jeudi 22 décembre 2011

GTT International Genève Toamasina “Marc Ravalomanana no vahaolana”

22/12/2011
Tsy tara amin’ny fivoaran’ny toe-draharaham-pirenena ny fikambanana GTT International Genève sampana Toamasina.
 Manoloana ny fanambarana nataon’ny Filoha Marc Ravalomanana ny amin’ny tsy maintsy hodiany eto Madagasikara, dia efa mivonona tanteraka amin’izany ireo tanora Gasy Tia Tanindrazana. Nisy ny fivoriana nataon’izy ireo ny talata 20 desambra teo niaraka tamin’ny solontenan’ny mpikambana avy ao Analanjirofo. Nisy ny toromarika nomena ireo GTT ao Fenoarivo-Atsinanana, mba hanentana hatrany ireo tanora any amin’ity Faritra ity hiomana amin’ny fitsenana ny Filoha Ravalomanana. Nanambara ireo mpitarika ny fikambanana GTT International Genève Toamasina fa vonona hatrany amin’ny fotoana hahatongavany eto Madagasikara. Marihina fa misy amin’ireo andian-tanora mivondrona ao anatin’ny GTT International Genève no nanohana an’i Andry Rajoelina tamin’ny 2009 ireny, fa noho ny fahatsapana fa tsy nitondra fanovana ity fitondrana ity fa fandrobana dia tapa-kevitra sy resy lahatra fa mila averina eo amin’ny Fitondrana ny Filoha voafidim-bahoaka, Marc Ravalomanana.
Nanamarika koa izy ireo fa efa tsy mahafehy ny zava-misy eto Madagasikara ny FAT porofon’izay ny zava-misy ankehitriny. Ny filoha Marc Ravalomanana mody an-tanindrazana no vahaolana sy hisian’ny fitoniana politika, hoy hatrany ireo mpikambana ao anatin’ny GTT International Genève sampana Toamasina ireto.
Rakoutou

http://tiatanindrazana.com/pages/modules.php?id=6252&idcat=2


Vaovao RNA Toamasina - Talata 21/12/2011

Vaovao RNA TOAMASINA Mardi 21 Déc 2011 à 21 H



mardi 20 décembre 2011

NOTES de la C N O S C sur le GUNT et la Communauté Internationale

COORDINATION NATIONALE DES ORGANISATIONS DE LA SOCIETE CIVILE 

CNOSC
Immeuble des Pères Carmes - Tsiadana
101 ANTANANARIVO - MADAGASCAR
Email: cnosc.mada@gmail.com



LE GOUVERNEMENT D’UNION NATIONALE




La Feuille de route signée le 16 septembre 2011 prévoit notamment aux points 1, 2, 4, 5 et 6 la mise en place d’un Gouvernement d’Union Nationale de Transition consensuel et inclusif pour un processus de Transition neutre.
Ce Gouvernement a pour mission principale, en plus de la gestion des affaires courantes du pays, d’instaurer un climat politique serein et apaisé afin de pouvoir organiser des élections libres, crédibles et transparentes.
La nomination du Premier Ministre de consensus, Omer BERIZIKY, candidat proposé par l’ancien Président de la République Albert ZAFY, quoique secrétaire général adjoint du Leader FANILO, parti politique membre historique de la MOUVANCE Andry RAJOELINA, a fait naître beaucoup d’espoir dans les divers milieux politiques du pays.
Cependant, malgré les efforts de consultation et de dialogue déployés par le Premier Ministre lors de la formation du Gouvernement, le Président de la HAT a usé et abusé du pouvoir de nomination que lui reconnaît imprudemment la feuille de route pour se tailler la part du lion :
·         13 ministres membres du Gouvernement précédent nommé par lui et dirigé par Camille VITAL ont été reconduits dont la majorité occupe des portefeuilles  importants : le Vice-Premier Ministre chargé du Développement et de l’Aménagement du Territoire, le Ministre des Finances et du Budget, la Ministre de la Justice, le Ministre des Forces Armées, le Secrétaire d’Etat chargé de la Gendarmerie, le Ministre de l’Intérieur, le Ministre des Affaires Etrangères (anciennement ministre de l’Economie), le Ministre des Transports, le Ministre des Postes, des Télécommunications et Nouvelles Technologies, le Ministre de l’Eau, le Ministre de la Communication, le Ministre de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle (ancien Ministre des Sports) et la Ministre de la Promotion de l’Artisanat (Ancienne Ministre de la Culture et du Patrimoine);
·         La ministre de la Population, épouse d’un membre influent du CST très proche d’Andry RAJOELINA, a été nommée à la place de sa nièce décédée, à la demande expresse de la famille de la défunte;
·         Aux deux mouvances, à savoir celles d’Albert ZAFY et de Marc RAVALOMANANA, et au parti Monima, il est octroyé 13 ministères de moindre envergure ;
·         Les 8 ministères restants sont revenus à des groupements proches de la Mouvance Andry RAJOELINA qui ont participé au gouvernement précédent de Camille VITAL ;
·         Les partis politiques favorables au PHAT totalisent ainsi 22 ministères sur 35.


En résumé, le présent Gouvernement dit d’Union Nationale demeure constitué sur la même base que celle du Gouvernement précédent de Camille VITAL. Il ne reflète en rien un partage « juste et équitable » des postes tout autant qu’elle ne résulte d’un dialogue constructif entre les parties prenantes.1 La Mouvance Andry Rajoelina, formellement dissoute, mais survivant sous la forme de divers groupements apparemment indépendants, exerce, à bon compte, une domination incontestable sur le Gouvernement.

Par ailleurs, une mesure préalable, à savoir, l’adoption d’un Code d’Ethique et de Bonne Conduite Politique, a été passée sous silence2 durant la formation du Gouvernement actuel.


En conclusion, aux yeux de la majorité des Organisations de la Société Civile, les principes de consensualité, d’inclusivité et de neutralité ont été escamotés, encore une fois, dans la formation du Gouvernement dit d’Union Nationale qui n’est ni neutre ni consensuel ni inclusif. Cette situation résulte de la primauté accordée par la Feuille de Route à Andry RAJOELINA : elle lui a permis d’agir à sa guise dans la formation du gouvernement et lui laisse toute latitude pour interpréter la feuille de route à sa façon. Il y a lieu de craindre que la persistance d’une telle pratique éloigne toute perspective favorable à une transition apaisée et efficace.


Antananarivo, le 15 décembre 2011



Lalao RANDRIAMAMPIONONA
André RASOLO
Aristide VELOMPANAHY
Serge ZAFIMAHOVA


________________________________

1. Les points 1 et 6 de la Feuille de Route recommandent respectivement :
  •   -  « la continuation du dialogue malgacho-malgache pour la formation du Gouvernement d’Union Nationale de Transition » ;
  •   - Aux « Président de la Transition et au Premier Ministre de consensus de s’engager à opérer une allocation juste et équitable des portefeuilles ministériels en respectant les critères de provenance politique, de représentation de genre et d’équilibre régional »

 2.  Le point 21 de la Feuille de Route précise que « les Acteurs Politiques parties prenantes s’engagent à adopter sans délai un Code d’Ethique et de Bonne Conduite pour régir les activités politiques pendant la période de transition et ils s’engagent également à respecter ce code »







Note sur la Communauté Internationale



Officiellement le Groupe International de Contact (GIC) et la SADC sont les organes de médiation pour la recherche de sortie de crise malgache. Ceux-ci ont introduit avec les Nations Unies les principes de consensualité, d'inclusivité et de neutralité dans la gestion de la Transition. Cependant, force est de reconnaître que des pays et organismes étrangers sont en train de biaiser quant à l'application de ces principes qu'ils ont eux mêmes établis.

Faute d’un cadre effectivement consensuel et inclusif issu d’une large consultation entre non seulement les principaux acteurs politiques mais aussi les acteurs de la Société Civile, pourquoi ces pays et organismes étrangers s’acharnent-ils à construire l'avenir de Madagascar sur un terrain marécageux ? Il est difficile de répondre à cette question sans situer leurs initiatives dans un contexte global de géopolitique. Leur relation avec le régime de la Transition repose sur des rapports d'intérêt et non de droit.

Le dossier pétrolier, l'exploitation minière et le commerce des bois de rose en sont des exemples flagrants. La Banque Mondiale, dans son rapport N°54 277-MG de décembre 2010, a révélé que, rien qu'en 2009, Madagascar a exporté 1.211 conteneurs de bois de rose soit une valeur de 175,8 millions de $. Des multinationales, des puissances étrangères et des affairistes de tous bords ont trouvé une aubaine auprès du pouvoir de la Transition où le fonctionnement d'un Etat de droit est bloqué. Les chancelleries à Antananarivo en savent quelque chose.

C'est dans cette logique que la loi du plus fort provoque à Madagascar l'insécurité à tous les niveaux. Récemment des agents de police, révoltés contre le jugement du tribunal au sujet de leur collègue, sont allés jusqu'à abattre le juge. Violation des droits humains jamais vue dans un Etat de droit. L'anarchie actuelle favorise, à l'échelle internationale, la corruption et le développement des affaires douteuses.

On est d'autant plus inquiet quand on analyse l'action de certains Chefs d'Etat étrangers durant le printemps arabe et la crise ivoirienne. La politique intérieure et les intérêts économiques de leur pays ont dicté en priorité leurs actions. La CNOSC attire l'attention sur ces manœuvres occultes au profit des intérêts machiavéliques, au détriment de l'application intégrale, juste et équitable de la feuille de route.

A la surprise générale, faut-il rappeler que la feuille de route rédigée par les experts de la SADC a évité de prendre en compte les décisions des Chefs d’Etat de la SADC lors de leur réunion au sommet à Sandton ? Pourquoi ? Plus tard, la TROIKA de la SADC a essayé de la corriger à la va-vite sans pouvoir lever totalement tous les points en contradiction avec les décisions de Sandton. Dans son contenu, la feuille de route porte en elle-même le germe du conflit.

Tous les médiateurs internationaux successifs dont le Président Chissano, le Dr Salomaõ et le Dr Simaõ n’ont pas sérieusement cherché à s’appuyer sur la structure locale de médiation. Ils ont ainsi donné aux peuples malgaches l’impression que leur souveraineté leur échappe.

A présent, si le GIC et la SADC veulent sincèrement accompagner Madagascar à trouver une solution durable de sortie de crise, il leur faut reconnaître et appuyer le dialogue malgacho-malgache, début du processus du grand pardon et de la réconciliation nationale. Laisser aux Malgaches la possibilité de s'approprier la solution de leur crise. Agissons ensemble sans chercher ni à exclure, ni à imposer. Telles sont les conditions nécessaires susceptibles de créer un environnement satisfaisant en vue d’organiser des élections justes et crédibles.


Antananarivo, le 15 décembre 2011


Lalao RANDRIAMAMPIONONA
André RASOLO
Aristide VELOMPANAHY
Serge ZAFIMAHOVA

samedi 17 décembre 2011

Lettre ouverte à la Communauté Internationale - Madagascar : otage de Rajoelina


Malagasy Mandresy, Madagasikara Afaka
Peuple Malagasy Gagnant. Madagasikara Libre
Winner Malagasy People. Free Madagasikara

Lettre ouverte à la Communauté Internationale
 Madagascar : otage de Rajoelina


Malgré l’optimisme affiché par la Communauté Internationale pour une sortie de crise positive, optimisme illustré par les dernières mesures prises par l’Union Européenne, force est de constater que la Feuille de Route signée le 17 septembre 2011 connaît de grandes difficultés dans sa mise en œuvre car M. Rajoelina ne cesse de la violer délibérément depuis le choix du Premier Ministre présenté comme celui de consensus pourtant, M. Beriziky est au contraire issu de la mouvance Rajoelina. Les dernières évolutions de la situation politique à Madagascar montrent que la HAT persiste non seulement dans son unilatéralisme mais aussi dans le renforcement des actes répressifs rendant la situation insoutenable pour la population. Les faits suivants attestent cette affirmation :
  • l'insécurité est quotidienne. Récemment, les forces de l'ordre qui doivent protéger les citoyens, sont elles-mêmes auteurs de meurtres en tuant délibérément deux personnes dont un magistrat de la ville de Toliara, le juge Rehavana,
  • hausse spectaculaire de la mortalité qui est la conséquence d’un état d’appauvrissement de la population en proie à la malnutrition et aux manques de denrées de première nécessité,
  • les médias sont toujours bâillonnés avec la menace de fermeture qui pèse sur une quinzaine de presse écrite et audio-visuelle dont TV Plus, Space Radio et La Gazette,
  • Plusieurs détenus politiques se plaignent d’actes de tortures. D’ailleurs, un officier, témoin clé du coup d'état et de la tuerie du 7 février 2009 se trouve entre la vie et la mort pour tortures corporelles voire empoisonnement selon sa famille. Son codétenu est également admis à l’hôpital.
Bref, aucune des mesures d'apaisement mentionnées dans la feuille de route n'a été mise en place.
  • Le sort des exilés reste incertain comme c’est le cas notamment du Président élu Ravalomanana qui est continuellement frappé d'interdiction d'embarquer(NOTAM),
Rappelons que tous les ministères de souveraineté du pseudo gouvernement de consensus nouvellement formé restent entre les mains de la mouvance putschiste notamment la Justice, les Finances, l'Intérieur, les Affaires étrangères et l'Armée. Et que les deux tiers des ministres ont participé aux pillages des biens publics et au détournement de fonds qui minent toujours le pays, certains d’entre eux sont d’ailleurs sous le coup de condamnation judiciaire.

Par ailleurs, l’unilatéralisme est également de règle au sein du Parlement de Transition où l'opposition n'occupe que 10% à 15% des sièges sans oublier le népotisme ambiant qui y règne (couples, beaux-parents, neveux et nièces).

Au vu de ces éléments,

Nous appelons la Communauté internationale à ne pas se précipiter pour accorder une quelconque reconnaissance à ce régime voyou qui continue à mener le pays vers une crise profonde et un désastre socio économique sans précédent.

La SADC, la Troika et plus généralement la Communauté internationale  ferment-ils les yeux devant l'insoutenable ingérence de la France ?  Quand Rajoelina  déclarait à la presse, après l'entretien qu'il venait d'avoir avec M. Sarkozy: "la France est notre avocat auprès de la Communauté internationale", n'est-ce pas une insulte à l'égard de la SADEC qui représente l'Union africaine et l'ONU concernant le cas Madagascar?"

Nous demandons à la Communauté Internationale, en tant que garant de la mise en œuvre de la Feuille de Route, d’être cohérente par rapport aux engagements qui lui incombent et d’apporter les corrections nécessaires qui s’imposent car il est clair qu’on assiste à une dérive vers un régime unilatéral encore plus flagrante. Le renforcement notamment des sanctions individuelles à l’encontre de  Rajoelina et consorts fait partie intégrante de ces engagements.

 Si la Feuille de Route n'est pas appliquée dans son intégralité, non seulement un engagement plus dur de notre part est à prévoir mais nous appellerons aussi les membres de la mouvance Ravalomanana à quitter sans délai son adhésion à ce Gouvernement de transition, reflet d'un autoritarisme, voire d'une dictature soutenue par la France qui ne dit pas son nom "la françafrique".
Nous sollicitons enfin le soutien de la Communauté Internationale pour la tenue d’un Sommet des quatre Chefs d’Etat, largement appuyé par la coalition des sociétés civiles et les deux grands partis de l’opposition afin de garantir une vraie démarche consensuelle pour la recherche d’une solution réelle et durable à la crise.




GTT INTERNATIONAL GENEVE – Collectif de la Diaspora
15, rue des Savoises
Genève - Suisse



mercredi 14 décembre 2011

Mitsangana, Mijoroa isika Manankasina

Hira atolotra antsika rehetra avy amin'ny namana iray.
Tsy maintsy mandresy ny Tolona. Masina ny Tanindrazana 


Mifohaza--V.h.f - YouTube





mardi 13 décembre 2011

12/12/2011 – Tsingerin-taona nahaterahan’ny Filoha Ravalomanana : Hetsika nataon’ny V O T


Niditra mivantana tamin’izany ny Filoha ary nisaotra sy nankasitraka ny vahoaka Malagasy tsy ankanavaka ny tenany amin’izao fankalazana izao. Nitondra fankaherezana ho an’ny mpiray Tanindrazana rehetra ihany ko aizy ary tsy nohadinoiny ny nanentana sy nanamafy ny fifankatiavana araky ny soatoavina maha malagasy sy ny fifampitokisana satria ny tanjona, hoy izy dia ny hamoaka haingana sy ny hivahan’ny olana amin izao krizy izao fa mijaly tokoa ny vahoaka.  Nilaza koa izy fa manao izay ho afany sy azony atao amin’ny fitadiavam-baha-olana ary nanainga ny Malagasy izy hatoky azy amin’izany.
Momba ny fodiany an-Tanindrazana dia nambarany fa ao anaty tondrozotra izay efa vita sonia izany ary tsy maintsy ho tanteraka.
Nofaranany tamin’ny firariantsoa sy ny fampaherezana ireto mpitolona mahery fo hanohy hatrany ny tolona ny laha-teny nataony.
Taorian’izany dia niroso tamin’ny fizarana ireo fanomezana ho an’ny be antitra zokiolona mpitolona mahery fo ny mpiandraikitra. Teo koa ny fanomezana fanampiana  ireo olona sahirana sy mananon-tena ary ireo fianakavian’ny gadra izay mbola any amponja . Nozaraina tamin’izany moa:
  •          vary 1kg,
  •          voa maina 2 kapoaka,
  •          lamba fitafy,
  •          ary vatomamy sy mofomamy (biscuit) ho an’ny rehetra tonga nanatrika.

Manaraka izany  dia noraisina tao koa ireo olona 2 lahy izay vao nivoaka ny fonja tamin’ny faran’ny herinandro teo rehefa notazonina tany amponja nandritra ny 2 taona sy 4 volana.

Marihana farany fa tsy ny V O T Iarivo ihany no nanamarika izao andro izao fa nihetsika ihany koa ireo V O T any amin’ny faritra  ary samy nanao hetsika sosialy toy izao avokoa.

MITOHY HATRANY NY TOLONA, hoy izy ireo



lundi 12 décembre 2011

Au fait, qu’est-ce qu’on fête ?


lundi 12 décembre 2011, par Ndimby A.

Officiellement, Antananarivo a eu droit à un feu d’artifice géant et à un podium pour fêter la Quatrième République. Mais la vraie raison, c’était pour marquer la semaine durant laquelle Monsieur Rajoelina a été reçu par le Président Sarkozy au Palais de l’Élysée. Le régime hâtif jette le peu d’argent public disponible par la fenêtre en faisant feu de tout bois dans des artifices inutiles : comportement immature, choquant, et infantilisant pour le peuple. Quelle incohérence de voir quelqu’un qui a fait un coup d’État en fanfaronnant le principe de souveraineté nationale, pour montrer ensuite tant de joie enfantine et de fierté d’avoir été reçu par le Président de l’ancienne puissance coloniale. Mais là encore, dans cette question de souveraineté nationale, et pas plus qu’en matière de sauvegarde des intérêts nationaux, de la démocratie et de la bonne gouvernance, Andry Rajoelina n’a jamais été capable de dépasser le stade des effets d’annonce.
De plus, le feu d’artifice de ce week-end pour fêter la Quatrième République a été organisé dans un contexte tout à fait inapproprié, avec les événements qui se sont déroulés à Toliara vendredi dernier. Des policiers y ont assiégé la prison pour réclamer la libération d’un des leurs, emprisonné après avoir été condamné par le tribunal à 5 ans de prison pour avoir vendu son arme à des bandits. Les actes de violence perpétrés par ces policiers dans leur rébellion ont entraîné le décès d’un magistrat, ce qui a mis le Syndicat des magistrats en grève. Pendant ce temps, RFI annonce que le policier serait libéré ce lundi par le Ministère de la justice. Telle est donc cette Quatrième République qui a droit à des feux d’artifice : celle d’un État défaillant dans lequel les actes de rébellion contre l’autorité officielle se multiplient ; où ce sont les mutins qui obtiennent raison ; et où ce sont les trafiquants d’armes qui se permettent d’ouvrir leur grande gueule.

Panem et circenses

« Du pain et des jeux de cirque » est une formule connue depuis l’époque des Romains pour anesthésier la capacité d’analyse, voire de réaction du peuple. Le seul problème, c’est qu’à Madagascar, il y a de plus en plus de jeux de cirque, et de moins en moins de pain. Amuser la foule ; dépenser de l’argent qui aurait été utile ailleurs en période de crise ; jeter de la poudre aux yeux avec des podiums et des feux d’artifice pour faire oublier le marasme économique dans lequel nous a plongés le coup d’État : cela est une décision tout à fait conforme à une gouvernance de DJ, et représente une insulte jetée à la face des Malgaches qui souffrent de cette crise née de l’ambition débridée de Rajoelina. Mais effectivement, cela ne concerne pas ceux qui peuvent acheter des Hummer ; exporter en douce des containers de bois de rose ; acheter des villas de luxe à Madagascar et à Maurice ; et racketter tout ce qui bouge à tous les niveaux. Normal donc que les fozacrates fassent la fête et tirent des feux d’artifice. Mais ils auraient au moins dû avoir la décence d’attendre le prétexte de Noël, au lieu de se précipiter hâtivement sur un motif bidon. Mais étaient-ils capables d’agir autrement ? On ne va pas s’attendre à ce qu’un cactus donne naissance à des kiwis.
D’ailleurs, pour en revenir au prétexte officiel qui serait le premier anniversaire de la Quatrième République, je serai assez intéressé qu’un griot hâtif m’explique ce que l’on fête vraiment. Le Chef d’État est toujours de transition ; le Gouvernement d’Union nationale (le vrai, pas celui du Camille qui se prétendait vital pour la vie de la nation) n’est en place que depuis un mois ; le Parlement vient d’être recomposé avec des parlementaires nommés et non pas élus ; et il n’y a pas de perspectives d’élections avant le second semestre 2012… Conclusion : quelque part, c’est la transition vers la Quatrième République qui commence enfin, et certainement pas cette nouvelle version de la République. Un an après ce référendum constitutionnel du 17 novembre 2011 que le Comité national d’observation des élections (CNOE) a par ailleurs qualifié de « pire élection qu’il ait eu à observer », aucune institution de la Quatrième République n’est en place. Et « on » se permet de faire un feu d’artifice ?
Maintenant, pour parler du prétexte officieux, qui est l’accueil du putschiste de l’Océan indien au Palais de l’Élysée, et son corollaire qui est la reconnaissance internationale, ce sont sans doute des faits politiques majeurs, n’en déplaise à ceux qui continuent de refuser d’avoir les yeux en face des trous. Ils vont en effet bâtir une tendance internationale de plus en plus favorable au régime de transition. Le Conseil pour la paix et la sécurité de l’Union africaine a ouvert le bal en exprimant jeudi dernier « son intention de lever la mesure de suspension de la participation de Madagascar aux activités de l’Union africaine (…) », et en demandant à la communauté internationale et aux partenaires bilatéraux et multilatéraux d’appuyer les institutions de transition de Madagascar. La communauté internationale qui n’attendait que ce signe de dégel des organisations africaines, ne va pas se faire prier deux fois. Sans activités d’aide au développement, les organismes oeuvrant dans ce domaine ne peuvent justifier leur présence, et les chefs de missions diplomatiques ne peuvent faire ce qu’ils aiment : parader devant la presse et se faire prendre en photo à Iavoloha ou Mahazoarivo, pour donner l’impression qu’ils sont des gens importants.
Il y a un an, dans « Réalisme amer », votre serviteur lançait un avertissement : « une partie de la communauté internationale se prépare à franchir un pas pour considérer le référendum comme un fait acquis malgré ses lacunes, et appuyer les élections restantes, avec en contrepartie un certain nombre de conditions. (…) Cela est l’illustration parfaite de la technique de « la carotte » et « du bâton » (…). Surtout que parmi les carottes, il y a quelque chose qui va énormément plaire à Andry Rajoelina : le droit de représenter Madagascar sur la scène internationale, autrement dit d’aller parader dans les sommets internationaux pour être pris en photo avec Obama, Medvedev, Sarkozy, et se croire enfin devenu un grand de ce monde ». À chacun de prendre le recul avec ce qui s’est passé depuis ces lignes.
En tous cas, depuis 2009, les bidasses hésitent de moins en moins à montrer que leurs kalachnikovs leur servent de cervelle. Les affaires de location d’armes de guerre impliquant des membres des forces de l’ordre ne cessent de défrayer la chronique. Question pour les griots hâtifs : quel est celui qui a amplifié le désordre dans la caboche des bidasses, en faisant organiser la mutinerie du CAPSAT, et en pérorant dès la fin du mois de janvier 2009 que désormais, ce serait lui qui commanderait aux militaires et aux policiers, alors qu’il y avait encore un pouvoir légitime et légal en place ? De la mutinerie du CAPSAT en mars 2009 à celle des policiers du commissariat de Mahamasina il y a quelques semaines, jusqu’à ces événements de Toliara, l’autorité du Grand Hâtif sur les forces de l’ordre tient de la farce. C’est le retour de la Loi de la jungle, grâce à laquelle règnent les détenteurs des armes : la démonstration du failed state anticipé dans l’éditorial du [22 octobre 2009-12931] se fait jour après jour. Car un failed state, c’est tout simplement un État qui n’arrive plus à faire respecter son autorité, ni à fournir les prestations auxquelles les citoyens ont droit et pour lesquelles ils payent des impôts ou des factures. Cela va de la sécurité à la fourniture de l’électricité et de l’eau potable. Et pendant ce temps, les groupes mafieux proches du pouvoir s’en donnent à coeur joie.
Ainsi, alors que les délestages se marient au quotidien avec les actes de banditisme, Andry Rajoelina a l’outrecuidance d’organiser des feux d’artifice. Mais finalement, rien d’étonnant à cela : quand un DJ arrive à s’imposer à la tête de l’État par la force et à s’y maintenir par la répression, on ne peut s’attendre à rien d’autre qu’à des spectacles et du théâtre, afin de maquiller la réalité derrière des actes superficiels et des feux qui méritent leur appellation d’artifices. La gestion de l’État devient alors une tragi-comédie quotidienne.
Mais apparemment, la situation dans laquelle le régime hâtif a plongé les Malgaches ne semble pas gêner plus que cela la communauté internationale, qui s’apprête à avaliser cette farce. Par conséquent, il est utile de rappeler ceci à Nicolas Sarkozy et son suppôt Jean-Marc Châtaignier, et de manière générale aux apparatchiks de l’Union africaine, de la SADC, du Fonds monétaire international, de la Banque mondiale, de l’Union européenne et des autres pseudo-garants de l’ordre international : c’est une administration défaillante, marquée par les trafics, la corruptions et l’incompétence qu’ils s’apprêtent à cautionner par leur reconnaissance aveugle, motivée non pas par la conviction, mais par la lassitude. Car sans doute, le principal message de l’accueil de Monsieur Rajoelina à l’Élysée est bien un encouragement pour que le DJ persévère dans ses erreurs et ses bêtises. Alors, il ne faudra pas faire semblant de s’étonner si les bricolages foireux de cette sortie de crise forcée ne font que planter les germes de la crise suivante.



dimanche 11 décembre 2011

GTT INTER GE: Invité sur Radio RNA Toamasina

Le GTT INTER GE  a été l'invité de l'émission "Volagno ny marina" sur Radio RNAToamasina ce samedi 10/12/2011. C'est une émission politique hebdomadaire qui, à travers les invités, apporte analyse, réflexion et éclairage sur les actualités politiques nationales. 

Volagno Ny Marina Sam 10 Déc 2011


vendredi 9 décembre 2011

Communiqué : 6ème réunion consultative du Groupe International de Contact sur Madagascar (GIC-M)

Publié le Vendredi 9 décembre 2011 à 15:06
6ème réunion consultative du Groupe International de Contact sur Madagascar (GIC-M)

COMMUNIQUÉ

1. À l’initiative du Président de la Commission de l’Union africaine (UA), Dr Jean Ping, et dans le cadre des efforts visant à accélérer le processus de sortie de crise à Madagascar, le Groupe international de contact sur Madagascar (GIC-M) a tenu sa 6ème réunion à Addis Abéba, le 8 décembre 2011, sous la présidence de l’Amb. Ramtane Lamamra, Commissaire de l’UA à la Paix et à la Sécurité. Outre l’UA, cette réunion a regroupé les représentants des pays et organisations ci-après: le Zimbabwe, au nom du Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’UA, les membres africains et les membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies (Afrique du Sud, Gabon, Nigeria, Chine, États-Unis, France, Fédération de Russie et Royaume-Uni), d’autres partenaires de Madagascar, à savoir l’Allemagne et le Japon, ainsi que la Commission de l’Océan Indien (COI), le Marché commun de l’Afrique orientale et australe (COMESA), les Nations unies, l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) et l’Union européenne (UE).

2. La réunion s’est déroulée dans un contexte marqué par des avancées significatives dans le processus de sortie de crise à Madagascar. Les délibérations ont eu lieu à la lumière de la communication faite par M. Marius Fransman, Vice-Ministre des Relations internationales et de la Coopération de la République de l’Afrique du Sud, Président du Comité ministériel de l’Organe de la Troïka de la SADC et Envoyé spécial du Président Jacob Zuma pour Madagascar, et du communiqué de la 303ème réunion du CPS, tenue le 8 décembre 2011, ainsi que des informations dditionnelles fournies par le Ministre des Affaires étrangères du Gouvernement d’union nationale de Madagascar et les autres acteurs internationaux concernés.

3. Après avoir passé en revue l’évolution de la situation à Madagascar depuis sa 5ème réunion, tenue à Addis Abéba le 18 février 2010, le Groupe s’est félicité de l’évolution positive de la situation, en particulier la signature, à Antananarivo, le 16 septembre 2011, de la « Feuille de route pour la sortie de crise à Madagascar », suivie, le 14 octobre 2011, de celle du Cadre de mise en oeuvre de ladite Feuille de route, ainsi que la nomination d’un Premier ministre de consensus, en la personne de M. Jean Omer Beriziky, et la formation d’un Gouvernement d’union nationale, la mise en place du Conseil supérieur de Transition et du Congrès de Transition. Les participants ont félicité les parties malgaches pour les progrès accomplis, et en ont appelé aux Mouvances Ratsiraka et Zafy à se joindre sans délai au processus de transition, en prenant, chacune en ce qui la concerne, les mesures requises à cet effet, y compris en termes de participation au Gouvernent, au Conseil supérieur de Transition et au Congrès de Transition, ainsi qu’aux autres Institutions de la Transition. Ils ont également félicité la Médiation et la Troïka de la SADC pour leurs efforts soutenus.

4. Le Groupe a encouragé les parties malgaches à persévérer dans leurs efforts en vue de la mise en oeuvre de tous les aspects de la Feuille de route, y compris la mise en place, dans un esprit de consensus et d’inclusivité, de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et la fixation consensuelle du calendrier électoral, pour l’organisation d’élections libres, transparentes et régulières, ainsi que la mise en oeuvre des dispositions de l’article 20 de la Feuille de route. Dans ce contexte, les participants ont exprimé leur approche et leur disposition à reprendre graduellement l’appui économique au Gouvernement malgache au fur et à mesure que des progrès plus déterminants auront été réalisés dans la mise en oeuvre de la Feuille de route, et à exhorter les autres membres de la communauté internationale à faire de même. L’idée d’organiser, en temps voulu, une Table ronde des partenaires au développement de Madagascar, à travers le cadre de facilitation prévu par la Feuille de route, a été agréée.

5. Le Groupe a reconnu la nécessité d’un appui et d’un accompagnement soutenus de la communauté internationale, pour faciliter le bon déroulement et la conclusion réussie de la Transition. Les participants ont exprimé leur disposition à fournir un appui technique, logistique et financier à la CENI et au processus électoral, en général, sur la base d’un cadre politique et juridique favorable à la tenue d’élections transparentes et crédibles. À cet égard, ils attendent avec intérêt les résultats de la mission d’évaluation des besoins électoraux des Nations unies, qui sera entreprise en coordination avec les autres acteurs internationaux, en particulier l’UA. Ils se sont également engagés à renforcer leur appui à la population malgache pour atténuer l’impact de la crise sur les conditions de vie socio-économiques. Ils ont appelé les autres membres de la communauté internationale à contribuer activement à cet effort. Par ailleurs, ils ont mis en évidence la nécessité de l’harmonisation et de la coordination des initiatives, en vue d’assurer la cohésion de l’action de la communauté internationale en soutien à la sortie de crise et à la relance de l’économie du pays.

6. Dans ce contexte, les participants se sont accordés sur l’importance que revêt une coordination étroite tant au niveau politique, dans le cadre du GIC-M, qu’opérationnel, sur le terrain, à Madagascar. Il a été convenu que le GIC-M se réunira au minimum tous les trois mois, et plus fréquemment si nécessaire, et à Antananarivo chaque fois que de besoin, pour faire le point de la situation et assurer un engagement international soutenu et cohérent en appui à la sortie de crise. Entre les sessions régulières du GIC-M, le chapitre local du Groupe assurera le suivi quotidien sur le terrain sous l’égide du Bureau de Liaison conjoint que l’UA et la SADC se proposent d’établir très prochainement. Ils ont encouragé tous les pays et organisations qui le peuvent à se doter d’une présence physique sur le terrain en vue d’appuyer la Transition malgache.

7. Les membres du Groupe international de contact sur Madagascar sont convenus de continuer à travailler ensemble dans le cadre du GIC-M que préside l’UA, en appui aux efforts visant à promouvoir une sortie de crise rapide et le retour à l’ordre constitutionnel à Madagascar.

UN EMPRESSEMENT DANGEREUX

UN EMPRESSEMENT DANGEREUX



Les dès sont loin d'être jetés ! Nul ne peut se satisfaire des abandons, arrangements et approximations successifs qui ont émaillé le processus actuel de sortie de crise, et l'opinion publique internationale aura tôt fait de prendre conscience de la supercherie d'une entreprise de galvaudage de la démocratie telle qu'elle s'est réalisée à Madagascar sous couvert d'une "feuille de route" au bout d'un parcours finalement bâclé.



Car, nul ne peut désormais en douter: sur le dos des Malgaches, oubliant les valeurs et principes au nom desquels pourtant elle entendait s'immiscer dans la grave crise institutionnelle et politique malgache, et en définitive de guerre lasse, la communauté internationale a choisi la facilité pour légitimer d'authentiques putschistes, alors même que ceux-ci ont à maintes reprises fait capoter des accords passés. Dans cette oeuvre malsaine, une puissance majeure singulièrement tentée par des relents quasi colonialistes aux visées bien précises a joué et continue de jouer un rôle qui était en cours à une époque révolue.

Or, qui peut prétendre qu'on ait réellement voulu entendre, écouter, prendre en considération, suivre les plaintes, objurgations, cris de détresse et pleurs d'une population dont on a prétendu interprété les doléances sans même prendre la peine de leur adresser les messages attendus et les mesures adéquates ? Ce n'est pas parce que n'étant capables que de combats d'arrière-garde les partis dits "d'opposition" n'ont pas su porter haut la voix du Peuple qu'il faut l'ignorer !



Bien sûr, les bonnes âmes diront: "mais précisément ce qui est visé ce sont des élections libres et démocratiques à l'occasion desquelles les Malgaches pourront se prononcer en toute souveraineté !" De qui se moque-t-on, alors même que ces putschistes patentés, qui savourent d'ailleurs en ce moment leur "victoire", sont dès maintenant à l'oeuvre, étant encouragés par le satisfecit donné et par l'arrivée prochaine des "aides" internationales, pour instrumentaliser à outrance tous les rouages, orienter les boussoles et marginaliser toute opposition afin de gagner toutes les consultations prévues ! Et, au bout du compte, malgré le désastre démocratique annoncé, chacun trouvera toujours les mots convenus et tous de déclarer dans tous les azimuts que la raison et la voix du peuple ont tranché !


Mesdames et Messieurs, l'empressement dont vous faites actuellement preuve, en vous satisfaisant trop facilement des prétendus "progrès" dans l'application de la feuille de route et en estimant trop complaisamment que les dirigeants actuels sont sur la bonne voie, est plus que dangereux. Vous n'avez pas suffisamment évalué les relents, les manoeuvres et les failles qui entachent gravement le processus actuel de sortie de crise, et vous ne pouvez pas ignorer les risques réels pour la démocratie et la condition du peuple malgache. De telles erreurs d'appréciation sont constitutives de fautes.

Reprenez-vous, ressaisissez-vous ! Les dés sont loin d'être jetés ! Il est encore temps d'agir efficacement et à bon escient ! Notre cause commune, celle pour la Démocratie et les Valeurs, ne saurait accepter de faux-semblants.

Rabemila Arthur

Lobby francais? La legalisation du putsch decriee par la societe civile recoit des encouragements du CPS UA

vii 01 111208 Communique CPS Madagascar

jeudi 8 décembre 2011

07/12/2011 : Hetsika sy Antso nataon’ny V O T teo amin’ny Kianjan’ny 13 Mai


Nitohy hatrany ny hetsika nataon'ny VOT izay  fanairana voalohany hanentanana ny vahoaka Malagasy rehetra tsy ankanavaka indrindra fa ny eto ANTANANARIVO . Betsaka ireo Tracts naely sy Afisy napetraka eran'ny  tananan'Antananarivo sy ny manodidina nampiseho fa tena hetsi-bahoaka mihitsy hamakina ny 13 Mai ity hetsika ity fa tsy hetsiky ny mpanao politika akory. Izany no natao dia ny mba ialàna amin'ny fanararaotana ataon'ireto farany mpitady seza na ny atao hoe "mpijapy lamasinina". 
Nasehoan'izy ireo tamin'izany koa fa leon'ny toetra mamoehatra sy ny fitondrana tsy ara-dalàna ary ny jadona mpanimba Firenena ny vahoaka ka tsy hanaiky intsony ny fitohizan'ny fitondran'ny mpanongam-panjakana. 
Noho izany dia mitohy ny Tolona ataon'ny vahoaka hoy izy ireo ary tsy hijanona intsony io amin'ny 13 Mai io na dia eo aza ny fampihorohorona ataon'ny miaramila sy zandary ary polisy (jereo ny sary). Tsy hampihemotra azy ireo izany. 

Koa izao no ANTSO nataon'izy ireo: 

MANAINGA SY MIANTSO NY VAHOAKA MBA HO TONGA MARO. HIFANOHANA ISIKA HANDRESENA NY JADONA SY NY FAMPIHOROHORONA. TSY MIJANONA NY TOLONA EO AMIN'NY 13 MAI RAHA TSY TANTERAKA SY TRATRA NY TANJONA DIA NY FANDRODANANA NY F A T SY IREO MPIRAY TSIKOMBA AMINY, MPITADY SEZA SY MPAMITAKA NY VAHOAKA. AOKA IZAY. 
13 MAI IHANY, 13 MAI HATRANY!!!



mercredi 7 décembre 2011

L E T T R E O U V E R T MADAGASCAR Fw: Lettre ouverte à Mr le Président de la République Française signée par le CNOSC médiateur national

A Son Excellence, Monsieur le Président de la République Française,

Excellence,

En raison des liens historiques séculaires qui existent entre le peuple malgache et le peuple français, et du positionnement particulier du Gouvernement Français aux différentes étapes de la crise malgache actuelle, nous, les organisations de la société civile malgache, signataires de cette lettre ouverte, avons l’honneur de vous exposer notre point de vue sur l’évolution du processus de sortie de crise actuelle à Madagascar.

Depuis le coup d’Etat du 17 mars 2009, caractérisé par une prise de pouvoir anticonstitutionnelle, Madagascar se trouve dans un Etat de non-droit où la « raison du plus fort » règne, favorisant l’impunité, l’anarchie et la prébende à tous les niveaux dont les aspects les plus criants sont :

- La violation des droits civils et politiques : interdiction des manifestations de l’opposition, fermeture des radios et télévisions privées non favorables au pouvoir, arrestations arbitraires, …

- Le pillage à grande échelle des richesses forestières et minières en complicité avec certaines grandes puissances

- La non prise en compte de l’orthodoxie financière dans la gestion des finances publiques

- La recrudescence du copinage, de la corruption, du népotisme dans la nomination des membres du Conseil Supérieur de la Transition (CST) et du Congrès de la Transition (CT)

Alors que ceux qui ont accédé actuellement au pouvoir au nom du « changement » et de la « révolution », vivent dans l’opulence ostentatoire, la grande majorité de la population se débat dans la misère inimaginable :

- 75,6% de la population malgache sont en dessous du seuil de la pauvreté (-1$ par jour) selon le rapport des Nations Unies de juillet 2011

- Le secteur privé est à bout de souffle. Selon le Syndicat des Industriels de Madagascar (SIM), 210 000 emplois sont supprimés et 884 entreprises obligées de se déclarer en faillite ou en chômage technique depuis 2009.

Excellence,

La Feuille de route, sous la médiation de la Troïka, signée le 17 septembre 2011 par dix entités politiques établies par le Dr Simaõ, présente des incohérences et ne reflète ni l’esprit ni les décisions des Chefs d’Etat de la SADC réunis à Sandton les 11 et 12 juin 2011. Mis à part l’article 20, cette feuille de route a repris en totalité celle du Dr Simaõ. Aussi bien dans son interprétation que dans son application, elle devient un objet de blocage du respect des principes de consensualité, d’inclusivité et de neutralité, mais aussi un objet de conflit, compte-tenu du surpouvoir attribué au Président de la HAT, ce qui est contraire aux formes républicaines de l’équilibre des pouvoirs. Il est évident qu’étant désignés par le Président de la HAT, les « parlementaires » ne peuvent pas jouer librement leur rôle de contre-pouvoir.

Par ailleurs, malgré la mise en place du nouveau gouvernement et des institutions CT et CST, certaines dispositions majeures et prioritaires prévues dans la feuille de route ne sont pas traduites en acte jusqu’à présent, telles :

- La non application des mesures d’apaisement à savoir, la libération des prisonniers politiques, le retour de tous les exilés, l’ouverture des radios et télévisions de l’opposition, le libre accès de tous aux médias publics, …

- Le non respect des critères « juste et équitable », de provenance politique, d’équilibre régional et de genre, dans la répartition des sièges des différentes institutions actuellement mises en place (Gouvernement, CST, CT)

- La monopolisation de la gestion de la transition par les seuls partis politiques signataires de la Feuille de route, dont la majorité n’a aucune base légitime, conduit à l’exclusion (Cf. l’analyse de la CNOSC dans son rapport n° 4 pour le Sommet des Chefs d’Etat de la SADC à Gaborone et Sandton)

- La désignation par le Président de la HAT des parlementaires sans consulter les avis de la population des régions

En outre, nous soulignons les éléments essentiels suivants :

- L’élargissement pléthorique et injustifiable des membres de CST et de CT, nécessitant des dépenses colossales, face à la misère de la majorité du peuple malgache

- Le refus manifeste des responsables des « forces de l’ordre » et du Ministère de la Justice de prendre en compte la Feuille de route.

Excellence,

Malgré l’accord commun sur les principes de consensualité et d’inclusivité dans la résolution de la crise malgache, certains pays et organisations de la Communauté internationale ont biaisé dans l’application de ces principes, contribuant directement ou indirectement à la persistance actuelle de la situation conflictuelle.

De même, malgré l’affirmation de la nécessité du dialogue malgacho-malgache et du rôle essentiel de la société civile dans la résolution de la crise malgache, ces principes n’ont pas été respectés dans les faits. Il n’y a jamais eu une coordination étroite entre les médiateurs internationaux et la médiation nationale en dépit des appels incessants de la CNOSC.

En conclusion,

- Le processus actuel ne peut sortir durablement Madagascar de la crise malgré les apparences et les déclarations de certaines entités au pouvoir ainsi que de pays et organismes étrangers. Les conditions de réussite n’étant pas réunies, ce processus ne mènera pas aux élections transparentes, libres et crédibles, acceptées par tous. Au contraire, les germes de la résurgence et de l’amplification des tensions politiques et d’explosion sociale ne cessent de croître

- Seul le retour au DIALOGUE MALGACHO-MALGACHE entre les différentes parties prenantes avec la participation de toutes les forces vives de la Nation pourra mettre en place un cadre apaisé, instaurer les bases d’une transition véritablement consensuelle et inclusive en vue de la refondation de la république et la sortie de Madagascar des crises cycliques à travers la tenue des élections crédibles et acceptée par tous, et la réconciliation nationale.


Excellences, nous vous prions d’agréer l’expression de notre haute considération.


Antananarivo, le 07 décembre 2011


Coordination Nationale des Organisations de Société Civile (CNOSC

Lalao RANDRIAMAMPIONONA André RASOLO

Aristide VELOMPANAHY Serge ZAFIMAHOVA

Conseil des Anciens de la CNOSC

Georges RUPHIN
ORIMBATO (Association des Gardiens des valeurs traditionnelles)


Patrick ZAKARIASY

Coalition des Organisations de la Société Civile

C. RAHERIHARIMAHEFA G. RASAMOELINA
Fédération pour la Promotion Féminine et Enfantine (Protocole de la SADC sur le Genre)


Marie Francine KIDJA

Alliance des Organisations de la Société Civile

Mahamoudou NDRIANDAHY

KOTOMANANTSOA REMI, Toamasina: Miray tsikombakomba amin’ny Filohan’ny FAT i Mamy Rakotoarivelo

KOTOMANANTSOA REMI
Miray tsikombakomba amin’ny Filohan’ny FAT i Mamy Rakotoarivelo

Tsy mety ny hangina amin’izao toe-java-misy eto amin’ny firenena izao hoy Kotomanantsoa Remi, Filohan’ny Rodobe Toamasina. Nisy ny tafa mivantana nataony avy any Antananarivo tamin’ny mpanao gazety teto Toamasina ny alarobia 7 desambra tamin’ny 3 ora hariva.
Hentitra ny filazana fa miray tetika amin’ny Filohan’ny FAT i Mamy Rakotoarivelo. Fositra amin’ny Rodobe io fihetsika ataon’i Mamy Rakotoarivelo io, hoy hatrany ny fanazavan’i Kotomanatsoa Remi. Ity farany izay nanipika mazava tsara fa raha lany Filohan’ny CT i Mamy Rakotoarivelo dia midika izany fa nisy baiko midina nataon’i Andry Rajoelina amin’ireo olona ao anatin’ny CT mba hifidy an’i Mamy Rakotoarivelo. Sary izay maneho avy hatrany fa misy firaisan-tendro tanteraka ity Filohan’ny ankolafy Ravalomanana ity sy ny Filohan’ny FAT satria ny olon-dRajoelina no maro an’isa ao amin’ny CT.
Nanamarika koa ny tenany fa tsy olana aminy ny tsy nandefasan’ny Filoha Zafy Albert lisitra ho CT na CST satria mbola petatoko ny zava-misy eto Madagasikara ka tsy maintsy alamina aloha vao miditra ao ny ankolafy Zafy.
Nilaza koa i Kotomanatsoa Remi fa raha ho an’i Toamasina manokana tsy ho rava mihitsy ny Rodobe. Ny asabotsy ho avy izao, hidina any Toamasina tenako hanao tatitra amin’ny mpiara-mitolona rehetra ao amin’ny Magro Toamasina. Araka ny filazany hatrany « hiala tsy ho CST ireo avy amin’ny ankolafy Ravalomanana ».

Noraisin’i Mika(Tamatave)

Le GTT INTERNATIONAL, collectif de la diaspora malagasy, dont le siège est à Genève (CH), poursuit un double objectif: la restauration de l'Etat de droit et le rétablissement de la Démocratie à Madagascar. Il prône et oeuvre pour la liberté d'expression, la prise de conscience citoyenne et la mise en place d'une vraie démocratie dont l'exigence première est la tenue d'un processus électoral inclusif, libre et transparent ".