mardi 31 janvier 2012

LOI 1345: MADAGASCAR Marius Fransman’s message to Andris Piebalgs

N° 1325 31/01/2012 MADAGASCAR Marius Fransman’s message to Andris Piebalgs The joint mission to Antananarivo that had been planned for 10 to 11 February by the French Minister for Cooperation Henri de Raincourt and the European Commissioner for Development Andris Piebalgs, is dead in the water (ION 1325). The South African Deputy Minister for Foreign Affairs, Marius Fransman, who is in charge of the Madagascar issue for his country, and the Southern African Development Community (SADC) decided to put a stop to it on 26 January. The Indian Ocean Newsletter has learnt that they then sent Piebalgs a message that is absolutely clear: no question of their approval for such a visit until the President of the High Authority for Transition (HAT), Andry Rajoelina known as TGV has promulgated the amnesty authorising ousted President Marc Ravalomanana to return to his country. The SADC has set the end of February as the deadline for promulgating this amnesty. This message was carried by the European External Action Service (EEAS) managing director for Africa, Nicholas Westcott to TGV’s director for international relations, Annick Rajaona, whom he met in the sidelines of the African Union (AU) summit in Addis Ababa last week-end. Rajaona told him she would pass the message on to TGV, without nevertheless making any undertaking about the amnesty. On the other hand, she did argue for European Union (EU) aid to help deal with the serious economic and social crisis in Madagascar. There is little chance of a favourable reaction from Brussels unless TGV gives way on the amnesty!

jeudi 26 janvier 2012

SADC Press statement Pretoria

SADC Press Statement Troika Jan 25 Final ZA (1)

26 Janvier 2009 OTA SY FADY: Rappelons à la mémoire des VICTIMES- AZA DORANAO NY FIRENEKO

Zay mihitsy !!!

Magro Mampihorohoro

Izy (putschiste-assassin-voleur)

Ota sy Fady Le Glas sonne pour nous rappeler les exactions, les meurtres des innocents et la destruction des biens privés et publics, du patrimoine national, conduit par Andry Rajoelina sans qualité. 26 janvier, cela fait trois ans déjà que ces criminels avérés dirigent le pays des malagasy avec l’aide du gouvernement Français.
Nous devons nous rappeler de ces moments terribles pour qu'ils ne se reproduisent plus. Les générations futures devront avoir un devoir de mémoire que les transgressions de ceux qui suppriment les vies humaines et les prédations commerciales voulues à travers les destructions systématiques des principes érigés par le peuple malagasy à travers la démocratie.
Le peuple a été martelé en permanence par des messages mensongers et par l’inversion des valeurs humaines reconnues universellement.
Selon l’enseignement des anciens.
Ota sy Fady signifie péchés spirituels et interdits.Ce sont des mots forts pour signifier que nous ne devons plus accepter au fond de nous-même ces états pathologiques de mensonges et de destructions de nos frères et sœurs?
Que les générations futures ne puissent plus être menées par ces schémas étrangers à notre culture.
Ota sy Fady, ces catastrophes nous ruinent volontairement et emmenent le pays vers les profondeurs insondables d’une mort décidée par autrui.
Ota sy Fady, c’est pour cela que ce jour du 26 janvier doit être dans nos mémoires comme tous les actes criminels perpétrés à l’encontre du peuple durant la période coloniale.
Ota sy Fady, que la réconciliation envisagé par les accords de Maputo puisse se réaliser pour que le deuil de ce jour ne soit pas vain.
Malagasy, frères et sœurs avançons pour construire une Démocratie Universaliste et Humaniste qui valorise la fierté Malagasy, prônée par le Président Marc RAVALOMANANA pour notre Madagascar.

Manifestons par plusieurs moyens- Se remémorer du Génocide de plusieurs centaines de personnes carbonisés.

NE NOUS LAISSONS PAS FAIRE: AZA DORANAO NY FIRENEKO

mercredi 25 janvier 2012

Informations de Prétoria de Guy Rivo Andrianarisoa

Les pourparlers à PRETORIA ont pris fin ce midi .

Après la tentative avortée de samedi 21 Janvier dernier, M. Ravalomanana peut rentrer d'ici le 29 février.

Le gouvernement et la SADC vont assurer sa protection.

Le jugement n'a plus de vigueur car il est issu d'un procès politique partial.
D'ici la fin Février, l'amnistie générale sera décrétée.

La Troïka de la SADC intervient désormais directement pour faire le suivi étroit et l'organisation de toutes ces mesures .

mardi 24 janvier 2012

CCOC: Aucune Nation ne peut survivre hors Etat de Droit : AOK'IZAY !

Face aux actes de violation flagrante de la feuille de route perpétrés durant ce week-end et devant les risques de débordement et d’aggravation de l’insécurité et des actes de violence qu’ils pourraient entraîner, le CCOC se doit d’interpeller tous les acteurs – particulièrement politiques – qui ont un rôle à jouer pour que nous ne sombrions pas dans le chaos.

Nous constatons aujourd’hui que le pays s’enfonce véritablement dans un Etat de Non - Droit, ce qui se traduit par des dérives et abus constatés, dont, entre autres:

. Dévalorisation et déperdition du respect des Institutions de la République ;
. Perte de valeurs morales et repères institutionnels ;
. Perte du respect de la Loi par les Institutions supposées la faire respecter (cas du Commissariat de Mahamasina - cas du magistrat de Tuléar) ;
. Augmentation des crimes et délits ;
. Aggravation des trafics en tous genres (bois de rose, pierres précieuses, organes humains…) sans capacité des autorités compétentes à les juguler ;
. Prise de décisions incohérentes et irresponsables des dirigeants.

La situation actuelle d’ anarchie à tous les niveaux montre qu’il est plus qu’urgent de revenir dans un Etat de Droit où les décisions seront prises dans le respect de la Loi et acceptées et appliquées comme il se doit par tous les citoyens.
Un processus pour le retour à l’ordre constitutionnel a été clairement établi et accepté par les acteurs politiques dans la Feuille de Route. Ces derniers se sont également engagés « à instaurer un climat de paix sociale et de sécurité pour tous les Malgaches » et un premier ministre de consensus a été désigné pour assurer le respect strict de la Feuille de Route.

Le présent et l’avenir du peuple malgache et du pays sont subordonnés à la bonne volonté et à la sincérité de tout un chacun. L’instauration d’un climat d’apaisement et de sérénité est une nécessité pour notre quotidien et un préalable incontournable pour entrer dans tout processus électoral.

Nous demandons donc instamment à tous les acteurs concernés d’œuvrer dans ce sens et de manifester, pour une fois, un réel sens de l’Etat et de l’intérêt supérieur de la population, de prendre leurs responsabilités : AOK’IZAY !



Antananarivo, le 24 Janvier 2012
Le CCOC – noyau dur

24/01/2012 - Valan-dresaka nataon'ny RODOBE Toamasina: Beriziky, na vahoaka na FAT

Ny harivan’ny talata 24 janoary, nanatanteraka valan-dresaka ho an’ny mpanao gazety tao amin’ny foiben-toerany ao amin’ny Villa Huga Mangarivotra Atsimo ry zareo avy eo anivon’ny Rodobe Toamasina. Fihaonana tamin’ny mpanao gazety izay notarihin’ny Filohany Kotomanantsoa Remi Weng Lion. Hentitra sy mazava ny fitakiana ataon’izy ireo : tokony hisafidy izay tena asiany ny tongony i Jean Omer Beriziky. Izahay tao amin’ny Movansy Zafy hoy Kotomanantsoa Remi no nalotra an’i Beriziky fa hita soritra fa mivaralila ny zavatra ataon’ny PM ankehitriny. Tokony hisafidy mazava tsara izy na hanompo ny FAT na hanohana ny fitakiam-bahoaka maro an’isa. Ny PM no tokony ho lohalarana amin’ny fampiharana ny tondro zotra nefaz indray mantsy ankehitriny no mamilivily izany tondro zotra izany. Fanitsakitsahan-dalàna ny tsy fampiharana ny ara-bakiteny ny tondro zotra satria efa navadika ho lalàna iny tondro zotra iny.
Notsipihin’ny mpitarika ny Rodobe Toamasina fa porofo tsy azo lavina iny zava-nisy tao Ivato tamin’ny asabotsy iny: naloam-bahoaka maro an’isa i Rajoelina ary efa manao tsipakin’ny miala aina.
Tsy nitsitsy ary nanamafy ingahy Sôlamena fa asa fampihorohoroana iny nataon-dRajoelina tamin’ny fiaramanidina nitondra ny Filoha Ravalomanana tamin’ny asabotsy iny.
Nanamafy ny Rodobe Toamasina fa iray tsy mivaky ary tsy hihemotra ary tsy maintsy tonga eto Madagasikara ny Filoha Ravalomanana. Lohalaharana hitsena azy i Toamasina.

Nangonin’i Mika ( Toamasina)









lundi 23 janvier 2012

L'ambassade des Etats Unis persiste et signe pour exiger le retour des exilés politiques

Les Etats-Unis regrettent le fait que CNN ait circulé un reportage qui reflète de manière incorrecte les points de vue officiels de notre pays concernant le retour du Président Ravalomanana à Madagascar.  Les Etats-Unis tiennent à noter que le retour sans condition de tous les exilés politiques figure parmi les clauses convenues entre toutes les parties à la Feuille de route proposée par la SADC.  Les Etats-Unis continuent à soutenir les efforts de la SADC visant à résoudre la crise à Madagascar.

MADAGASCAR: Le GTT International interpelle la Communauté Internationale: Arrêtez la légitimation du putsch et écoutez la voix du peuple Malagasy

Nous, GTT INTERNATIONAL GENEVE, exprimons notre profonde indignation face à la tournure des événements de ces derniers jours.

En effet, nous avons la preuve, une fois de plus ce samedi 21 janvier 2012, et la Communauté Internationale en est témoin, que Rajoelina et ses complices ont agi en voyous criminels, faisant fi de l’engagement International et méprisant les droits élémentaires civiques au plus haut degré des 20 millions de Malagasy.

En empêchant le Président Ravalomanana de revenir au pays en fermant l'aéroport d'Antananarivo–Ivato peu de temps avant l'atterrissage de l'avion présidentiel, le pouvoir putschiste a violé la feuille de route qu'il a lui même signée. Car dans son article 20, la dite feuille de route stipule le retour sans conditions de tous les exilés politiques y compris bien entendu le Président Ravalomanana.

Nous assistons donc à une rupture unilatérale de l'accord conclu sous l'égide de la Communauté Internationale et nous demandons à cette dernière d'en prendre acte.

La vie d’une nation aux mains de quelques personnes, aidée par des militaires acquis à leur sinistre dessein, et surtout soutenue par une puissance étrangère, est insoutenable à terme.

Les agissements des forces de l'ordre, et des milices privées relèvent d’une brutalité à caractère tyrannique. Les jets de lacrymogène et aspersion de poudre toxique pour disperser la population pacifique ont fait plusieurs blessés graves et surtout une victime : un père de famille de deux enfants. Une dizaine de personnes ont également été arrêtées.

La SADC continue de faire appliquer une feuille de route fortement contestée, dans son contenu et sa mise en oeuvre, par l’opposition et même par des partis proches de Rajoelina. De plus, le régime putschiste l’utilise pour accaparer tous les pouvoirs, piller les ressources naturelles du pays et accentuer les répressions envers la population, notamment des journalistes.

Par ailleurs, nous déplorons l’empressement de certains pays à vouloir reconnaître ce régime putschiste par la présentation des lettres de créance par leurs Ambassadeurs. Cette reconnaissance officielle renforce le régime de fait dans la légitimation de ses actions.

En outre, force est de constater que Rajoelina n’a ni les compétences ni la volonté pour diriger le pays vers des élections libres et transparentes.

A plusieurs reprises, le Président Ravalomanana a déclaré que son retour à Madagascar s'inscrit dans un cadre pacifique pour apporter sa contribution à la recherche d'une issue favorable et durable à la crise. Rajoelina, sans surprise, a choisi la voie conflictuelle plutôt que celle de l'apaisement.

La descente massive dans la rue de plus d’un million de personnes pour accueillir le Président Ravalomanana à son retour d’exil, prouve que ce dernier est incontournable pour garantir une paix durable.

Au vu de ces éléments, nous demandons à la Communauté Internationale:

de revoir au plus vite leur position concernant une sortie de crise juste et équitable en faisant appliquer la Feuille de Route dans sa totalité, sans omission ni interprétation.

d’arrêter toute forme de reconnaissance à ce régime répressif qui ne fait que conduire le pays et ses habitants vers un abîme humanitaire et politique.

de soutenir toutes les voies permettant l’apaisement et l’environnement favorables à la tenue des élections transparentes et libres, acceptées par tous.

d’appuyer par tous les moyens le dialogue malgacho-malgache à travers l’organisation, à Antananarivo, d’un Sommet réunissant les quatre chefs de mouvance ainsi que toutes les entités issues de la société civile pour une solution définitive à la crise,


Le retour à la normalisation de la vie de la nation malagasy à l’issue de ces futures élections libres, transparentes et acceptées par tous est l’objectif ultime de tout démocrate.
C’est dans ce sens que nous lançons à la Communauté Internationale d’intervenir pour réagir rapidement.



GTT INTERNATIONAL – GENEVE
15, rue des savoises
1200 GENEVE – CH
http://gtt-international.blogspot.com/

dimanche 22 janvier 2012

Louis Michel dénonce le non respect de la « feuille de route » par le gouvernement en place à Madagascar.

En interdisant à l’ancien président de Madagascar, Marc Ravalomanana, l’espace aérien malgache et le retour à Madagascar pour « apporter l’apaisement », le gouvernement en place viole une fois de plus les prescriptions de la feuille de route. Ces dernières qui visent notamment à la mise en place de mesures d’apaisement, au retour sans condition et dans la sécurité des exilés politiques, au retour de l’ancien Président Ravalomanana, à l’élargissement des prisonniers politiques, à la cessation de l’instrumentalisation de la justice et des forces de l’ordre, au rétablissement des libertés publiques, ne sont toujours pas satisfaites.
Ce nouvel acte posé par le gouvernement en place démontre du peu de volonté politique à évoluer vers une transition inclusive, consensuelle, neutre, apaisée et efficace.
Louis Michel appelle la Communauté internationale à soutenir la tenue d’un sommet des quatre grands leaders politiques du pays (M. Rajoelina, président de la Transition, M. Ratsiraka et Zafy, anciens présidents de la république et M. Ravalomanana, président de la République en titre), seul capable de contribuer à l’apaisement politique et de permettre d’asseoir la consensualité nécessaire à l’interprétation et à la mise en œuvre de la feuille de route.
COMMUNIQUES et ARTICLES DIVERS:
 


Fil Info spécial Retour du Président Ravalomanana




Fil Info Heure de Madagascar


20h10 - ARRIVEE RAVALOMANANA - A travers un communiqué, Louis Michel Président du Parlement ACP UNION EUROPEENNE dénonce « le non respect de la feuille de route par le gouvernement en place à Madagascar ». Il appelle la Communauté internationale à « soutenir la tenue d’un sommet des quatre grands leaders politiques du pays ».

15h10 - ARRIVEE RAVALOMANANA - Airlink compte porter plainte contre l'ASECNA qui utilise un instrument de sécurisation aérienne comme outil politique.

14h10 - ARRIVEE RAVALOMANANA - D'après CNN, probablement dictés par des groupes d'intérêt, des diplomates auraient avancés que le retour de Ravalomanana gênerait leur processus...de légalisation du putsch.

13h10 - ARRIVEE RAVALOMANANA - Loin des apaisements promis,la HAT avoue avoir organisé l'arrestation du président Ravalomanana. Probablement, par crainte de désobéissance des forces de l'ordr, ils ont préféré la fermeture de l'espace aérien

12h10 - ARRIVEE RAVALOMANANA - Le GTT International Genève présente ses condoléances à la famille de Njaka Lalaina Rabemiarana, tué hier à Ivato par les forces de l'ordre de la HAT.

12h10 - ARRIVEE RAVALOMANANA - Selon les témoins, après 17h les forces de l'ordre du FIS, Emmoreg assistés par le GIGN français ont pris en chasse la foule à coups de lacrymogène et par tirs de balles réelles. Résultat: au moins un mort et 7 arrestations

11h10 - ARRIVEE RAVALOMANANA - Une personne a été tuée par les forces de l'ordre de la HAT à Ivato, information censurée par la HAT

10h50 - ARRIVEE RAVALOMANANA - Un des partenaires du coup d'Etat Gilbert Raharizatovo a condamné Rajoelina pour son acte. La ommmunauté internationale a été témoin qu'il a encore violé les mesures d'apaisement de la feuille de route signée et continue d'agir en putschiste. Incompétent, placé par la France et le GIC, Rajoelina doit être démis de son poste de PHAT si l'on veut continuer la mise en oeuvre de la feuille de route et arriver à des élections acceptées par tous

samedi 21 janvier

19h52 - ARRIVEE RAVALOMANANA - Les stations services sont fermées sur Antananarivo.

17h52 - ARRIVEE RAVALOMANANA - Incessamment sous peu, Le président va donner une conférence de presse.

17h52 - ARRIVEE RAVALOMANANA - Un Notam fermant tous les aéroports de Madagascar a obligé le président Ravalomanana à revenir à Johanesbourg.


17h52 - ARRIVEE RAVALOMANANA - Les forces de l'ordre ont chargé la foule avec les bombes lacrymogène

16h38 - ARRIVEE RAVALOMANANA - Le million de personnes présentes à Ivato sont décidées à rester sur les lieux jusqu'à l'arrivée du Président. Elles estiment que c'est le moment décisif pour finir avec les puschistes.

16h38 - ARRIVEE RAVALOMANANA - L'AIR LINK avec tous ses passagers à bord à l'heure actuelle, se prépare pour un nouveau décollage pour Antananrivo.

16h13 - ARRIVEE RAVALOMANANA - Joint en direct par notre envoyé spécial, le Président Ravalomanana a bon espoir et demande que la population attende à l'aéroport!

15h26 - ARRIVEE RAVALOMANANA - Les aéroports sont désormais ouverts aux trafics.

15h00 - ARRIVEE RAVALOMANANA - Les gens sont déterminés à attendre l'ouverture de l'aéroport et le retour de l'avion. La Hat sera le premier responsable des réactions imprévisibles.


14h30 - ARRIVEE RAVALOMANANA - Le Notam n'est pas contre Ravalomanana, l'avion devra l'amener avec les autres passagers dès l'ouverture de l'aéroport.

14h20 - ARRIVEE RAVALOMANANA - La population est déterminée à attendre le président coûte que coûte sur les lieux à l'aéroport d'Ivato

14h10 - ARRIVEE RAVALOMANANA - Le professeur ZAFY est présent sur les lieux à l'aéroport d'Ivato

13h40 - ARRIVEE RAVALOMANANA - La Hat tente en vain de fermer tous les aéroports

13h38 - ARRIVEE RAVALOMANANA - La foule ne cesse d'augmenter, on est à près d'1 million


13h10 - ARRIVEE RAVALOMANANA - Selon nos estimations, près de 500.000 personnes sont aux environs de l'aéroport pour l'accueil du Président

13h07 - ARRIVEE RAVALOMANANA - L'arrivée est toujours prévue pour 14h10

12h36 - ARRIVEE RAVALOMANANA - La population s'approche pacifiquement du portail de l'aéroport et ne recule pas devant les bombes lacrymogènes lancés par l'EMMOREG

11h40 - ARRIVEE RAVALOMANANA - Le conseil des ministres aurait levé ce matin le mandat d'arrestation du président Ravalomanana. Les forces ont déjà déclaré auparavent qu'ils ne feront aucune arrestation

11h40 - ARRIVEE RAVALOMANANA - Le vol Air Link où se trouvent le Président RAVALOMANANA et sa famille a bien décollé il y a 30mn environ, atterrissage prévu vers 14h30 heure locale.

10h52 - ARRIVEE RAVALOMANANA - Compte tenu de l'affluence de la population , les moyens de transport viennent à manquer pour ramener la population à Ivato

10h37 - ARRIVEE RAVALOMANANA - Atterrisage annoncé à 14h30, heure de Mada

10h26 - ARRIVEE RAVALOMANANA - Défilé, musique et ambiance festive à Ivato

10h26 - ARRIVEE RAVALOMANANA - Les militants sont arrivés par dizaine de milliers à Ivato

8h30 - ARRIVEE RAVALOMANANA - Le président Ravalomanana et sa famille ont obtenu leurs cartes d'embarquement




Photos Retour Président Ravalomanana


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vendredi 20 janvier



23h 00 - ARRIVEE RAVALOMANANA - Un des "aboyeurs de service" de la HAT, Alain Ramaroson, a montré sa volonté belliqueuse en déclarant que "les cicatrices ne sont pas encore fermées".

22h 30 - ARRIVE RAVALOMANANA - Le Président devrait atterrir à Ivato vers 14h à bord d'un vol commercial Air Link

22h 00 - ARRIVEE RAVALOMANANA - Les forces de l'ordre ont libéré, après négociation, les délégations de Toamasina.

21h 15 - ARRIVEE RAVALOMANANALes cars des délégations venant de Toamasina sont arretés par les gendarmes de Sarimasina sur la RN2 et sont menacés de fourrière.

20H57 - ARRIVEE RAVALOMANANA - La population de Marilambo, Vatomandry, Ambanivolo, Tamatave 2, Association Jiaby et bien d'autres sympathisants sont en route vers Tananarive pour accueillir le Président Ravalomanana - Cortège avec ambiance festive .

vendredi 20 janvier 2012

Les Etats Unis appuient le retour des exilés

Statement by the US Embassy on the Return of Political Exiles

The United States continues to support the Southern African Development Community’s (SADC) efforts to resolve the crisis in Madagascar. We have taken note of a number of recent events, including the return – and projected return – of political exiles in accordance with provisions in the "Roadmap for an End to the Crisis in Madagascar" as endorsed by SADC. We continue to call on all political factions to work together to ensure genuine progress toward holding free, fair, and transparent elections; restoring full and free democracy; the rule of law; and unambiguous respect for human rights in Madagascar. We reiterate our call for the transitional authorities in Madagascar to make a concerted effort to produce concrete improvements in governance and respect for human rights. Misuse of the security services for political purposes is unacceptable. The security services need to avoid actions that would be seen as interference with, or intimidation of, political and civil society actors. The U.S. calls on all parties to avoid actions that might lead to violence.

The United States will follow these developments closely. The international community will hold the transitional authorities responsible for any violations of human rights and for any disrespect of the rule of law in Madagascar, including in the political process.

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Déclaration de l'ambassade des Etats-Unis sur le retour des exilés politiques.

Les États-Unis continue d'appuyer les efforts de la SADC pour résoudre la crise à Madagascar. Nous avons pris note d'un certain nombre d'événements récents, y compris le retour – et projet de retour – des exilés politiques conformément aux dispositions de la « feuille de route pour mettre fin à la crise à Madagascar », de la SADC. Nous continuons à faire appel à toutes les factions politiques à travailler ensemble pour assurer des progrès réels vers la tenue d'élections libres, justes et transparentes ; la restauration de la démocratie pleine et libre ; le respect des lois ; ainsi que le respect sans ambiguïté des droits de l'homme à Madagascar. Nous réitérons notre appel aux autorités de la transition à Madagascar de faire un effort concerté afin de produire des améliorations concrètes dans la gouvernance et le respect des droits de l'homme. L’utilisation abusive des services de sécurité à des fins politiques est inacceptable. Les services de sécurité doivent éviter toute action qui serait considérée comme une intrusion ou de l'intimidation, des acteurs de la société civile et politique. Les États-Unis appelle toutes les parties à éviter toute action qui pourrait mener à la violence.

Les États-Unis suivra de près ces développements. La communauté internationale tiendra les autorités transitoires responsables de toute violation des droits de l'homme et pour tout manque d'engagement et de respect à l'égard de la primauté du droit, à Madagascar, y compris dans le processus politique.

(Traduction libre)

Source : topmada

Le président Ravalomanana sur RNA annonce en direct son retour

PRM sur RNA Tamatave 19 janvier 2012

SAPA: Ravalomanana roule pour la PAIX

Madagascar: Ravolamanana to Fly Home On Saturday
20 January 2012


Johannesburg — Ousted Madagascan president Marc Ravolamanana will fly back to his home country on Saturday, he said on Friday.
"It has taken a year of hard negotiation to get back to the point where I am confident that I can now return to my beloved country, ending three years of exile," Ravolamanana told the media in Johannesburg.
Ravolamanana was unseated from power in 2009 after a military coup led by Andry Rajoelina.
"I am going back to make peace, not war. I am going back as a citizen, as a person who believes absolutely, absolutely and fundamentally, in democracy."
He described as baseless the allegations that he had killed opposition members and said he had been tried by a kangaroo court of an illegal regime.
"Any independent investigation will show that the charges are utter nonsense."
He said any attempts to arrest him when he landed in Madagascar would be met with resistance.
"It would be a huge act of folly for the regime to try and arrest me and I do no believe that the institutions of the transition or the Malagasy people will allow such a course of action.

La HAT doit désarmer ses milices et notamment le président de l'AV7 Etienne Andriamahefarison

Proférant des menaces publics, un homme de main de Rajoelina dans le coup d'Etat, devenu président de l'association AV7 se promène menaçant avec un kalachnikov.

Nous appelons les nations unies à assurer leur mission de sécurité humaine.

Antso hoan 'ny Malagasy rehetra. Tonga soa DADA

SPOT1 210112

Déclaration de l'ambassade des États-Unis sur la liberté d'Expression et de Rassemblement

Les États-Unis sont troublés par la répression violente contre une manifestation politique par le régime de facto et forces de sécurité fidèles à eux. La feuille de route et les traités internationaux relatifs aux droits de l'homme réclame la liberté d'expression et la liberté de réunion, y compris pour la dissidence politique, que les droits fondamentaux de tout citoyen. De tels incidents ont été notés dans notre rapport de droits de l'homme de l'année dernière. Nous demeurons préoccupés par le climat de peur, d'intimidation et de violence qui continue à prolonger la crise politique actuelle. Nous rappelons toutes les factions politiques au respect des droits humains fondamentaux - y compris la liberté d'expression et la liberté d'Assemblée - protégé par la législation Malagasy et le droit International.

mardi 17 janvier 2012

Lettre ouverte au Comité des Droits de l'Enfant à L'ONU – Genève (CH) MADAGASCAR : la situation des enfants reste alarmante

Cela fait maintenant bientôt 3 ans que les putschistes se sont emparés du pouvoir à Madagascar entraînant le pays dans une situation socio-économique désastreuse et de plus en plus insupportable pour l’ensemble de la population. En effet, pillage, braderie illégale et permanente du patrimoine national, corruption à tous les niveaux, flambée des prix, musellement de la presse et violations graves des droits de l’Homme (intimidations, assassinats d’opposants,...) sont autant de situations dramatiques auxquelles les Malagasy sont confrontés quotidiennement depuis le coup d’Etat de mars 2009.

Plus spécifiquement, à l'occasion de la 59ème session du Comité des droits de l'enfant qui se tient actuellement à Genève où l'examen du cas de Madagascar est à l'ordre du jour, nous nous permettons de rappeler et d'apporter des éléments factuels concernant la situation réelle dans ce domaine qui, reconnaissons-le d'emblée, est marquée par une très nette dégradation des droits de l'enfant depuis le putsch de mars 2009.

Le taux de non-scolarisation atteint un niveau très inquiétant. Selon l'UNICEF (http://www.unicef.lu/sfa), jusqu'en 2009, Madagascar a été sur la bonne voie pour réaliser son objectif « Education pour Tous ». Et la crise politique a arrêté de façon nette cette évolution, entraînant ainsi une augmentation à la fois de la pauvreté et de la non-scolarisation. En effet, le taux d'enfants qui ne fréquentent plus l'école est passé de 12% avant la crise à 20% deux ans après (Madagascar Tribune du 08/04/2011). Pourtant, l'éducation est un droit fondamental pour l'enfant.

Les « kits scolaires » gratuits distribués aux écoliers malgaches ont été abandonnés par les autorités de fait, ce qui entraîne une augmentation des charges scolaires insupportables pour les familles .
23 véhicules tout-terrain offerts par l'UNICEF et destinés à appuyer les responsables du ministère de l'Education Nationale dans les régions ont été confisqués par le CST (Conseil Supérieur de la Transition) et la Présidence de la Transition pour être utilisés comme voitures de fonctions . Avec une arrogance sans équivalent, le chef du CST a pris sciemment en otage les écoliers malgaches en exigeant des voitures de fonction en échange de ces véhicules 4X4.
Les disparitions d'enfants, pour toutes raisons confondues, deviennent effrayantes car pour la seule année 2010, 1260 enfants disparus ont été recensés d'après le Syndicat des Professionnels Diplômés en Travail Social, Madagascar (SPDTS). Et vraisemblablement, ce chiffre ne pourrait qu'augmenter car la crise est favorable à la recrudescence de la disparition des enfants. Ces derniers, dans leur très grande majorité (90%), deviennent des travailleurs comme « gens de maison » ou bien victimes du trafic international ou pire finissent comme prostitués livrés aux prédateurs pédophiles notamment étrangers. A ce sujet, on ne peut s'empêcher de rappeler l'attitude complaisante des autorités de fait face à ce crime ; attitude illustrée l'année dernière par la libération contre paiement d'une forte somme d'un ressortissant français reconnu et condamné pour pédophilie.
Aussi, nous appelons le Comité à prendre toutes les dispositions qui s'imposent pour la mise en place des mesures concrètes de protection de l'enfant et contraindre les autorités de fait à s'y conformer. Est-il nécessaire de rappeler que les premières victimes de la crise politique actuelle sont de fait les enfants ? Leurs droits les plus basiques sont bafoués et les autorités putschistes ne se soucient guère de leur sort. A preuve budget d’investissement pour l’éducation à Madagascar est passé de 164,8 milliards d’ariary en 2008 à 28,9 milliards d’ariary en 2010.

GTT International
15 rue des savoises
1205 Genève

mardi 10 janvier 2012

Afrique: la photographie que 2011 a renvoyée aux africains.





L’année 2011 a renvoyé aux Africains une photographie d’eux-mêmes. Une image pendant longtemps ignorée ou réfutée mais qui, grâce à des évènements majeurs ou à cause d’eux, leur est revenue en pleine figure. La violence et la laideur de cette photographie poussent certains africains à tenter désespérément de rejeter sa conformité à la réalité. D’autres souhaitent tout simplement ne rien savoir sur l’existence de cette photographie. Ainsi, pense-t-on qu’il suffit de nier une réalité pour qu’elle cesse d’exister. Pourtant, il est trop tard pour faire l’impasse sur cette photographie de groupe que l’année 2011 nous a offerte de nous-mêmes.

Cette image montre les africains dans leurs immenses faiblesses. Cette photographie affiche « l’homme africain » qui a prétendu être indépendant depuis 50 ans et qui a même fêté, il n’y a pas longtemps, le cinquantenaire de ses irréelles indépendances, plus que jamais dépendant et soumis. L’Afrique apparaît sur cette photographie, nue, sans défense et désorganisée de bas en haut. Elle est prenable par n’importe quel aventurier armé, car ses enfants sont trop démunis et dispersés. Cette photographie confirme la réalité des africains qui ne maîtrisent pas du tout leur espace. Jamais la menace d’un retour physique dans les fers n’a été proche.

Si 2011 a dessillé les yeux de quelques-uns de ces africains naïfs ayant toujours perçu le monde comme un temple où tous les peuples –frères en christ, dit-on ici- viennent s’embrasser, il reste encore beaucoup d’autres qui sont restés dans un sommeil comateux. Les coups violents que l’Afrique a reçus dans cette même année n’a pas suffit à les sortir de ce coma profond. Il en faut plus, certainement. Aussi continuent-ils de vouloir expliquer l’inexplicable ou de tituber dans un intellectualisme qui refuse de prendre position en se calfeutrant dans un « ni-nisme » neutralisant qui se présente lui-même comme le parangon de l’objectivité. Incapables de saisir le monde dans lequel ils vivent, incapables de s’organiser pour relever les défis auxquels ils font face depuis des millénaires, incapables de se rassembler, de se doter d’un leadership responsable, de se donner les outils de leur libération pour rebâtir l’Afrique sur des valeurs intrinsèquement authentiques, les africains, se satisfaisant de leurs identités coloniales, sont isolés les uns des autres. Malien n’a rien à avoir avec Ghanéen, Tanzanien n’a rien en commun avec Togolais, Guinéen n’a rien à cirer avec Djiboutien. Même le Congolais est indifférent de ce qui se passe dans l’autre Congo. Pire, Akan n’a rien en commun avec Bété, Zoulou n’a rien à avoir avec Xhosa et Dioula ne veut rien entendre de Agni, Kabyè et Ewé manipulés l’un contre l’autre se disent n’avoir rien en commun…Ainsi de suite ! Pourtant leurs ennemis les globalisent sous le vocable «les africains » ou « les noirs ». Quel triste spectacle ?! Dans cet isolement consécrateur de la fragilité collective, ceux qui de leurs dirigeants, de leurs espèces sont audacieux constituent des proies faciles pour des loups affamés chassant en meutes. L’année 2011 a montré aussi ces nombreux africains haineux qui, tapis dans l’ombre du combat virtuel sur internet, s’ingénient à griffer, à tacler, à lacérer la peau de ceux de leurs compatriotes qui essaient de rester debout. Naïfs et incapables de concevoir la notion de danger, beaucoup sont ces africains pour qui la menace n’existe pas. Ayant perdu la notion de l’instinct de survie, c’est avec joie et précipitation qu’ils gobent les innombrables attrape-nigauds drapés dans des termes lénifiants et des concepts dont les tenants et les aboutissants sont inconnus. Ainsi s’exposent-ils et exposent-ils leurs congénères à la mort. Ignorant qu’avec un leadership éclairé et courageux, les peuples les plus médiocres ont pu faire des bonds dans l’histoire, l’attitude typiquement négro-africaine qui nous pousse à haïr, à détester et à isoler celles et ceux de nos enfants qui sont lucides et capables d’imprimer un rythme de marche adapté a été confirmée par cette photographie. Convaincus que l’homme noir n’a pas d’ennemis, malgré les faits historiques évidents prouvant que les africains n’ont ni amis ni alliés dans le monde, beaucoup d’africains continuent de croire de toute leur force en les religions d’autrui et en un humanisme internationaliste qui combat les mêmes prédateurs à leurs côtés.

C’est un euphémisme que de dire que l’Afrique a connu de terribles régressions dans l’année qui vient de finir. C’est à se demander si les africains aussi sont-ils bel et bien en 2011. Car, au moment où d’autres peuples agressent d’autres, les pillent et installent leur ordre un peu partout soit par infiltrations diverses et variées soit par guerres qu’ils conduisent avec une technologie de plus en plus miniaturisée et perfectionnée, tout le continent africain n’a même pas une seule missile de longue portée. Le débat pour avoir de véritables armées pour défendre un continent aussi convoité que l’Afrique n’a même pas encore commencé. Ainsi si une guerre ouverte devrait opposer, si ce n’est pas déjà le cas, africains et d’autres peuples, les africains se battraient comme au temps des wisigoths et des Ostrogoths. Les fameuses armées africaines se comportant en milices au service des tyrans et des multinationales, elles sont là uniquement pour tuer les civils africains opposés à cet “ordre cannibale”. D’ailleurs toute l’armée d’un pays comme la Côte d’Ivoire qui se définit comme un des pays les importants de la CEDEAO n’a pas pu opposer 30 jours de résistance aux troupes franco-onusiennes.

Jamais l’Afrique n’a été aussi uniformisée au sommet. Même aux pires moments des razzias négrières transatlantiques et arabo-berbères et aux temps les plus sombres de la colonisation directe, il y avait dans des territoires africains des dirigeants au pouvoir qui résistaient et qui, de ce fait, constituaient des motifs de fierté et donc des modèles. 2011 a emporté les deux derniers résistants certes dans leurs fragilité et  contradictions, mais des résistants quand même : Laurent Gbagbo et Mouammar Kadhafi. 2011 a inauguré le printemps des cancres et des laquais à savoir les Gnassingbé, les Bongo, les Sassou, les Zuma, les Bozizé, les Guelleh, les Compaoré, les Rajoelina, les Jonathan…qui font la pluie et le beau-temps devant des populations qu’ils immobilisent.

Cependant même face à ce nivellement par le bas de tout un continent dont le sol et le sous-sol sont lorgnés depuis belle lurette, il y en a toujours qui voient dans la conservation dans nos territoires de ces voleurs aussi bien de deniers publics que de suffrage populaire, tripatouilleurs de constitutions, pilleurs, violents et irrévocablement extravertis, la meilleure opportunité pour le peuple noir d’avancer sur le chemin de la liberté et de la satisfaction de ses besoins. Autrement dit, le colonialisme est source de progrès pour ces esprits qui se prétendent lucides de tout point de vue. S’étonnerait-on de savoir donc qu’il y ait toujours des africains à vanter l’esclavage et la colonisation comme les meilleures choses qui soient arrivées aux africains accroupis, avant l’arrivée du bon samaritain européen,  dans leurs cavernes sous des rois sanguinaires avec la complicité de leurs fétiches ? S’étonnerait-on qu’il y ait toujours une race d’africains qui continue d’acclamer les bourreaux de l’Afrique et de les élever contre leurs propres sœurs et frères au rang de libérateurs ? S’étonnerait-on de voir des africains pour qui la « coopération », « l’aide au développement », « la démocratie », « le modernisme », « le partenariat » provenant de l’Occident soient les seules voies possibles pour l’Afrique ?

L’année 2011 a montré par trois (03) évènements extraordinairement dramatiques – mais diversement appréciés comme c’est toujours le cas chez les africains qui ont une conception très relative de leurs intérêts- où en est l’Afrique et ce que les africains doivent faire s’ils espèrent reprendre le contrôle de leur espace qui leur a échappé depuis si longtemps.

Le premier de ces tragi-comédies, c’est la naissance du fameux 54ème Etat africain : le Sud Soudan ou Soudan du Sud, on ne sait pas exactement. Ce soi-disant nouvel Etat vient rajouter au désordre africain un élément malade supplémentaire. A l’extraversion globale de l’Afrique un pion de plus est ainsi édifié, c’est du morcellement apporté au morcellement tandis que d’autres parties du monde se regroupent dans de grands ensembles géographico-idéologiques pour pouvoir faire face aux défis fixés par les uns et aux difficultés suscitées par d’autres.

Les 53 proto-Etats, des constructions coloniales depuis les terres allemandes lors de la « conférence africaine de Berlin 1884-1885 », totalement extravertis ont pour mission de fournir aux industries des pays occidentaux auxquelles viennent s’ajouter celles des pays dits émergents des matières premières d’une part, et d’autre part de débouchés pour leurs produits finis. Le Sud Soudan ou le Soudan du Sud ne déroge pas à cette règle. Ceux qui sont à la base de sa création ont, pour obtenir le consentement des uns ou l’indifférence des autres, élevé au rang de génocide un conflit violent qu’ils ont pris le soin d’attiser au Soudan depuis son origine. Ces “créateurs d’Etat” ce sont les Etats-Unis d’Amérique et Israël avec leurs cousins européens qui n’ont cessé de voir en ce qui se passe au Soudan une guerre qui oppose les (gentils) chrétiens et les (méchants) musulmans. Ils ont mobilisé des ONG (oui les fameuses ONG !), des stars de cinéma, des artistes de la chanson, des sportifs et que savons-nous encore pour pouvoir atteindre l’objectif de la partition du Soudan, un Etat qui n’en était pas plus que les autres sur le continent africain. Les mêmes avaient mobilisé la machine politique qu’est la Cour Pénale Internationale (CPI) pour presser le président soudanais, Al Béchir afin de lui faire lâcher le morceau. Menacé par un mandat d’arrêt international, Béchir finit par conclure un accord avec toutes les parties sacrifiant ainsi le Soudan sur l’autel de son fauteuil tout en sauvegardant les intérêts pétroliers des deux lions qui se battent dans les champs pétrolifères soudanais à savoir la Chine et les USA/Occident.

Cette nouvelle satrapie dénommée Sud Soudan/Soudan du Sud ne va nulle part. Les populations qui ont été entraînées dans cette nouvelle aventure avec des pions qui soi-disant la conduisent s’apercevront, si ça n’est d’ailleurs pas le cas aujourd’hui, qu’on s’est servi d’eux pour des objectifs qui n’ont rien à avoir avec leur misère et leur fameuse vie de chrétiens pourchassés.  Le Sud Soudan montre une telle soumission à ses créateurs que ceux qui soi-disant le dirigent ne jurent que par leurs noms. C’est ce que démontre le dernier voyage de Salva Kiir en Israël, l’un des tout premiers à le reconnaître, qui s’est dit prêt, après des années de soutien militaro-diplomatique et médiatico-financier à la guerre aux côtés de ces guerriers ayant troqué l’uniforme contre des costumes, à veiller sur les premiers pas de ce nouveau-né chrétien.

Dans un texte[1] dans lequel nous pointions en janvier 2010 les faiblesses que l’Afrique traîne et qui certainement conduiront les africains de nouveau dans les chaines, nous écrivions ceci : « ces énormes faiblesses, si elles ne sont pas vite prises en main, conduiront à coup sûr les autres à remettre notre peuple dans les fers. Que ce soit avec les anciens maîtres ou les nouvelles puissances, la tendance montrent déjà où ces faiblesses vont entraîner l’Afrique. Déjà, les proto-Etats africains, construits et partagés entre les puissances du moment à Berlin en 1885, n’ont rien pu faire face aux mêmes prédateurs qui viennent de créer un sous-Etat au Sud-Soudan à la suite de ce qu’ils nomment un « référendum d’autodétermination » avec une claire intention de mettre la main sur le pétrole de ce foutu 54ème « Etat » africain. La création ce pseudo Etat « chrétien » sud-soudanais en plein 21èmesiècle, dans une indifférence absolue des Africains, est la preuve que le moment venu, nous serons avalés tout rond, tant l’écart semble gigantesque entre nos prédateurs et nous. Raison de plus pour que notre peuple comprenne enfin où ses faiblesses le drainent, alors même que n’importe qui peut venir en Afrique et imposer sa loi comme bon lui semble. Aucun peuple ne tolère que son espace soit pénétré par les autres, sans qu’il maitrise la situation. Les Africains eux, n’ayant aucune prise sur leur espace, sont complètement contrôlés par des puissances externes qui, envahissant leur espace, deviennent ainsi les vrais maîtres de la situation. »

En 2011 donc, on a réussi au Soudan ce qui avait, 30 ans plus tôt, échoué au Nigeria avec la tentative de sécession du Biafra qui fut délibérément plongé dans un conflit massivement meurtrier. On avait crié également au génocide avec les “french doctors” qui vendaient la nécessité d’offrir un Etat aux chrétiens du Nigeria poursuivis par les musulmans. La solution à ce “génocide” fut matérialisée par un accord sur le partage du pétrole du Nigeria le 12 janvier 1970 à l’hôtel Crillon, place de la Concorde à Paris[2] entre d’un côté les compagnies pétrolières anglo-hollando-américaines d’une part et les compagnies françaises d’autre part. Au Soudan, les africains n’ont vu que du feu: un “Etat” est créé.

Le deuxième événement qui a renvoyé aux africains leur faiblesse fut l’agression victorieuse contre la Côte d’Ivoire. Il n’est pas besoin de revenir sur les faits. Même si certains tentent de ne pas les comprendre, ils sont suffisamment fournis.

Le troisième événement dramatique a été la guerre de reconquête de la Libye. Cette guerre qui a fait des milliers de morts, des noirs africains y compris, a montré combien les africains ne saisissent pas les notions de géopolitique et de la géostratégie.

Ces deux guerres d’agression avaient montré aussi combien des territoires africains sont des prolongements des pays étrangers en Afrique au point de voter au Conseil de Sécurité de l’ONU construite et dominée par les occidentaux, des résolutions autorisant le bombardement de certains autres territoires. Les satrapies d’Afrique du Sud, du Gabon et du Nigeria cooptées en tant que membres non-permanents au sein du fameux Conseil de sécurité avaient joué pleinement ce rôle désastreux.

L’année 2012 va confirmer voire approfondir toutes ces faiblesses que l’Afrique traîne depuis que les noirs ont été chassés de leur plus brillante réussite que fut l’Egypte pharaonique. Il est donc logique d’affirmer que les agressions contre l’Afrique vont continuer dans le sillage des trois (3) évènements que nous venons de citer. Mais, ces agressions iront de pair avec d’autres mainmises et privations.

La ruée sur les terres africaines va continuer. Des millions d’hectares sont d’ores et déjà arrachés à l’Afrique par des « investisseurs » étrangers qui, par le truchement de certains africains dits hommes d’affaires et sous le prétexte de moderniser l’agriculture africaine et de lutter contre la faim en Afrique, s’offrent auprès des tyrans africains et des chefs traditionnels déviés pour des dizaines d’années, de vastes espaces qui leur servent à produire des agrocarburants ou de la nourriture pour des populations lointaines.

Un autre phénomène qui va continuer, c’est la pollution. Des territoires entiers sont  aujourd’hui sous le poids de toute sorte de déchets. Des africains du Nigeria en souffrent terriblement depuis de nombreuses années déjà dans une indifférence totale (voir la vidéo ici http://lajuda.blogspot.com/2012/01/nigeria-une-pollution-insupportable.html). La Somalie, paradis des déchets nucléaires est quasi-inexistant. Les populations sont quasi-totalement détruites et le coup de grâce est en train d’être asséné par le trio USA/Grande-Bretagne/France avec la complicité des satrapies du Kenya, d’Ethiopie, du Djibouti et d’Uganda qui y mènent actuellement une guerre sous le prétexte de lutter contre le terrorisme et particulièrement contre le « milices shebab ».

En 2011, l’Afrique a connu des agressions militaires pour soi-disant rétablir la démocratie et protéger les populations. Connaîtra-t-elle bientôt des guerres « humanitaires » pour y imposer l’homosexualité ? L’Occident pour qui l’Afrique est un terrain de jeu ne va pas s’interdire des agressions pro-homosexuelles le moment venu. Pour les plus optimistes, cela semblerait une exagération. C’est probable. Mais, il faut rappeler que déjà l’Occident par la voix de David Cameron a donné le ton. Le 4 décembre 2011, le premier ministre britannique avait clairement indiqué que son pays couperait son « aide » aux pays africains qui adopteraient des lois contre l’homosexualité. Ceci n’est donc que le début d’une invention d’un nouvel casus belli contre l’Afrique après celui des « droits de l’homme » et de « la démocratie ».

La Chine, avec la complicité des guignols abusivement appelés dirigeants africains, s’efforcera de renforcer sa présence en Afrique. Les observateurs avertis apprendront sans aucune surprise qu’elle ouvre très prochainement des bases militaires en Afrique pour sécuriser “ses terres”, ses citoyens présents en Afrique et ses sources d’approvisionnement en matières premières face aux Occidentaux qui en font autant depuis belle lurette sous différentes bannières à savoir: des bases militaires françaises, des accords de coopération militaire, des opérations extérieures, des manoeuvres militaires communes et Africom que les Etats-unis d’Amérique installent aussi doucement que sûrement.

L’année 2011 a confirmé que l’Afrique est l’un des espaces les plus fragiles au monde. Elle a attesté une fois encore que l’Afrique demeure un continent contrôlé depuis l’extérieur. Son économie est maîtrisée et canalisée vers l’extérieur entre autres avec le Franc CFA qui est une propriété française. Elle a également confirmé que les richesses en terres africaines ne reviennent pas au peuple noir. Elle a démontré que l’Afrique reste, malgré toutes argumentations sophistiquées que beaucoup d’africains aiment porter pour bluffer leur auditoire, la terre où chacun peut venir dicter sa loi à condition de faire preuve d’un peu de témérité, un peu de propagande à l’appui. Majoritairement crédules et séduits, des africains abusés ou convaincus par la propagande, sont prêts à œuvrer contre eux-mêmes et contre l’avenir de leurs progénitures. Nombreux sont ces africains qui brûlent des chapitres entiers de leur personnalité et de leur histoire aussi bien familiale que collective en prétendant être nés de nouveau. En effet, sous le prétexte d’être « born-again », on brûle toutes les traces des anciens, on gomme nos noms, on efface les actes des prédécesseurs perçus comme fétichistes et sataniques. Au nom des religions importées à coups de canons et d’épées, on se pourchasse entre africains et la bible et le coran sont des références suprêmes. Bref, on s’arrache les racines pour devenir des êtres greffés dont les branches, attachées à des troncs étrangers, sont appelées à produire des fruits incolores, insipides, inodores et inconsommables pour la société locale. Jamais dans l’histoire de l’humanité aucun peuple n’est parvenu au niveau de déliquescence atteint par les africains qui adorent ce qui les empoisonne et les tue tout en détruisant ce qui les protège et les vivifie.

Mais comme face à tout challenge, les africains ont le choix entre arrêter l’écroulement ou mourir. Evidemment pour un peuple qui opte pour la vie, la première solution doit être retenue. Le point de saturation étant proche il faut arrêter l’aide que nous portons au projet de suicide élaboré à notre insu avant qu’il soit trop tard. Pour arriver à cela, il faut scruter cette photographie que l’année précédente nous a renvoyée et engager sa correction non pas par photoshop qui se limitera juste à gommer les aspérités virtuelles, mais par un travail de fond qui devra accoucher d’un africain de type nouveau qui s’aimera et aimera plus ses soeurs et frères que d’autres peuples, qui résistera de manière organisée et qui reprendra son espace pour le sanctuariser par une machine de défense militaire et idéologique et le transformer en faveur de son peuple. Un travail de prise de conscience de notre état réel de désorganisation et d’incapacité à résister collectivement s’impose. Ceci nécessite la formation des ressources humaines afin qu’elles saisissent ce qui se passe, qu’elles identifient les fils par lesquels l’Afrique est conservée dans l’esclavage et le colonialisme et qu’elles mesurent par la prise de conscience effective l’ampleur du désastre. Les écoles alternatives doivent fleurir et œuvrer dans la solidarité pour ériger un africain de type nouveau pour qui la résistance dans des cadres organisés doit être un devoir absolu. Dans ces écoles alternatives, l’africain ainsi formé et informé valablement connaîtra la vraie version de son histoire, combattra moins ses propres sœurs et frères qui oeuvrent pour le bien commun, trouvera un panier historique africain dans lequel il puisera les éléments de la renaissance socio-économique et culturelle de son peuple et enfin définira des stratégies gagnantes face à un système qui fonctionne froidement au lieu d’être là à convoquer désespérément des dieux qui ne le connaissent pas et à faire l’apologie des armes qu’il n’a manifestement pas. Car, lorsqu’un peuple en lutte commence par faire confiance tant à soi qu’aux outils se trouvant dans son environnement qu’il doit vaille que vaille chercher à maîtriser, la victoire n’est plus trop loin de sa portée. Et ne pas comprendre que la révolution populaire est le résultat d’une fermentation et d’un travail méthodique nécessitant, au besoin, l’attitude de ce renard qui fait le mort, c’est se jeter dans la gueule du loup voire déboucher sur des voies hasardeuses qui soulèvent des masses avant de les plonger dans la plus pénible des désillusions. Comme le montrent si bien les exemples des révolutions inabouties et totalement contrôlées de l’extérieur au Maghreb et principalement en Egypte.

Il faut espérer, en cette année nouvelle, que les Africains se haïront moins, se détesteront moins et travailleront de manière beaucoup plus structurée dans des cadres organisés sous la houlette d’un leadership avisé et courageux pour arracher leur liberté et leur espace confisqués. Il faut aussi souhaiter qu’ils comprendront que la désorganisation permanente dans laquelle chacun se complaît ne peut que conduire à de chroniques défaites collectives. Il faut enfin espérer que les africains comprendront que seuls les peuples qui sont organisés et qui, suivant les circonstances, sont capables d’alterner la ruse et la force, survivent dans ce monde où le cimetière est le terminus des faibles et des affaiblis. De là, comprendront-ils, il faut le souhaiter vivement, que la ruse et la violence dont le système se sert pour faire triompher ses causes sur nos terres nécessitent des équivalents[3] construits en toute intelligence.
Komla Kpogli





Le GTT INTERNATIONAL, collectif de la diaspora malagasy, dont le siège est à Genève (CH), poursuit un double objectif: la restauration de l'Etat de droit et le rétablissement de la Démocratie à Madagascar. Il prône et oeuvre pour la liberté d'expression, la prise de conscience citoyenne et la mise en place d'une vraie démocratie dont l'exigence première est la tenue d'un processus électoral inclusif, libre et transparent ".