mardi 2 août 2011

Sortie de crise : J. M. Châtaigner en solo !

J. M. Châtaignier se montre réticent sur la reprise des négociations. (Photo Mami R)

J. M. Châtaignier se montre réticent sur la reprise des négociations. (Photo Mami R)

La crise malgache crée une atmosphère de méfiance au niveau des chancelleries étrangères. Les grandes puissances étrangères, via leur diplomate, engagent une lutte d'influence dans le processus de sortie de crise. En fait, alors que les Etats-Unis, à en croire son Secrétaire d'Etat adjoint chargé des Affaires africaines, ont opiné du bonnet pour la reprise des négociations pour sortir Madagascar de la crise, Jean Marc Châtaigner, ambassadeur de France à Madagascar, se montre réticent et sceptique quant à l'aboutissement de cette initiative. « La reprise des négociations va mener à quoi, et en quoi ça pourrait contribuer ? », s'est interrogé ce dernier, hier, en marge de l'ouverture de la 36ème assemblée générale de la conférence permanente des chambres consulaires africaines et francophones au centre de conférence internationale d'Ivato.

L'ambassadeur de France, Jean Marc Châtaigner, exige « un agenda » concernant toute initiative de reprendre les négociations à la crise. Cette déclaration de Jean Marc Châtaigner semble aller à l'encontre des efforts déployés ici et là, ou des tentatives affichées de retour à la table des négociations initiées par la coordination nationale des organisations de la société civile (CNOSC). La CNOSC, qui, a maintes fois réitéré la nécessité d'une nouvelle table ronde entre les partis protagonistes de la crise, est déterminée dans son engagement pour un nouveau round des pourparlers alors que la date et le lieu ne sont pas encore définis.

Enfin et non des moindres, les propos de l'ambassadeur de France ne donnent pas l'impression d'une synergie avec la diplomatie conduite la communauté internationale, dont celle des USA quand le Sous Secrétaire d'Etat américain aux Affaires africaines est au même moment dans la capitale malgache pour influer sur le cours des événements et de l'actualité. Quant à la position déclarée par la Francophonie tout récemment à Montreux, on se demande qu'est ce qu'en fait l'ambassadeur J.M. Châtaigner ? Quand on sait qu'un certain Henri Guaino a commandé à une équipe franco-malgache, une contre étude de la situation dans le pays et qu'aucune instruction particulière n'a été adressée à l'ambassadeur de France à Madagascar, on se demande, s'il n'est pas dans le flou artistique et joue solo.

A noter qu'un membre de l'International contact group (ICG) vient d'achever sa mission à Madagascar, elle, car c'est une femme, très pessimiste sur la situation malgache.

Source: http://www.courrierdemada.com/mg/

2 commentaires:

  1. Chataigner est un voyou au même titre que l'équipe de son président qu'il "représente" dans notre pays.Pour moi tout est très simple : la France veut imposer à tout jamais ses lois à Madagascar et ce à n'importe quel prix! C'est à nous malgaches conscients de cette situation de nous dresser contre eux et ne JAMAIS SE LAISSER FAIRE.Le peuple malgache a aussi grand besoin d'être conscientisé tous les jours! FAUT ARRETER D'ETRE LAXISTES LES MALGACHES! REAGISSONS TANT QU'IL ETAIT TEMPS!

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  2. "....L'ambassadeur de France, Jean Marc Châtaigner, exige « un agenda » concernant toute initiative de reprendre les négociations à la crise. ...;"

    Pourquoi celui-là EXIGE ....VEUT-IL FAIRE ENTENDRE PAR La QU'IL PESE LOURD ???? ET PAR CONSEQUENT, PERSONNE N'A LE DROIT DE FAIRE SORTIR MADAGASCAR DE LA CRISE SANS PASSER PAR LUI(DONC LA FRANCE ????). NON MAIS ????
    MAIS EST-ON ENCORE AU TEMPS DE LA COLONISATION (DU TEMPS DONT DE DE GAULLE ETC...????) VOIRE DE L'ESCALVAGE ???

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Le GTT INTERNATIONAL, collectif de la diaspora malagasy, dont le siège est à Genève (CH), poursuit un double objectif: la restauration de l'Etat de droit et le rétablissement de la Démocratie à Madagascar. Il prône et oeuvre pour la liberté d'expression, la prise de conscience citoyenne et la mise en place d'une vraie démocratie dont l'exigence première est la tenue d'un processus électoral inclusif, libre et transparent ".