samedi 29 octobre 2011

MADAGASCAR: La comédie de la feuille de route a fait long feu.

MADAGASCAR: La comédie de la feuille de route a fait long feu.

Ce samedi 29 octobre, le putschiste Andry Rajoelina a nommé un premier ministre issu d'un parti de sa propre plateforme politique contrairement à ce que prévoit la feuille de route qu'il a lui-même signée. Un gouvernement de transition, pour être consensuel, doit obligatoirement être dirigé par un membre de la mouvance du Président élu, Marc Ravalomanana.

N'en déplaise à M. Chataîgner, premier représentant à Madagascar des intérêts français, Rajoelina continue de composer unilatéralement et bafoue impunément les accords.

Le GTT International Genève, réuni ce jour en Assemblée Générale à Paris, dénonce cette nomination encore manipulée par la France pour le compte du putschiste Rajoelina et ses partisans.

A ce jour
Tout est fait pour empêcher au Président élu, Marc Ravalomanana de rentrer au pays pour exercer ses droits civils et politiques. Les mandats d'arrêt contre les principaux opposants restent toujours valables. M. Ravalomanana est toujours frappé d'un NOTAM (interdiction pour toute compagnie aérienne de l'embarquer).
Il reste encore une centaine des prisonniers politiques,
Le retour des exilés politiques reste soumis à des conditions inacceptables,
Le pays continue d'être la proie de voyous qui le pillent impunément.

Nous rappelons que la Communauté Internationale, en particulier l’Union Européenne, a manifesté à maintes reprises sa «position ferme en ce qui concerne Madagascar » et «prévient contre toute décision qui s’écarte de la voie consensuelle et inclusive».

La SADC et la Communauté Internationale doivent être les garants de la mise en œuvre de ce processus. Elles doivent veiller spécifiquement à l'application des règles permettant d'assurer le choix d'un vrai premier ministre de consensus accepté par les quatre mouvances.

Tant que ces conditions ne sont pas remplies, nous demandons le maintien des sanctions internationales et notamment individuelles contre le groupe de putschistes.


GTT International Geneve, Collectif de la diaspora malagasy
15 rue des savoises
1205 Geneve
collectifgtt@gmail.com

mercredi 26 octobre 2011

Assemblée Générale Ordinaire 2011 du GTT International Genève

Le GTT International tiendra sa réunion annuelle

le samedi 29 octobre 2011 de 14h30 à 18h00

au restaurant Minato (Japonais)
Place de la Libération, 91 380 Chilly Mazarin


- présentation du rapport annuel d'activités (rapport des commissions, des organisations membres et du bureau),
- présentation du rapport financier,
- acceptation par l'AG du rapport financier,
- proposition de budget pour 2011-2012,
- acceptation par l'AG du budget,
- nouveaux membres (selon demandes formelles reçues),
- modifications du règlement intérieur (selon demandes reçues),
- modifications des statuts (selon demandes reçues),
- présentation des candidatures,
- élections des membres du bureau,
- modification du règlement Intérieur,
- divers

Pour tous renseignements, contacter le comité.

lundi 24 octobre 2011

Rabesaina Haja: OBVIER A TOUTE DERIVE PREJUDICIABLE AU PEUPLE

OBVIER A TOUTE DERIVE PREJUDICIABLE AU PEUPLE

En matière institutionnelle, et pourvu que le système institutionnel est conforme, au sens démocratique et légal de l'expression, il faut appliquer les termes clairs des textes et s'attacher à la formalité des principes sans état d'âme. Pour peu que des considérations d'ordre politique, voire moral, interfèrent, des dérives sont à craindre. C'est le cas actuellement par rapport à "notre" Feuille de Route.

L'extrême fragilité qui entache la mise en oeuvre de la Feuille de Route est symptomatique d'une double impuissance: celle qui se déduit d'un manque de volonté de la communauté internationale d'imposer au moment où il fallait, au besoin par la contrainte - comme elle sait pourtant le faire en d'autres circonstances et lieux -, les accords de Maputo et d'Addis-Abeba conclus sous son égide entre les parties malgaches, et celle qui est induite par la singulière inaptitude de ceux usurpant les sphères du pouvoir à s'élever finalement dans les hautes considérations.

Au résultat de cette impéritie, et au nom d'une forme de réalisme forcément suspecte étant données les circonstances dans lesquelles elle intervient, la communauté internationale s'est résignée à détricoter un système institutionnel qui se signalait pourtant par sa cohérence. Face à cette régression, le Peuple malgache s'est, malgré tout, signalé par sa grande dignité dans la déception et devant les trop nombreux avatars que lui réserve le processus de sortie de crise.

La Feuille de Route qui a été adoptée le 17 septembre 2011, dépouillée de la substance et de la force référentielle des textes initiaux, finit par se présenter ainsi comme un simple canevas par ailleurs émaillé, on le constate, de lacunes préjudiciables à une sortie de crise pérenne.

C'est pourquoi, pour obvier à toute dérive interprétative et à toute erreur d'application, il est urgent de se fixer des termes de référence, ce en rappelant tout d'abord qu'il y a, ainsi que démontré, une logique des sources à respecter et, ensuite, en soulignant la nécessité de définir un protocole méthodologique.

En effet, si comme elle le proclame trop hâtivement, la Feuille de Route se substitue aux accords passés, en vérité elle ne peut renier pour autant sa filiation, de par les principes acquis et les valeurs proclamées, le tout puisé dans les accords de Maputo et d'Addis-Abeba (auxquels s'ajoutent leurs textes d'application), dont l'actuelle Feuille de Route s'en inspire directement, tant pour la formulation de ses objectifs que pour la définition de ses prescriptions et recommandations.

Or, très clairement, cette oeuvre de formulation et de définition a abouti aux notions fondatrices, normatives, impératives et d'interprétation stricte de la Transition neutre, consensuelle et inclusive qu'on veut mettre en place, lesquelles notions sont concrètement et positivement reprises dans la Feuille de Route.

A l'évidence donc, la Feuille de Route, que d'aucuns n'oseraient considérer comme un texte sorti ex nihilo, prend sa source juridique dans les textes précédemment cités. L'esprit et la lettre de la Feuille de Route doivent, dès lors, s'entendre, s'interpréter et s'appliquer, certes par rapport à la volonté exprimée par les rédacteurs et aux termes clairs des dispositions écrites, mais aussi par rapport aux considérations conceptuelles et normatives, ainsi qu'aux termes qui ont inspiré lesdits précédents textes.

Cette logique des sources tant juridiques que conceptuelles devant ainsi être respectée au risque de dérives hautement préjudiciables, reste à trouver le bon protocole séquentiel devant mener à la réalisation - et à la réussite - du calendrier fixé par l'accord du 14 octobre 2011.


Les parties prenantes malgaches ont fait preuve de courage politique en ayant signé la Feuille de Route et la communauté internationale, en particulier la SADC, ont de leur côté fait preuve de beaucoup de patience et de considération pour le Peuple malgache en décidant d'accompagner cette disposition d'esprit.

Le passage de la Haute Autorité de Transition vers la Transition conventionnelle qui se caractérise par sa neutralité, sa consensualité et son inclusivité, ne peut se traduire par un simple transfert de compétences, mais bien plus, et ce conformément aux considérations précédentes, par une véritable rupture institutionnelle. A défaut, le processus ayant conduit à la Feuille de Route équivaudrait à une légitimation de la HAT, ce qui n'a, en aucune façon, été dans les intentions de ses initiateurs et rédacteurs, ou alors on assisterait à une tromperie, ce qui serait le comble qui justifierait rejet et opprobre.

Dès lors donc, que l'objectif clairement convenu consiste à mettre en place un régime de Transition réellement neutre, consensuel et inclusif pour un retour à la normalité institutionnelle, les premiers des actes à accomplir afin de marquer la nécessaire rupture avec le régime actuel dépourvu de légalité et de légitimité sont obligatoirement:
. un acte politique, qui doit rendre parfaite, définitive et solennelle l'adoption de la Feuille de Route: la réunion au sommet à Madagascar (peu importe le lieu) du président Ravalomanana (dont le mandat présidentiel ne s'achève que début janvier 2012), de M. Rajoelina, et des anciens présidents Zafy et Ratsiraka, ce avant le 1er novembre 2011. Cette réunion au Sommet verrait, éventuellement, la conclusion entre les quatre chefs de file initiateurs du long processus de résolution de la crise malgache, d'un "accord interprétatif" de la Feuille de Route;
. un acte formel et hautement symbolique, qui doit déclencher le processus des restructurations nécessaires de toutes les institutions de la Transition: la cessation immédiate et formelle des fonctions du Président de la Haute Autorité de Transition suivie, simultanément, de l'investiture de M. Rajoelina comme Président de la Transition sous la forme d'un serment de neutralité devant le Peuple, ce également avant le 1er novembre 2011.


Sans de telles considérations, sans de tels actes, il y a risque en la demeure pour que le régime de Transition réellement neutre, consensuel et inclusif soit mort-né ou que, à tout le moins, il s'engage sur une voie aventureuse.

L'autre menace qui guette est celle générée par la perméabilité , l'intrigue, l'intéressement d'une sphère politique avide qui ne laisse poindre aucune perspective autre que d'incessants marchandages. Or, il n'est que plus temps d'écrire avec des femmes et des hommes valeureux une page nouvelle de notre Histoire dès aujourd'hui.

C'est pourquoi, au seuil du précipice, obvier à toute dérive, obvier à tout dommage supplémentaire pour le Peuple malgache !, voilà les défis majeurs du moment présent qu'on ne saurait ignorer.
Rabesaina Haja

Communiqué de Naika Eliane: Apaisement d’abord !

Après mûre réflexion, j’ai pris la résolution de ne pas me présenter à l’entretien convoqué par Monsieur Rajoelina. La principale raison en est le non-respect des termes de la feuille de route. Monsieur Rajoelina, au pouvoir depuis bientôt trois ans, en toute illégalité et sans légitimité populaire, se doit de prendre sans attendre des mesures d'apaisement publiques et visibles conformément à la feuille de route qu'il a lui-même promue et signée. Force est de constater qu’à ce jour, aucun effort n’a été déployé de sa part dans ce sens, à preuve:
  • Les prisonniers politiques croupissent toujours en prison;
  • Les poursuites judiciaires envers les opposants ne sont toujours pas levées;
  • Le mandat d’arrêt et NOTAM à l’encontre du Président Marc Ravalomanana et des autres exilés ne sont pas toujours annulés;
  • Les radios et télévisions privées ne sont toujours pas autorisées à émettre librement;
  • Etc.
Je demeure convaincue qu’une transition pouvant nous ramener vers des élections crédibles est celle qui démarre sur des principes garantissant un climat de sérénité

Naika Eliane








jeudi 20 octobre 2011

L'analyse d'Amnesty International sur la situation à Madagascar

http://www.lemauricien.com/article/r%C3%A9gion-lanalyse-damnesty-international-sur-la-situation-%C3%A0-madagascar


Article paru dans Week-End
16 octobre, 2011 - 18:30



RÉGION: L'analyse d'Amnesty International sur la situation à Madagascar

Amnesty International (Mauritius) vient d'annoncer la publication d'un rapport sur la situation des Droits humains à Madagascar. Ce rapport fait suite à une mission que deux membres d'Amnesty viennent d'effectuer dans la Grande Ile. Nous sommes allés demander à Lindley Couronne, directeur de la branche locale d'Amnesty, et membre de cette mission, plus de précisions sur cette mission et ses objectifs.

Qui a mandaté Amnesty International pour aller faire un constat de la situation des Droits humains à Madagascar ?

Quand Amnesty International constate, à partir de son réseau d'informations et de son analyse, que la situation des Droits humains se dégrade dans un pays, elle y envoie une mission de recherche. Celle qui vient d'être effectuée à Madagascar fait suite à deux missions du même ordre qui ont eu lieu en 2009 et en 2010 dans le sillage de la crise politique malgache.

Quel était le but de la toute dernière mission de recherche d'Amnesty à Madagascar et qui en faisait partie ?

Le but était de faire le suivi de la précédente mission et d'évaluer l'évolution de la situation depuis dans le domaine des Droits humains. La mission était composée de Christian Mukosa, juriste et chercheur au secrétariat international d'Amnesty et de moi-même. Nous avons travaillé de façon intense pendant quinze jours en utilisant un système d'investigation rigoureux et en rencontrant différents acteurs de la société malgache. Ce qui nous permet d'établir un constat de la situation.

Commet peut-on faire le bilan d'un pays en complet dysfonctionnement depuis plusieurs années après un séjour de quinze jours ?

Il faut aller sur place pour pouvoir dire un certain nombre de choses sur la situation à Madagascar…

…sans vouloir remettre en question votre bonne volonté, il faut quand même reconnaître que le rapport que vous allez publier ne sera que le point de vue de deux individus qui ont passé quinze jours dans un pays, ou ce qu'il en reste, en crise depuis plusieurs années…

... nous n'avons pas la prétention d'avoir compris tout ce qui se passe à Madagascar et de l'expliquer. Nous n'avons pas débarqué avec nos gros sabots. Cette mission a été organisée selon les normes d'Amnesty. Des personnes, des représentants d'institutions, des ONG qui ont une analyse de la situation ont été contactés au préalable, des rendez-vous et un programme de travail établis avant le départ. Ces rencontres, ces discussions, ces interviews nous permettent de dire un certain nombre de choses sur la situation des Droits humains à Madagascar.

Quels sont ces constats ?

A Madagascar, l'Etat de droit est en train de vaciller et si l'on ne fait pas attention, il va disparaître…

…beaucoup d'observateurs disent que l'Etat de droit n'existe plus dans la Grande Ile.

Il existe une apparence de l'Etat de droit à Madagascar. Le judiciaire donne l'impression de fonctionner, mais on se rend facilement compte qu'on est dans un système de corruption où l'on peut, si on a les moyens et qu'on connaît les leviers, changer le cours des choses et faire un coupable devenir innocent. On cite l'exemple d'un politicien reconnu coupable de viol sur une mineure et qui est en liberté. La police bénéficie d'une impunité totale et l'on semble trouver cela normal. Cette acceptation du fait que la police a toujours raison existe, même chez les intellectuels malgaches que nous avons pu rencontrer. Nous avons rencontré un homme de loi qui nous a raconté que la police était venue voler, je dis bien voler, des ordinateurs dans son bureau. Et il n'a fait aucune démarche pour récupérer son bien parce que, selon lui, que cela ne servirait à rien. Il n'a rien fait sans doute parce qu'il a peur. Le fait que l'Etat paye quatre à cinq fois plus un policier qu'un enseignant donne une idée de la situation et des priorités du gouvernement de transition. Savez-vous que plus de 400 000 enfants malgaches ont été obligés de quitter l'école faute d'enseignants et de système scolaire. A Madagascar, des petites filles de 5 ans errent dans les rues d'Antananarivo la nuit. Je souligne que cette situation n'a pas été créée par l'actuel gouvernement de transition, mais que c'est un système qui existe depuis plusieurs années à Madagascar. Il va sans dire que les Malgaches n'ont pas confiance dans leur police, comme dans la majeure partie de leurs institutions.

Croyez-vous que dans leur combat quotidien pour essayer de trouver de quoi survivre, les Malgaches ont le temps de penser au fonctionnement des institutions de ce qui reste de leur pays ?

Je peux vous dire que même dans leur lutte quotidienne pour la survie, les Malgaches sont révoltés contre cette situation et ceux qui dirigent leur pays. Mais en même temps, on a le sentiment à Madagascar que non seulement les institutions, mais également le citoyen lambda malgache, sous doute pour des raisons historiques et sociologiques profondes, ne semble pas avoir la notion des Droits humains. Il ne considère pas les autres, aussi différents qu'ils puissent être, comme ses égaux. Les malgaches sont instrumentalisés. L'imbrication de la religion dans la politique n'arrange rien. N'oubliez pas que le précédent chef de l'Etat était également le vice-président d'une fédération d'églises

Est-ce que vous n'êtes pas en train de rêver à haute voix, comme le font beaucoup d'intellectuels, Lindley Couronne. Nous sommes en train de parler des Malgaches qui doivent livrer un combat de tous les instants pour pouvoir manger dans un pays ravagé et vous leur reprocher de ne pas avoir conscience des Droits humains ?!!

Quelle est la solution que vous préconisez : se croiser les bras et se taire ?

Je constate simplement que vous me dites que les autorités ont démissionné, que les institutions fonctionnent peu ou pas du tout et vous demandez au citoyen de se préoccuper des Droits humains. Vous le faites juste pour pouvoir écrire un rapport ?

Ce rapport, que vous le vouliez ou non, servira à quelque chose. Je peux déjà vous dire que nous allons dans ce rapport demander le démantèlement de la Force d'Intervention Spéciale. C'est est une organisation parapolicière, qui dépend uniquement de la présidence, qui fait ce qu'elle veut à Madagascar. Ses hommes peuvent entrer chez n'importe quel Malgache, prendre tout ce qu'ils veulent en toute impunité. Ils changent les plaques d'immatriculation des voitures, se conduisent comme une armée d'occupation, effectuent des arrestations, des enquêtes et mettent des gens en détention sans y être légalement autorisés. Nous dénonçons l'existence et le fonctionnement de cette organisation parapolicière et demandons à la Haute Autorité de la démanteler.

Cette Haute Autorité n'est pas au courant de l'existence de la FIS et de ses pratiques ?

Les représentants de la Haute Autorité disent que le FIS est redevable à la présidence. Ils nous ont aussi demandé de quel droit dispose Amnesty International pour venir donner des conseils à un gouvernement souverain...

...de mon point de vue, ces représentants de la Haute Autorité n'avaient pas tout à fait tort…

…mais dans le même souffle, ces représentants et les autorités malgaches se plaignent du fait que la communauté internationale diminue son aide financière à Madagascar. Voilà où Amnesty International peut et va agir. Notre rapport va obliger les organisations internationales à réfléchir à deux fois avant d'aider le gouvernement malgache de transition. Les Droits humains doivent être à l'agenda des Etats qui reçoivent de l'aide de la communauté internationale, ce qui est le cas de l'Etat malgache. Qu'on le veuille ou non, le respect des Droits humains fait aujourd'hui partie du fonctionnement des pays démocratiques. Et les pays, comme Madagascar, qui veulent en faire partie et qui veulent bénéficier de ses aides, doivent les adopter. Si Madagascar veut se retrouver dans le concert des nations, son gouvernement ne peut laisser le pays fonctionner comme un Etat voyou.

Un seul rapport d'Amnesty International peut faire inverser les choses à Madagascar là où plusieurs institutions internationales ont échoué ?

Certes, un rapport ne va pas casser la baraque et faire changer la situation du jour au lendemain. Mais nous sommes une organisation crédible et notre parole a un poids certain. Le prochain gouvernement ou la prochaine autorité malgache ne pourra pas ignorer ce rapport et devra respecter les Droits humains.

Est-ce qu'en allant discuter avec le gouvernement provisoire Amnesty International ne lui donne pas une certaine crédibilité.

La solution est-elle de laisser Madagascar à son destin, sans rien faire ? Nous ne le pensons pas. Nous traitons toujours avec le gouvernement en place, posons les bonnes questions et disons ce que nous pensons d'eux. Nous ne prenons pas position pour ou contre le coup d'Etat, mais disons ce qu'il en est au niveau du respect des Droits humains. On nous a parlé de brutalité, de torture policière allant jusqu'à la mort. D'arrestations arbitraires, de détention prolongée sans passer par un tribunal.

Vous êtes en train de décrire une situation désespérée.

Elle le deviendra plus si les hommes et les femmes politiques malgaches ne prennent pas leurs responsabilités en réglant leurs problèmes pour appliquer la feuille de route politique. Il faut que cette feuille de route soit l'expression d'une volonté politique pour changer le fonctionnement de la politique à Madagascar.

Désolé de jouer au cynique de service, mais cela fait des années que les politiciens malgaches, de tous les partis, disent que la solution passe par le changement et continuent à appliquer les recettes du passé.

Etant un optimiste invétéré, je pense que les politiques malgaches vont finir par se ressaisir. On ne peut pas remettre Madagascar en état de marche sans cette feuille de route politique et, surtout, sans que les Droits humains ne soient respectés. Je crois que même si elle est silencieuse, pour des raisons évidentes, la société civile malgache a atteint le stade du ras-le-bol.

Les cas que vous avez cités sont-ils des exceptions ou la règle générale ?

On a le sentiment que c'est en train de devenir la règle, que les brutalités de la police, que l'impunité dont elle jouit font partie du système. Les droits économiques, sociaux et culturels de la population sont bafoués de façon flagrante.

Est-ce que ces constats concernent l'ensemble de Madagascar ou uniquement sa capitale.

Nous ne sommes pas allées dans la campagne et dans les provinces et sommes restés dans la capitale, qui est le centre politique du pays. C'est un choix que nous assumons. Mais nous pensons que la même situation existe dans l'ensemble du pays.

Qu'elle est la valeur scientifique du rapport qu'Amnesty International dans la mesure où il n'est que le constat de deux individus ayant passé quinze jours dans une ville ?

Je vous le répète, nous ne sommes pas allés à l'aventure à Madagascar. Notre mission a été soigneusement préparée depuis Maurice. Nous avions les contacts nécessaires et pris d'avance les rendez-vous pour notre travail et nous avions aussi une méthode éprouvée par Amnesty qui consiste à vérifier et à revérifier les sources, et à croiser et recroiser les informations avant de les utiliser. Nous avons rencontré les membres du gouvernement et de l'opposition, les représentants des institutions, ceux des corps constitués, les diplomates en poste, les représentants des agences internationales. Nous avons rencontré les agents politiques et les victimes des violations des Droits humains. Mais nous n'avons pas pris pour argent comptant tout ce que l'on nous a dit, mais vérifié et revérifié la moindre information, la plus petite déclaration. Ce n'était pas une enquête décidée sur le terrain, mais un travail fait selon des règles précises qui nous permettent de faire un constat de la situation des Droits humains à Madagascar. C'est une méthode scientifique, précédée d'une mise en place, qui a duré des mois, qui a fait ses preuves ailleurs.

Le rapport va paraître à la fin du mois de novembre. Si les choses évoluent très rapidement à Madagascar, est-ce que ce rapport ne sera pas dépassé, ou carrément périmé, à sa parution ?

C'est pour cette raison que nous avons fait publier un communiqué de trois pages qui est, en quelque sorte, un prérapport. Bien qu'on les accuse d'être pro ou antiaméricain, les rapports d'Amnesty International sont crédibles et respectés depuis cinquante ans. Il n'y a aucune raison que celui sur Madagascar déroge à la règle. Nous sommes un mouvement de citoyens qui travaillons pour que les Etats respectent les conventions qu'ils ont signées. Nous sommes une voix écoutée dans le monde, ce qui explique que les autorités malgaches actuelles nous ont donné les facilités nécessaires pour travailler dans le cadre de cette dernière mission.

Qu'attendez-vous de la publication de ce document ?

Qu'il provoque une prise de conscience sur la situation à Madagascar et que dans la Grande Ile, il provoque une prise de conscience sur le viol des Droits humains qui sont loin du niveau zéro à Madagascar. Ce rapport va dire qu'il faut inclure le respect des Droits humains dans la feuille de route qui va sortir Madagascar de la crise. Il va faire savoir au monde ce qui se passe à Madagascar.

Est-ce que le monde n'est pas au courant de ce qui se passe depuis plus de deux ans dans la Grande Ile ?

Je n'ai pas cette impression. Les médias occidentaux, qui dominent le monde, ont d'autres priorités, comme les gouvernements occidentaux, d'ailleurs. Je n'ai pas le sentiment que ce qui se passe à Madagascar figure dans leurs préoccupations principales. Le rapport d'Amnesty a pour objectif de pousser le monde à regarder vers Madagascar, d'une part. De l'autre, nous espérons qu'avec ce rapport, les politiques malgaches se rendront compte que le monde les regarde, que nous ne sommes plus dans les années cinquante où les régimes pouvaient faire leurs quatre cents coups politiques sans déranger personne. Nous sommes au 21ème siècle et si ces politiciens ne respectent pas les Droits humains, respects qui vont ouvrir les portes de l'aide internationale à Madagascar, le pays va continuer à perpétuer le cycle de crise politique, de l'arbitraire et au lieu de vaciller, va complètement s'effondrer. Le rapport d'Amnesty peut amener la prise de conscience nécessaire pour empêcher Madagascar de sombrer. Je voudrais terminer en citant Huruki Murakami, un écrivain japonais qui a écrit ce qui suit et qui, me semble-t-il, s'applique parfaitement au travail d'Amnesty et répond à certaines de vos questions : "Nous devons être des rêveurs irréalistes qui avancent d'un pas ferme et décidé."

lundi 17 octobre 2011

Fénérive - Est - Hetsika nataon'ny Ekipa GTT INTER GE Toamasina


Tsy diso anjara ny renivohitry ny Faritra Analanjirofo
Ny tolakandron’ny alahady 16 oktobra lasa teo, nampiantso olon-tsotra tao amin’ny efi-trano malalaka iray tao Fénérive-Est ny ekipa GTT International Genève Toamasina. Nandritra izany no nitondran’izy ireo fanazavana ny fipetraky ny toe-draharaham-pirenena. Niditra mivantana ny birao foibe GTT Inter Genève tamin’ny fampahafantarana ny tena vaovao marina eto Madagasikara sy ireo teboka maromaro. I Ramatoa Patricia Lehmann (Filoha Lefitra) izay nanazava ny raharaha 7 febroary 2009, izay nilazany mazava tsara fa ny FAT no tompon’antoka tamin’iny raharaha iny. Ny Filoha Dr Gilbert Darsot kosa tetsy ankilany nitondra fankaherezana ho an’ny mpitolona rehetra tao Fénérive-Est. Tsy nanadino ny fampitam-baovao koa ny mpiandraikitra ny serasera eo anivon’ny GTT Inter Ge, Pr Dieudonné Ranarison. Ity farany izay nanazava ireo hetsika sy ny tolona rehetra ataon’ny GTT Inter Genève na any ivelany na eto Madagasikara ho famerenana eto Madagasikara sy eo amin’ny Fitondrana ny Filoha voafidim-bahoaka, Marc Ravalomanana.
Afa-po sy nankasitraka izao fampitam-baovao nataon’ny GTT Inter Genève izao ireo nanatrika rehetra ary nisaotra manokana ny ezaka ataon’ny GTT Inter Genève ary maniry mafy koa amin’ny manaraka ny hihaino mivantana ny feon’i Dada toy ny ataony amin’ireo Faritra maro manerana ny Nosy.
Nofaranana tamin’ny fiaraha-mikorana ny fotoana.



dimanche 16 octobre 2011

Asabotsy 15/10/2011: HESTIKA V O T TOAMASINA

Album VOT TOAMASINA 16102011
VOT TOAMASINA 16102011 VOT TOAMASINA 16102011 VOT TOAMASINA 16102011 VOT TOAMASINA 16102011 VOT TOAMASINA 16102011 VOT TOAMASINA 16102011 VOT TOAMASINA 16102011 VOT TOAMASINA 16102011 VOT TOAMASINA 16102011 VOT TOAMASINA 16102011 VOT TOAMASINA 16102011 VOT TOAMASINA 16102011 VOT TOAMASINA 16102011 VOT TOAMASINA 16102011 VOT TOAMASINA 16102011 VOT TOAMASINA 16102011 VOT TOAMASINA 16102011 VOT TOAMASINA 16102011



SADC Madagascar: Press Statement of the Organ Troika

Madagascar: Press Statement of the Organ Troika

15 October 2011


1. The Southern African Development Community (SADC) Ministerial Committee of the Organ (MCO) Troika fielded a mission to Madagascar from 13-14 October 2011. The purpose of the Mission to Madagascar was to hold discussions with the Malagasy political stakeholders and signatories to the Roadmap on the Implementation Framework for the Roadmap.

2. The mission was a continuation of the Organ Troika mandate to bring about a solution to the crisis in Madagascar and return the country to constitutional normalcy. The Organ Troika comprised representatives from the Republic of South Africa, Chair of the Organ Troika, the Republic of Zambia and the United Republic of Tanzania.

3. This is the second Mission of the Organ Troika to Madagascar following the monumental signing of the Roadmap on 16 September by ten (10) of the eleven (11)\ Malagasy political stakeholders. The Mission took place within the context of the Decisions of the SADC Summits held in Sandton, South Africa in June 2011 and Luanda, Angola in August 2011 respectively. These summits emphasized the urgent need to bring the country to constitutional normalcy.

4. Prior to the MCO Mission to Madagascar, the Defence, Police Chiefs and State Security Sub-Committees comprising of the Republic of South Africa as the Chair, the Republic of Zambia and the United Republic of Tanzania arrived in Madagascar on 11 October 2011 to engage their counterparts in the country. According to the sub-committees' Mission report the discussions were held in a cordial atmosphere characterized by robust and frank deliberations. Furthermore, it was reported to the MCO Troika that noticeable progress has been achieved. To this end, both parties have agreed to further engage on matters of mutual interest which would enhance the support implementation process of the Roadmap.

5. In this regard, the Organ Troika met with all the Malagasy stakeholders signatory to the Roadmap. Moreover, the Organ Troika also paid a courtesy call to the President of the High Transition Authority, the Minister of Foreign Affairs as well as meetings with the diplomatic corps and the representatives of the United Nations.

6. It is the Organ Troika's view that the discussions with the Malagasy Political stakeholders were conducted in a positive atmosphere which reaffirms the spirit in which the Roadmap was signed. We therefore thank all the political stakeholders and leaders as well as the people of Madagascar who have participated and supported this process to date. The Organ Troika furthermore urges all the Malagasy political stakeholders to continue to remain committed to the spirit and letter of the Roadmap.

The Organ Troika also urges those political stakeholders and in particular, the Ratsiraka Mouvance to support this process.

7. However, the process thus far has not been without its challenges. In this regard, the Organ Troika reiterates its concern on pronouncements made by some of the political actors in Madagascar prior to its arrival regarding the implementation process. These actions were intended to destabilize the country and derail the process. It created a climate of fear and confusion amongst the masses.

8. In taking this process forward, SADC Troika yet again, urges all political stakeholders in Madagascar and those in exile, to continue with their collective commitment to the Roadmap and are strongly urged to desist from taking unilateral actions and making pronouncements which could jeopardise the process ahead.

9. The Troika urges all Malagasy political stakeholders to abide by the Code of Ethics and good Electoral Conduct as provided for in paragraph 10 (C) of the Roadmap.

10. Today, all the political stakeholders reached another key milestone in this period of transition. Malagasy political stakeholders signed the Agreement on the Implementation Framework of the roadmap for ending the crisis in Madagascar. Key elements include the following:

1 November 2011 - Appointment of Prime Minister of Consensus
17 November 2011 - Appointment of members of the Transitional Government and Transitional Parliament
30 November - First Act of Parliament to Ratify the Roadmap
The Formation of a New National Independent Electoral Commission

SADC in consultation with the President of the Transitional Authority, will make an announcement of the process.

11. It is the hope and expectation of the Organ Troika that all Malagasy stakeholders will remain committed to, and abide by the principles of the Roadmap and that they will work assiduously to establish their institutions of transition reflecting the relevant provisions of the Roadmap.

12. Organ Troika encourages civil society to actively participate and continue to play a constructive role for the successful implementation of the Roadmap. We also encourage the media to responsibly disseminate all information relevant to the process. Troika therefore urges all the Malagasy stakeholders to work together and put the national interest of the whole country first, above the self interest of the individuals, and work towards reconciliation that will allow for a speedy return to constitutional normalcy.


13. SADC Organ Troika will continue to work with the International Community to support the aspirations of the Malagasy people in the process of returning the country to constitutional normalcy led by the SADC Mediation.

14. The Organ Troika will ensure that a SADC Liaison Office will be established by the first week of November to support the implementation process.

15. The Organ Troika will furthermore, establish a monitoring mechanism in collaboration with the Malagasy civil society to ensure that the transition process remains inclusive, consensual, credible, free and fair.

16. In conclusion, the Organ Troika and Mediation Team urge all Malagasy stakeholders to remain focused and committed to this process in returning the country to constitutional normalcy.

Issued by the Organ Troika Mission Antananarivo 14 October 2011

HAT et REPRESSION: Un NOTAM vise tous les passagers des vols pour Madagascar

La HAT et ses sbires (milices,etc.) demandent personnellement (sur boite email privé) à être informés des allers et venus à Madagascar, probablement pour faire de la répression. Encore une bavure d'abus de 'pouvoir'

1 Antananarivo FIC,ACC,COM - Madagascar émission du 14 octobre 2011
FMMMYNYX
(A0999/11 NOTAMR A0727/11
Q)FMMM/QXXXX///AE/000/999/1847S/04728E002
A)FMMM B)2011-10-14 07:55:00 C) 2012-01-14 23:59:00 EST
E)REMINDER ALL FLIGHTS TO MADAGASCAR HAVE THE OBLIGATION TO
COMMUNICATE THE LIST OF PASSENGERS 24 HOURS BEFORE THEIR
DEPARTURE TO THE FOLLOWING ADDRESSES:
-MADAGASCARBIA@ASECNA.ORG
-SPHANITR@GMAIL.COM
-GDPX@ACM.MG
-MFA.DIRDDL@YAHOO.FR
-BIAIVATO@GMAIL.COM
-SOLOFOZARY@YAHOO.FR
-RAZANAMAHASOA.CHRISTINE@YAHOO.FR
-MINISTER@MSI.GOV.MG
-DIRECTIONCIS28@YAHOO.FR
-MINISTER@MT.GOV.MG (IN ALL MINISCULE) IN THE 24 HOURS BEFORE
THEIR DEPARTURE - ALL MODIFICATION TO THIS LIST MUST BE
COMMUNICATED IN SAME WAY BEFORE TAKE-OFF ACFT ADDRESSES NOT
CONFORM CANCELLED THE FLIGHT

samedi 15 octobre 2011

GTT INTER GENEVE, INVITE CHEZ R F B (Radio Feom-Bahoaka) - Fenérive-Est

GTT RADIO RFB FENERIVE


COMMUNIQUE DU GTT INTER GENEVE


Malagasy Mandresy, Madagasikara Afaka
Peuple Malagasy Gagnant. Madagasikara Libre
Winner Malagasy People. Free Madagasikara
COMMUNIQUE
Après Prétoria, le GTT INTERNATIONAL – GENEVE demande une Transition sans Andry Rajoelina

Notre reconnaissance va d’abord à la Troïka de la SADC de ne pas avoir ménagé ses efforts dans la recherche de solution à la crise malagasy. En réunissant récemment les principaux acteurs de la crise à Prétoria, la Troïka a montré qu'elle a pris en main  la mise en application sur le terrain de la résolution de la crise et nous ne pouvons que nous en réjouir. Nous voyons en effet dans cette décision la concrétisation d'une de nos revendications à savoir, la mise à l'écart de M. Simao eu égard au manquement grave à l'éthique de la neutralité que lui et son équipe ont fait montre dans la gestion de la crise.

La Troïka a également confirmé sa ferme volonté d'appliquer les dispositions adoptées par les Chefs d’Etat et de Gouvernement à Sandton le 12 juin dernier, la seule voie possible menant à une sortie de crise durable pour le pays. Cette confirmation constitue un cinglant rappel à l'ordre adressé à  Rajoelina et son équipe afin qu'ils renoncent à leur unilatéralisme habituel et respectent les termes des Accords signés.

Nous demandons instamment à ce que des mesures d'apaisement soient prises notamment la libération de tous les prisonniers politiques, le retour sans conditions du  Président Marc RAVALOMANANA et de tous les exilés politiques ainsi qu’une signature au sommet d’une Feuille de Route acceptée par les quatre chefs de  mouvance.
Tous ces éléments concordent parfaitement avec la position ferme et intransigeante de l'Union Européenne récemment rappelée par les Présidents Baroso et Michel, respectivement Président de la Commission Européenne et Co-Président de l'Assemblée parlementaire ACP-UE, qui ont refusé d'accorder à Rajoelina la reconnaissance tant recherchée. La Résolution adoptée en juin 2011 a été très claire en refusant aux putschistes la légitimité d'organiser des élections ainsi que la possibilité de se présenter à l'élection présidentielle.

Le Président Louis Michel, quant à lui, a insisté sur la mise en œuvre rapide du plan de sortie de crise, laquelle passe par une rupture immédiate avec les pratiques unilatérales et par l’institution de nouvelles structures de transition conventionnelle de nature consensuelle et inclusive.

Il s’avère donc que Andry Rajoelina constitue le principal obstacle à toute recherche de solution à la crise et ce, depuis le début des négociations de Maputo 1 (août 2009) où, rappelons-le, il n’a pas hésité à renier par la suite au grand dam de la Communauté Internationale ses propres engagements. Cette attitude totalitaire est devenue le mode de fonctionnement du régime. Nous pensons notamment aux différents menaces et mandats d'arrêt délivrés à l'encontre des personnalités légalistes ou bien la main mise de la justice sur le système judiciaire en remplaçant récemment les juges et les procureurs. Une Transition sans Andry Rajoelina s’impose alors si on veut réellement aboutir à une solution durable mettant fin au calvaire quotidien du peuple Malagasy.

Nous appelons enfin les politiciens, les médiateurs et toutes les parties prenantes à la négociation à rester en parfaite cohérence avec les accords de Cotonou et les résolutions énoncées par la Communauté Internationale

GTT International Genève – Collectif de la Diaspora
15 rue des savoises
1205 Genève - SUISSE



vendredi 14 octobre 2011

HETSIKY NY MPITARIKA POSY SY SARETY - Antananarivo 14/10/2011


Antananarivo 14 oktobra 2011
Nanao fitokonana sy hetsika fanairana ireo mpitarika sarety sy posy eto an-drenivohitra izay nanamabarany ny fijaliana mianjady amin’izy ireo. Nanambara ihany koa izy ireo fa tsy manaiky izao fitondrana tsy ara-dalàna izao. Koa manoloana izany rehetra izany dia nilanja sorambaventy niainga avy any Antanimena ambany ka hatrany Analakely-Soarano izy ireo. Marihana fa notanisan izy ireo avokoa moa ny fahoriana mianjady sy ny voka-dratsin’ny fanonganam-panjakana nataon ireo milaza mpitondra mahefa ankehitriny. Nilaza koa izy ireto fa mbola hitohy ihany ny hetsika atao ary nataon’ izy ireo izao hetsika izao amin’ny fandalovan’ny iraky ny SADC sy TROIKA eto Madagasikara mba hanairana ny sehatra iraisam-pirenena amin’ny fijalian’ny Vahoaka Malagasy madinika. Ka manao antso avo sy vonjy izy ireo fa mizaka ny tsy eran’ny ainy ny Malagasy.





dimanche 9 octobre 2011

Sary RODOBE TOAMASINA - Asabotsy 08/10/2011

Album RODOBE TOAMASINA 08102011
RODOBE TOAMASINA 08102011 RODOBE TOAMASINA 08102011 RODOBE TOAMASINA 08102011 RODOBE TOAMASINA 08102011 RODOBE TOAMASINA 08102011 RODOBE TOAMASINA 08102011 RODOBE TOAMASINA 08102011 RODOBE TOAMASINA 08102011 RODOBE TOAMASINA 08102011 RODOBE TOAMASINA 08102011 RODOBE TOAMASINA 08102011 RODOBE TOAMASINA 08102011 RODOBE TOAMASINA 08102011 RODOBE TOAMASINA 08102011 RODOBE TOAMASINA 08102011 RODOBE TOAMASINA 08102011 RODOBE TOAMASINA 08102011 RODOBE TOAMASINA 08102011 RODOBE TOAMASINA 08102011

V O T Faritra Sambaina Manjakandriana - Vakinankaratra

Tafatsangana tamin'ny Asabotsy 8 oktobra 2011 teo ny VOT manohana an'i Atoa Filoha Marc Ravalomanana sy mitaky ny Ara-dalana ao amin'ny Faritr'i Sambaina - Manjakandriana. 
Mifameno indrindra koa amin'ny VOT Faritra Vakinankaratra-Antsirabe I  izay tafajoro tamin'ny Alakamisy 6 oktobra teo izany. Marihana fa niditra mivantana tamin'izany ny Filoha RAVALOMANANA nitafa sy nanome fanazavana momba ny fizotran'ny raharaham-pirenena toy ny mahazatra an'ireo vahoaka  mpitolona. 
Mitombo sy mihitatra hatrany ny "réseau" VOT manentana ny vahoaka Malagasy hijoro sy handray andraikitra eo anoloan'izao krizy mianjady amin'ny Firenena izao. 




samedi 8 octobre 2011

Communique du Co president de l'ACP UE


Louis Michel, Co-président de l'Assemblée parlementaire paritaire ACP-UE salue les efforts conjoints de l'Union Africaine et de la Communauté de Développement de l'Afrique Australe (SADC) pour qu'un régime de Transition réellement neutre, inclusif et consensuel soit mis en place à Madagascar dans les plus brefs délais.

07/10/2011
Louis Michel, Co-président de l'Assemblée parlementaire paritaire ACP-UE salue les efforts conjoints de l'Union Africaine et de la Communauté de Développement de l'Afrique Australe (SADC) pour qu'un régime de Transition réellement neutre, inclusif et consensuel soit mis en place à Madagascar dans les plus brefs délais.

En l’état de la situation politique, il note qu’eu égard à l’esprit et à la lettre de la Feuille de Route signée par certaines parties prenantes malgaches, mais pas encore par les quatre chefs de file des principales mouvances politiques du pays, l’instauration de cette Transition conventionnelle est actuellement rendue difficile du fait de certaines décisions unilatérales prises par les autorités de facto, notamment celles ciblant exclusivement le Président Ravalomanana.

Il regrette que les persécutions à l’encontre d’opposants et de personnalités politiques n’ont pas cessé, que la libération des prisonniers politiques n’est nullement programmée,  que les forces armées, souvent mêlées à des milices et à des formations paramilitaires, soient utilisées à des tâches de répression.

Il appelle à la mise en œuvre rapide du plan de sortie de crise, laquelle passe par une rupture immédiate avec les pratiques unilatérales et, simultanément, par l’institution des nouvelles structures de transition conventionnelle de nature consensuelle et inclusive.

Il rappelle que le respect des principes de consensualité et d’inclusivité vise à assurer à ladite Transition conventionnelle la neutralité et l’équilibre politique indispensables. A ces égards, la liberté de la presse, l’indépendance de la Justice, la neutralité des forces armées et la dissolution des milices et autres formations paramilitaires doivent faire l’objet de dispositions et de dispositifs précis.

Plus spécifiquement, il appelle à l’adoption dans l’urgence de mesures sans équivoques garantissant le retour sans condition et dans la sécurité des exilés politiques, notamment du Président Marc Ravalomanana et de l’ancien Président Didier Ratsiraka.

Il insiste sur la nécessité d’instaurer un climat d’apaisement et de confiance, de même que sur la nécessité de mettre fin aux souffrances du  peuple malgache, considérant en outre que l’Union Européenne est amenée à évaluer strictement l’état d’évolution politique interne à Madagascar, conformément aux dispositions de l’article 96 des Accords de Cotonou, avant d’envisager d’engager le dialogue politique avec les autorités devant être préalablement considérées comme légitimes.

Il recommande aux instances de l’Union Européenne d'engager un dialogue politique visant à la mise en œuvre des dispositions de la Feuille de Route conformément aux recommandations rappelées ci-dessus, et manifeste sa meilleure disposition auprès de l’Union Africaine et de la SADC pour leur prêter son concours dans cette mise en œuvre. Car, seule une Transition neutre, consensuelle et inclusive permettra non seulement de lancer sous l'égide et avec le soutien de la communauté internationale, un processus électoral transparent et indépendant menant à la tenue d'élections présidentielles démocratiques, mais aussi de favoriser le retour à la normalisation de la coopération entre les instances de l’Union Européenne  et Madagascar.


vendredi 7 octobre 2011

AMNESTY INTERNATIONAL DÉCLARATION PUBLIQUE

7 octobre 2011
Madagascar. Les droits humains doivent être au coeoeoeoeur de la feuille de route pour sortir de la crise Amnesty International demande aux autorités de transition malgaches de se soucier davantagedes violations persistantes des droits humains, et de veiller à ce que le respect et la protection de ces droits ainsi que la lutte contre l’impunité soient au centre de la mise en oeuvre de la feuille de
route de sortie de crise, signée par les dirigeants politiques malgaches le 17 septembre 2011.

Amnesty International craint que des membres des forces de sécurité malgaches, dont la police,la gendarmerie et d’autres organes créés par la Haute autorité de la transition (HAT) ne continuent à se rendre coupables de graves violations des droits humains, dont des exécutions extrajudiciaires, des actes de torture et des arrestations et placements en détention illégaux.

L’organisation est particulièrement préoccupée par les informations faisant état de l’exécution extrajudiciaire de délinquants présumés par des membres des forces de sécurité malgaches.
C’est le cas de trois personnes abattues le 8 septembre 2011 vers 10 heures du matin sur le boulevard de l’Europe à Antananarivo, la capitale, par des membres du Groupe d’intervention rapide (GIR), une unité de la police malgache. Des témoignages recueillis par des délégués d’Amnesty International à Antananarivo indiquent que le GIR a recouru à une force excessive contre ces trois hommes, qui n’étaient semble-t-il pas armés lorsque cette unité de police les a abordés et qui ne lui auraient opposé aucune résistance. Ils se trouvaient à quelques mètres des
policiers, qui ont ouvert le feu et les ont tués alors que, selon les déclarations de plusieurs personnes ayant assisté à la scène, ces agents auraient pu procéder à leur arrestation.

Amnesty International craint également qu’un chauffeur de taxi, Hajaharimananirainy Zenon,connu sous le nom de Bota, n’ait été torturé. Cet homme a été appréhendé par des membres de la Force d’intervention de la police (FIP) dans la nuit du 17 juillet 2011 dans le secteur de Vatobe-Ankasina, dans le quartier des 67 ha à Antananarivo.

Il a semble-t-il été torturé par la police et est mort en détention. Des membres de la FIP ont ensuite déposé son corps à la morgue de l’hôpital général d’Antananarivo dans la matinée du 18 juillet 2011.

L’organisation s’inquiète par ailleurs de l'arrestation et du maintien prolongé en détention sans
jugement d’opposants politiques, avérés ou présumés, à la Haute autorité de la transition.
Certaines personnes appréhendées en 2009 se trouvent ainsi toujours en détention sans avoir été
jugées. C’est le cas de Rakotompanahy Andry Faly, ancien stagiaire à la station de radio de
Malagasy Broadcasting System (MBS) – qui appartenait à l’ancien président, Marc
Ravalomanana –, arrêté avec trois autres employés de MBS à Antananarivo le 23 juin 2009 par
des membres de la Commission nationale mixte d’enquête (CNME), un organe spécialement créé par la HAT. Ces quatre personnes ont été placées en détention à la prison de sécurité maximale de Tsiafahy le 7 juillet 2009. En juillet 2011, Andry Faly a été transféré à la clinique de la prison centrale d'Antanimora, à Antananarivo, où il se trouvait toujours en septembre 2011 bien que ses problèmes de santé requièrent des soins adaptés. Les autorités judiciaires ont rejeté toutes ses
demandes de libération sous caution. Soupçonné d’avoir joué un rôle dans l’explosion de bombes artisanales dans divers secteurs d’Antananarivo à la mi-2009, il a été inculpé d'atteinte à la sûreté de l'État après son arrestation. Andry Faly était l’un des 18 détenus ayant mené une grève de la faim en détention en 2010 pour exhorter les autorités malgaches à organiser leur procès dans des délais raisonnables.

Les conditions de détention dans ce pays sont très dures et les droits des détenus ne sont pas respectés ni protégés. Les soins de santé, la nourriture et les installations sanitaires en détention sont insuffisants. Par exemple, quand les délégués d’Amnesty International se sont rendus à la prison centrale d’Antanimora à Antananarivo le 15 septembre 2011, les détenus étaient au nombre de 2 831 alors que cet établissement est censé en accueillir 800 maximum. La plupart
étaient en détention provisoire. Les femmes sont séparées des hommes, mais certaines d’entre elles sont incarcérées avec leur bébé ou leurs jeunes enfants, ce qui met leur santé en danger,
tandis que des détenues enceintes ne reçoivent pas les soins médicaux dont elles ont besoin. Les garçons mineurs sont incarcérés dans un établissement à part, mais les jeunes filles sont détenues au côté de femmes adultes.

Amnesty International demande aux autorités de transition malgaches de diligenter
immédiatement une enquête indépendante et impartiale afin de faire toute la lumière sur les circonstances dans lesquelles ces atteintes aux droits humains et d’autres ont été commises. Les conclusions de cette enquête doivent être rendues publiques.

Les membres des forces de sécurité malgaches et autres fonctionnaires ayant ordonné, cautionné ou commis des violations des droits humains doivent être traduits en justice. L’enquête doit par ailleurs recommander aux autorités des mesures visant à prévenir les violations des droits humains à l’avenir et à permettre
que les victimes puissent recevoir des réparations justes et adaptées.

L’organisation déplore par ailleurs les atteintes au droit à un procès équitable dans les cas impliquant des opposants à la Haute autorité de la transition ou des personnes appartenant ou soupçonnées d’appartenir au parti politique de l’ancien président Marc Ravalomanana.

Dans certains cas, les suspects ont été privés du droit d’être rapidement présentés à un juge ou d’être jugés dans des délais raisonnables ; dans d’autres, les accusés ont été privés du droit de se faire assister par un avocat.

Amnesty International est également préoccupée par le fait que certains organes, comme la Force d’intervention spéciale (FIS), effectuent des enquêtes, des arrestations et des placements en détention sans y être légalement habilités. L’organisation demande à la HAT de dissoudre immédiatement ces organes et de laisser les enquêtes sur les infractions pénales au système d’application des lois et au système de justice existants, en particulier à la police et au ministère
public.

Si Amnesty International prend note des évolutions importantes ayant eu lieu sur le plan politique, à l’instar de la signature de la feuille de route, elle regrette que celle-ci fasse peu de cas de la situation des droits humains dans le pays. L’organisation demande à toutes les parties impliquées
dans ce processus – dont les membres de la communauté internationale – de faire en sorte que le respect, la promotion et la protection des droits humains, ainsi que la lutte contre l’impunité pour les violations de ces droits aient une place de choix dans la mise en oeuvre de la feuille de route.

Afin de favoriser la promotion, la protection et le respect des droits humains à Madagascar pendant cette période de transition et au-delà, Amnesty International demande aux institutions de transition malgaches d’élaborer une véritable stratégie en matière de droits humains dans le cadre de la feuille de route.
Les autorités de transition doivent :
- affirmer publiquement leur engagement en faveur de normes internationales en matière
de droits humains, et mettre fin aux violations des droits humains que continuent à
commettre certains organes responsables de l’application des lois ;
garantir qu’une enquête prompte, approfondie et impartiale sera menée dans les
meilleurs délais sur l’ensemble des atteintes graves aux droits humains, et que celles-ci
donnent lieu à des poursuites devant un tribunal compétent, impartial et indépendant,
dans le cadre de procédures respectant l’équité en la manière et sans que la peine de
mort ne soit requise ;
veiller à ce que les victimes de violations des droits humains commises durant la crise politique puissent obtenir l’aide de la justice et se voir accorder des réparations, sous forme de restitution, de réadaptation, d’indemnisation et de garanties de non-répétition ;

prendre des mesures nécessaires pour s’assurer que la FIS et d’autres organes mis sur pied par la HAT soit dissous, et confier en conséquence leurs tâches à la police, à la gendarmerie et à l'armée nationale respectivement;

s’assurer que tout éventuel projet de loi d’amnistie ne couvre pas les crimes de droit international, que l'amnistie ne soit pas accordée aux auteurs présumés de violations des droits humains avant que les victimes n'aient obtenu justice en bénéficiant d’un recours utile, et qu’elle soit sans effet sur le plan juridique dans le cadre des procès intentés par les victimes faisant valoir leur droit à réparation ; avec le soutien de la communauté internationale, et en particulier du Haut-commissariat des Nations unies aux droits de l’homme, veiller à ce que la Commission nationale des droits humains dispose des ressources nécessaires et fonctionne efficacement.

Complément d’information
Le 17 septembre 2011, sous l’égide de la Communauté de développement de l'Afrique australe, les dirigeants politiques malgaches ont signé à Ivato, près de la capitale, Antananarivo, une feuille de route afin de trouver une solution à la crise politique que traverse leur pays. Cela a fait suite à plusieurs autres accords politiques ayant échoué, également signés par les politiciens malgaches
dans le but de sortir de la crise actuelle.

De graves violations des droits humains, dont des exécutions extrajudiciaires, ont été commises dans le contexte de cette crise politique. En février 2010, Amnesty International a publié un rapport intitulé Madagascar : un urgent besoin de justice (Index AFR 35/001/2010) revenant sur des violations des droits humains perpétrées dans le pays du début de la crise politique, en décembre 2008, à janvier 2010. Ce document indiquait que de graves atteintes aux droits humains étaient commises par des membres des forces de sécurité malgaches - y compris sous l’ancien président Ravalomanana -, qui jouissaient d’une impunité quasi totale tandis que leurs
victimes n’avaient pas accès à la justice, ni à des procédures équitables leur permettant d’obtenir réparation.

Une délégation d’Amnesty International a effectué une mission de recherche à Antananarivo du 9 au 22 septembre 2011. Les délégués ont constaté que la plupart des atteintes aux droits humains dénoncées dans les rapports précédents d’Amnesty International étaient perpétuées par des membres des forces de sécurité malgaches bénéficiant d'une impunité presque totale, et que les autorités n'avaient véritablement mis en oeuvre qu’un très petit nombre des recommandations
émises par l’organisation.

Les délégués d’Amnesty International ont pu rencontrer divers acteurs, dont des autorités nationales malgaches, et évoquer ces questions, ainsi que les résultats de leur mission, avec eux.

Ils ont rencontré le Premier ministre, la ministre de la Justice, la ministre des Affaires étrangères, le ministre des Forces armées, le ministre de la Sécurité intérieure, dont dépend la police, et le ministre de la Communication. La délégation a également dialogué avec des diplomates en poste à Antananarivo, des représentants de l’opposition politique, des avocats, des journalistes ainsi qu’avec des victimes de violations des droits fondamentaux.

Ils ont aussi participé à des réunions avec des membres du personnel des Nations unies et d’organisations non gouvernementales internationales et locales. Ils se sont par ailleurs rendus à la prison centrale d'Antananarivo.

MADAGASCAR: Communiqué de GTT International

COMMUNIQUE DE GTT INTERNATIONALE

Lettre ouverte à la SADC et à la Communauté Internationale
MADAGASCAR

Nous demandons le retour aux dispositions originales de SANDTON, la suppression de la Présidence de la Transition, et du parlement de transition

Nous, GTT International Genève, réitérons notre désaccord avec une Feuille de Route signée à la hâte la nuit du 16 Septembre dernier comme toute forme de Transition qui n'appliquerait pas à la lettre les décisions des Chefs d'Etat réunis à Sandton le 12 juin 2011 concernant la crise malgache et notamment le retour sans condition du Président Marc Ravalomanana et de tous les exilés politiques.

Actuellement, force est de constater que la suite des événements a montré une toute autre pratique. Ceci amène vers les constats suivants:

la sortie de crise est loin d'être acquise avec le putschiste Rajoelina comme *Président * de la Transition. Il continue de composer unilatéralement et bafoue dès le lendemain tout accord signé par lui même ou par sa mouvance.

-La France continue de soutenir et piloter ouvertement le régime putschiste

-Il reste encore une centaine des prisonniers politiques,

-Le retour des exilés politiques reste soumis à des conditions inacceptables,

-Le pays continue d'être la proie de voyous qui pillent impunément.

Rappelons que le Parlement Européen a pris dès le départ nettement position contre le régime putschiste en écartant toute reconnaissance mais aussi en refusant à Rajoelina la légitimité d’engager des élections en affirmant que "les autorités qui ont pris le pouvoir en bafouant la Constitution ne sont pas habilitées à les [élections] organiser".

De même, l’Union Européenne a manifesté à maintes reprises sa « position ferme en ce qui concerne Madagascar » et «prévient contre toute décision qui s’écarte de la voie consensuelle et inclusive».

Aussi, nous proposons, pour une sortie de crise crédible et menant vers des élections libres et transparentes :

-le retrait de la France dans tout processus de négociation,

-le changement de l'équipe de médiation de la SADC,

-le retour et l’application des dispositions originales décidées à Sandton

-la suppression de la fonction de Président de la Transition et de celle des 500 membres du parlement de transition qui ne présentent aucune utilité pendant une période de transition car ils n'ont aucune plus-value dans l'organisation des élections sauf de perpétuer la bagarre des postes,

- la mise en place d'un Gouvernement de Transition constitué d'une équipe réduite de techniciens dont la mission se limiterait à la gestion des affaires courantes et à l'organisation rapide des élections libres et transparentes et ce, avec la contribution de l'armée, la gendarmerie et la police qui doivent être au service du peuple,

- le retour sans conditions du Président RAVALOMANANA et de tous les exilés politiques

- la libération sans conditions ni délais des prisonniers politiques.

Bien entendu, les sanctions Internationales doivent être maintenues, tant que règne l'unilatéralisme et le non respect de la démocratie et tant que l'ordre et la liberté ne seront à nouveau présents dans la vie quotidienne du peuple malgache.

GTT International Geneve, Collectif de la diaspora malagasy
15 rue des savoises
1205 Geneve
collectifgtt@gmail.com

Le GTT INTERNATIONAL, collectif de la diaspora malagasy, dont le siège est à Genève (CH), poursuit un double objectif: la restauration de l'Etat de droit et le rétablissement de la Démocratie à Madagascar. Il prône et oeuvre pour la liberté d'expression, la prise de conscience citoyenne et la mise en place d'une vraie démocratie dont l'exigence première est la tenue d'un processus électoral inclusif, libre et transparent ".