dimanche 24 octobre 2010

«Le plus révoltant? Le silence des médias occidentaux»

Le sommet de Montreux aurait eu lieu à Madagascar si la grande île n’avait pas été exclue de la francophonie après le coup d’Etat militaro-civil du début de l’année 2009. Naïka Eliane (à gauche sur la photo) était sénatrice du parlement de Madagascar au moment des faits. Elle vit depuis exilée à Paris après avoir été «battue, humiliée, torturée, jetée en prison.» De France, la Malgache se bat contre les abus du nouveau régime, qui «tue, réprime, dicte, terrorise et entend modifier la Constitution pour légitimer la nouvelle présidence.» Car le «putchiste» Andy Rajoelina, tout juste 35 ans, est trop jeune: les textes stipulent qu’il faut avoir au moins 40 ans pour briguer le poste suprême. En attendant, le jeune dictateur s’en prend aux médias. Entre septembre et octobre 2010, 89 stations de radio malgaches se sont vues retirer leur licence. Pas aux normes, leur a-t-on fait savoir.

La sénatrice déchue était à Montreux ce samedi avec une dizaine de militants malgaches, dont plusieurs de l’ONG basée à Genève GTT International, sans accréditation. «Nous n’avons pas non plus reçu l’autorisation de manifester.» Il en faut plus pour les arrêter et le village de la francophonie comme les tables rondes en marge du sommet sont ouverts à tous. «Nous allons dénoncer, rencontrer des gens, et surtout parler, faire du bruit.» Car, disent-ils, le plus révoltant dans cette histoire, c’est «le silence indifférent des médias occidentaux. Vingt millions de Malgaches sont pris en otage par une bande d’assoiffés de pouvoir, personne n’en parle. Par contre, quand un seul Malgache est kidnappé par les terroristes d’Al-Qaida au Maghreb Islamique (AQMI), tout le monde dénonce.» Autre motif de révolte: l’armée malgache, «cette tueuse», a été invitée par l’Elysée pour célébrer les droits de l’Homme le 14 juillet. «La France soutient le putchiste.»

La lutte des militants malgaches a connu quelques résultats. L’Union européenne et l’Union Africaine ne reconnaissent pas le nouveau gouvernement malgache et l’OIF l’a exclu de sa grande famille. Mais le silence des médias reste si pesant. Les militants me proposent un voyage tout frais payé, chez eux, à Madagascar. Pour que j’en parle.

source: journal le Temps: http://letemps.blogs.com/francophonie/2010/10/le-plus-r%C3%A9voltant-le-silence-des-m%C3%A9dias-occidentaux.html

Rajemison Ambassadeur et représentant du gouvernement putschiste est invité à sortir après une baffe de la présidente de la confédération Suisse Doris Leuthard à l'endroit des putschistes

http://www.tsr.ch/video/info/journal-19h30/2613656-sommet-de-la-francophonie-les-dirigeants-de-madagascar-n-etaient-pas-invites.html#id=2613656

samedi 23 octobre 2010

La sénatrice Naika Eliane et le GTT International dénoncent les violations des droits de l'homme et demandent l'appui de la Francophonie pour restituer la liberté de presse

A Montreux, la sénatrice Naika Eliane et le GTT International ont  dénoncé les violations répétées des droits de l'homme aux conférences de la francophonie sur les droits humains. La diaspora malagasy a appuyé la nécessité de solidarité des institutions internationales et a urgé les pays membres de l'OIF à mettre la pression pour restaurer rapidement les droits de l'Homme à Madagascar.

Lors de la conférence sur l'indépendance des médias en temps de crise, la sénatrice Naika Eliane a exprimé son inquiétude sur la situation des journalistes à Madagascar emprisonnés lors de l'exercice de leur fonction et régulièrement harcelés par le régime putschiste. La fermeture des radio privées récemment démontre la volonté des putschistes de museler définitivement les résistants malgaches.

Ecouter à ce sujet l'intervention de la sénatrice ici.

Les intervenants dont le délégué de l' OIF ont exprimé leur forte préoccupation sur la situation et confirmé leur soutien aux légalistes. Ils ont vivement encouragé la diaspora malagasy à poursuivre sa campagne dans ce domaine.

jeudi 21 octobre 2010

SOMMET OIF à MONTREUX

Appel aux pays membres de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF)



Cela fait maintenant plus de 18 mois que les putschistes se sont emparés du pouvoir à Madagascar entraînant le pays dans une situation désastreuse dans tous les domaines. Les institutions de la République et notamment la justice sont totalement déstructurées. Plus d’un demi- million de personnes sont victimes du chômage. L’insécurité règne dans tout le pays. Pourtant Rajoelina et consorts ne cessent de défier outrageusement la Communauté Internationale en ignorant les directives de la SADC et du GIC et en continuant de prendre des décisions unilatérales.

Dernièrement, l’autorité de fait a décidé la tenue d’un référendum pour voter une nouvelle constitution le 17 novembre 2010. Cette initiative unilatérale, dépourvue de toute base consensuelle n’a pas fait l’objet d’une concertation entre les forces vives de la nation. De plus, cette consultation populaire n’est ni légale ni utile pour le pays car elle n’apporte aucune solution à la crise. Au contraire, elle engendre beaucoup d’autres problèmes, ne serait-ce que l’argent dépensé pour la propagande alors que des fonctionnaires ne sont pas payés.

Les décisions prises lors du 30ème Sommet de la SADC, du 18 aôut 2010, concernant Madagascar, ont prôné la poursuite du processus de sortie de crise dans un contexte neutre, inclusif et consensuel, basé sur les Accords signés de Maputo et Addis Abeba. Dans cette même déclaration, la SADC réaffirme également le maintien des sanctions internationales jusqu'au retour à l'ordre constitutionnel; sanctions prononcées par l’Union Africaine, en mars 2010, à l’encontre de 109 personnes dont Andry Rajoelina en tête.


Nous nous associons au peuple malagasy pour demander à l’ensemble de la Communauté Internationale en général et aux pays membres de l’Organisation Internationale de la Francophonie en particulier de soutenir activement cette décision, à savoir : l’application ferme des Accords signés de Maputo et d’Addis Abeba ainsi que l’application effective des sanctions.


A l’approche du XIIIème Sommet de la Francophonie à Montreux, il est de notre devoir en tant qu’acteur et observateur militant pour le retour de la légalité à Madagascar de nous adresser à l’ensemble de la Communauté francophone.


Aussi, nous appelons les pays membres à s’opposer à toute participation de Madagascar à ce Sommet. Il serait inconcevable et antinomique pour l’OIF d’inviter ou d’accorder une tribune aux représentants d’un régime illégal, non reconnu internationalement, putschistes, criminels et pilleurs de leur propre pays. Leur place se trouve ailleurs mais pas au sein d’une institution qui s’est engagée à « respecter les droits de l’homme, la démocratie et la paix » et qui, de plus, a affirmé sa volonté « d’appuyer les processus de sortie de crise et de transition ».


Où en est-on par rapport à la Déclaration très ambitieuse de Bamako (2000) confirmée par celle de St Boniface (2006) affirmant que « Francophonie et Démocratie sont indissociables » ? Force est de constater qu’un long chemin reste encore à parcourir et c’est le défi prioritaire auquel doit s’atteler l’Organisation.


Que cette communauté francophone soit un espace démocratique où le droit à l’auto-détermination de chaque pays devienne une réalité.


GTT INTERNATIONAL - Collectif de la Diaspora

15, rue des Savoises

Genève - SUISSE


Président: Darsot Rasolofoniaina

Vice-Président: Raharimbahoaka Andriahobijaona

mercredi 20 octobre 2010

COMMUNIQUE DE PRESSE de AFROMANIF: Francophonie à Montreux

COMMUNIQUE DE PRESSE


Chers Africains et Amis de l'Afrique, chers combattants pour la libération du Continent noir,

AfroManiF-SUISSE, en collaboration avec la coordination mondiale d'AfroManiF, tient à vous informer que la marche de protestation de ce samédi 23 octobre 2010 contre le sommet de la francophonie à Montreux en Suisse a été tout simplement refusée, sans raison valable, par les autorités communales montreusiennes complices avec les dictateurs françafricains. En revanche, ces autorités suisses nous conseillent d'assister aux tables-rondes autour des thèmes fantaisistes de „Liberté d'expression, Démocratie & Droits de l'Homme et la Biodiversité“ qui sont des ateliers ouverts à tout public.

mardi 19 octobre 2010

REFERENDUM : INUTILE ET INCERTAIN


Pour avoir la reconnaissance internationale et sortir de la crise, il faut passer par des élections libres et transparentes.

La HAT, au contraire, manipule les médias et taille une constitution sur mesure pour un bébé putschiste pour que celui-ci devienne président pendant et après la “transition”.

Le référendum tel qu’il est présenté est en réalité un choix entre le « oui » pour la constitution de la 4ème République et le « oui » pour que la HAT reste avec un bébé putschiste à sa tête.

Aucune utilité donc pour Madagascar de s’aventurer dans le référendum proposé par la HAT le 17 Novembre 2010. Il n’apporte aucune solution à la crise mais au contraire, engendre beaucoup d’autres problèmes, ne serait-ce que l’argent dépensé pour la propagande alors que des fonctionnaires ne sont pas payés et que les membres de l’opposition sont interdits de toute forme de liberté d'expression.

En outre, ce référendum est aussi une ruse de plus pour tromper la communauté internationale, en prétextant que c’est le peuple qui a voté. Or, il (le référendum) ne sert qu’à flatter ceux qui ont entraîné Madagascar dans le chaos actuel.

Cette initiative est dépourvue de toute base consensuelle car il n’a pas fait l’objet d’une concertation entre les forces vives de la nation. De plus, les sujets du débat ont été imposés. Comment qualifie-t-on une telle pratique sinon de l’unilatéralisme dictatorial propre à la HAT.

On assiste à des méthodes de propagande dignes d’un régime stalinien où mensonges en tout genre, intimidations de toute sorte, emprisonnement arbitraire et insécurité permanente sont monnaie courante. Le peuple Malagasy a-t-il donné son accord à cette pseudo consultation populaire ? La réponse est évidemment NON. La HAT ne lui a pas laissé le choix, une fois de plus. Comme si la confiscation de la victoire populaire par le coup d’état du 17 mars 2009 ne suffisait pas aux putschistes.

Pour beaucoup de Malagasy, ce référendum ne se réalisera pas à l’image des reports d’échéance auxquels les incompétents de la HAT ont souvent l’habitude de procéder. Cela va rester rien de plus qu’une déclaration d’intention destinée à faire bonne figure devant la Communauté Internationale de moins en moins pressée pour accorder sa reconnaissance.

Par ailleurs, le contenu de la Constitution, objet du référendum, reste flou pour la très grande majorité de la population. Personne n’a vu ni voulu les textes de cette Constitution. Il n’est pas certain qu’une 4ème République version HAT ne soit utile à Madagascar. Encore moins que la population en veuille vraiment.

Aussi, nous appelons le peuple Malagasy épris de paix et de justice à se dresser contre cette absurdité des autorités de fait. C’est inutile de voter NON car le référendum lui même est un non sens. Et le fait même d’y participer suffit à cautionner la démarche des putschistes.

On ne doit pas parler de référendum tant que:

  • les prisonniers politiques ne soient libérés,
  • le Président élu démocratiquement Marc Ravalomanana ne soit de retour à Madagascar,
  • une conférence nationale ne soit organisée par le CNOSC incluant tous les membres de la société civile.

Enfin, nous exigeons la chute de ce régime dictatorial dirigé par Andry Rajoelina, le bébé putschiste.

UN REFERENDUM DE LA HAT équivaut à UNE TRAHISON à la NATION


GTT INTERNATIONAL Chine
Membre du GTT International - Collectif de la Diaspora Malagasy
15, rue des Savoises
Genève - Suisse

Président: Gilbert Darsot Rasolofoniaina
Vice-Président: Raharimbahoaka Andriahobijaona

Lettre ouverte à la Communauté Internationale: Face à la déliquescence de la Nation, les intellectuels malagasy ne peuvent garder le silence !

Ceux qui ont pris le pouvoir par un coup de force ont pris de facto la nation malagasy en otage et lui imposent leur bon vouloir.

De mémoire, un tel degré de pauvreté n’a jamais été vécu par les populations, et cela sans que ceux qui exercent l’autorité se préoccupent d’autre chose que de leur pouvoir personnel.

La généralisation des pratiques de retournement de veste, de l’utilisation du mensonge comme méthode de gouvernement et le déni de l’engagement solennel concrétisé par une signature, constituent des exemples exécrables donnés constamment à la jeunesse.

samedi 16 octobre 2010

Programme Tous à Montreux le 23 octobre: Venez parler des droits de l'homme et du pillage des ressources naturelles

Journée thématique droits de l'homme


10h30 – 17h30 : Journée thématique sur les droits humains et les 10 ans de la Déclaration de Bamako, comprenant trois tables rondes et une synthèse.
Lieu : Salon Quatre Saisons au Grand Hôtel Suisse-Majestic, Avenue des Alpes 45, 1820 Montreux. Plan d’accès : http://www.suisse-majestic.com/contact.php.
10h30 – 12h00 : Table ronde « L'approche du développement basée sur les droits de l'homme », organisée par l’Institut interdisciplinaire d’éthique et des droits de l’homme de l’Université de Fribourg (IIEDH).

Intervenants : Patrice Meyer-Bitsch, Observatoire de la diversité et des droits culturels, Université de Fribourg ; Barbara Fontana, Mission permanente de la Suisse auprès des Nations Unies ; Anne Lugon-Moulin, Direction du développement et de la coopération suisse ; Chantal Peyer, Pain pour le prochain ; Christophe Golay, Académie des droits humains et du droit humanitaire de Genève.

vendredi 15 octobre 2010

Près de 80 stations audiovisuelles fermées depuis la fin de l’été

Près de 80 stations audiovisuelles fermées depuis la fin de l’été
Reporters sans frontières dénonce la fermeture d’environ 80 stations audiovisuelles, en majorité des radios, ordonnée par la Haute Autorité de transition. Sous couvert d'une opération dite "d’assainissement du paysage audiovisuel", le gouvernement malgache fait le grand ménage et censure une multitude de petites stations privées, toutes créées depuis 2009. L'organisation condamne une initiative qui, par son envergure, a de toute évidence valeur d'avertissement à l'intention des médias indépendants ou critiques du pouvoir actuel. Nous demandons le rétablissement, sans délai, des stations interdites.

mardi 12 octobre 2010

Les médias de la résistance

Depuis le mois de mai, tous les médias proches de l'opposition ont été définitivement muselés par la Haute Autorité de la Transition. La radio Fahazavàna a été alors fermé par le gouvernement.

Les opposants à la HAT ne disposent plus théoriquement de radio ou de télévision pour véhiculer ses principaux messages. Mais des médias de résistance semblent vouloir continuer la résistance.

L'église FJKM, propriétaire de la radio Fahazavàna, a décidé de publier un journal qui porte le même nom. En outre, le ministère de la communication s'échine depuis plusieurs mois à dénicher une station pirate dénommé "Radio'ny Gasy" qui émet le soir sur la bande FM 89.6.

"Radio'ny Gasy" est une station qui émet a priori à partir d'un studio mobile. C'est pour le moment l'unique radio qui transmet les messages de l'opposition.

Source madonline.com

dimanche 10 octobre 2010

APPEL DE PEUPLES-OBSERVATEURS AUX RÉSISTANTS AFRICAINS EN EUROPE !

Peuples-Observateurs vous invite à tenter une expérience, à faire autre chose qu’une manif’, à commencer à changer le monde directement plutôt qu’à demander, prier, espérer que d’autres le fassent pour nous, ou en notre nom.
Nous savons tous confusément que notre système va droit dans le mur, les inégalités augmentent autant ici dans cette ville qu’en France, en Europe, en Afrique et entre les Suds et les Nords. Nous sentons que ça ne va pas durer comme ça encore des siècles : la Terre montre des signes d’épuisement. Le pétrole, le gaz, l’eau potable vont bientôt manquer ici ou là, ici et là.
Le groupe pétrochimique « TOTAL » qui pille l’Afrique et préserve ses intérêts néfastes pour ses Peuples en protégeant les dictateurs bourreaux !

mercredi 6 octobre 2010

GTT INTERNATIONAL Communication: Thanks letter to SADC member countries

Dear brother countries,

We can not remain insensitive to the honor you have done to the people of Madagascar during the 65th session of the UN General Assembly held in New York on September 23, 2010.

By preventing speach to the representatives of the coup leaders, you have manifested and asserted your position with respect to these people without quality.


Le GTT INTERNATIONAL, collectif de la diaspora malagasy, dont le siège est à Genève (CH), poursuit un double objectif: la restauration de l'Etat de droit et le rétablissement de la Démocratie à Madagascar. Il prône et oeuvre pour la liberté d'expression, la prise de conscience citoyenne et la mise en place d'une vraie démocratie dont l'exigence première est la tenue d'un processus électoral inclusif, libre et transparent ".