mercredi 29 février 2012

Actualités: GTT La Réunion

RENCONTRE  GTT REUNION
AVEC LE CONSULAT DE MADAGASCAR
29 Février 2012
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COMPTE-RENDU
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Les partisans de GTT-RÉUNION se sont rendus au Consulat de Madagascar, date butoir initiée par la troïka pour la promulgation de la loi d’amnistie, en vue de résoudre la crise politique.
L’objectif était de déposer une lettre de protestation à transmettre au gouvernement, contre le blocage opéré par les tenants du pouvoir de transition, et leurs manœuvres dilatoires pour ne pas appliquer la feuille de route.

Si le Vice-consul a bien reçu les partisans du GTT-RÉUNION, il a par contre refusé d’accorder une interview au journaliste de la JIR présent sur place.

GTT-réunion a pu exposer ses revendications, à savoir porter l’attention sur la souffrance du peuple, la nécessité du retour de Ravalomanana, le président élu, la libération de tous les prisonniers politiques civils et militaires.

GTT-Réunion a mis à profit la présence du journaliste pour apporter des rectifications concernant les informations tronquées diffusées dans la région, à savoir que « coup d’état » il y eut en Mars 2009 ; que la France apporte son appui actif à ce régime putschiste en envoyant des militaires à la veille d’un évènement important, pour protéger Rajoelina en cas de mouvement populaire.
Et pour pointer le doigt sur le fait qu’en acceptant que ce régime putschiste et transitoire pour organiser les élections, la France bafoue les Accords de Cotonou et la Charte de l’Union Africaine.

Le journaliste a pu lire les inscriptions sur les banderoles :-« Retour sans condition de Ravalomanana - Libérez les prisonniers – Libérons Madagascar »

GTT-Réunion oeuvre et oeuvrera avec toutes les bonnes volontés pour le retour de la démocratie à Madagascar, pour l’intérêt supérieur de la nation.

GTT-Réunion








ACP-UE: Louis MICHEL presse la SADC pour la tenue d'un Sommet à 4


Extrait du discours de Louis MICHEL
7ème réunion régionale de l’Assemblée
parlementaire paritaire ACP-UE
Lusaka – Zambia
22–24 février 2012

[...]
II. Gouvernance démocratique et élections
Comme je l’ai déjà dit à plusieurs occasions dans les pays ACP comme en Europe, la bonne gouvernance est la condition nécessaire pour garantir le fonctionnement ainsi que le développement durable et équitable de toute société.
La bonne gouvernance est contenue dans l’idée de « juste Etat » - au sens métrique et moral du terme- et dans le rôle de l’Etat défini en tant qu’autorité impartiale.
L’Etat est "Juste " et impartial quand il concilie la nécessaire organisation sociale avec les libertés individuelles ;
C’est un Etat doté d’institutions capables de définir des règles égales pour tous, capable d’organiser une redistribution équitable et suffisante de la richesse créée, capable de garantir l’accès impartial des citoyens à tous les droits fondamentaux ;
C’est un Etat qui assure l’accès à l’éducation, à la santé, à la justice, à la culture, à une administration impartiale ainsi qu’à la satisfaction de besoins primaires vitaux ;
C’est un Etat qui peut créer les conditions nécessaires et suffisantes pour forger la cohésion sociale, éviter les risques de dualisation qui nourrissent un sentiment insupportable d’injustice.
Dans les pays en développement, il faut plus de liberté économique et d’espace pour donner aux individus les moyens de créer de la prospérité, individuellement et collectivement. Mais, en même temps, il faut plus d’Etat pour redistribuer, assurer les services aux citoyens, renforcer l’égalité des chances, en définitive, assurer une gouvernance vertueuse et impartiale.
La démocratie a fait des avancées significatives en Afrique ces dernières années, particulièrement en Zambie, mais aussi au Niger, au Togo, en Côte d’Ivoire, Libéria, Rwanda …
La démocratie a des exigences complexes qui vont bien au-delà du droit de vote et du respect des élections.
La démocratie requiert la protection des droits et de la liberté, le respect de la légalité ainsi que lagarantie de libre discussion et l’encouragement au débat. C’est avant tout la liberté d’opinion.
Il ne faut pas confondre légalité et légitimité. La légitimité d'un gouvernement ou d’une majorité parlementaire ne se gagne que lorsque les vainqueurs garantissent un espace à l'opposition, quand il garantit un espace et la liberté aux médias, quand il encourage l'émergence de la société civile, quand il préserve l'indépendance de la justice, de la police, quand il rend possible l’alternance.
Une démocratie sans possibilité d’alternance, une démocratie basée seulement sur la tenue des élections et sur une majorité arithmétique est insuffisante et peut conduire à de grandes dérives – J’ai appelé cela la « Tyrannie majoritaire » car elle semble légitime alors qu’elle est immorale.
Je salue les efforts faits par la MOE de la SADC en faveur de la paix et de la démocratie dans les pays dont elle évolue le fonctionnement de l’Etat.

Même si je salue les résultats acquis par la SADC à Madagascar. Je lui demande de veiller à ce que la Transition respecte leurs engagements et procède à l'application stricto-sensu de toutes les dispositions de la feuille de route. Celui qui a pris le pouvoir suite a un coup d’Etat ne respecte à ce jour, ni la lettre, ni l’esprit des engagements pris. Je l'appelle à soutenir la tenue d'un Sommet des quatre grands responsables politiques du pays, Messieurs Rajoelina, Ratsiraka et Zafy (anciens présidents de la République) et Ravalomanana. C’est un exemple de diplomatie pacifique.

Cette année, la région connaîtra de nouvelles échéances électorales en Angola et au Lesotho.
Ces élections seront possible non seulement grâce aux autorités du pays, mais surtout à la réponse volontariste de la population, qui s’engage dans le processus démocratique.
[…]

 
Intégralité du discours :

mardi 28 février 2012

GTT INTERNATIONAL GENEVE Nizara vary tao Toamasina - Sary


Manoloana ny fandalovan’ny andro ratsy Giovanna sy ny mbola fisian’ny andro ratsy ao Toamasina, tsy nitazam-potsiny ny fikambanana GTTInternational Genève fa nitondra izay  voatsirambin’ny tanana entina
hanamaivanana ny fahasahiranam-bahoaka tamin’ny alalan’ny fanomezana vary. Ny tolakandron'ny alahady 26 febroary no natao ny fizarana izany tao Ankirihiry Avaratra ka tokantrano miisa 70 avy amin’ny fokontany 7 samihafa no nahazo fanampiana.
Nanolotra izany tamin’ny anaran’ny birao foibe GTT International Genève ireo solontenan’izy ireo ao
Toamasina. Velom-pisaorana tamin’ izao ezaka nataon’ny fikambanana sy hetsika mifono fitiavana izao ireo rehetra nahazo ny anjarany satria na any an-tany lavitra tsy manadino ny mpiray tanindrazana ary miteny
ho azy hoy izy ireo ilay anarana entin’ny fikambanana Gasy Tia Tanindrazana.


Marihina fa ampahany voalohany ihany ity fanampiana natao tao Toamasina ity fa mbola ho avy ny any amin'ny Faritra Analanjirofo izay misy traboina ihany koa.


Sary:


Mickaelys, nanokatra ny fizarana  ampahany amin'ireo nizarana fanampiana  hentitra ny fanaraha-maso ny fizarana   P1000966   P1000968  P1000969

Interview Gynot - Radio RNA

INTW GTT TOAMASINA FIZARANA VARY




dimanche 26 février 2012

Communiqué de presse des journalistes et amis de la presse Malagasy

journalismesous pression2012

FISAORANA - REMERCIEMENT

Fisaorana sy fankatelemana no atolotra ireo Malagasy Tia Tanindrazana tonga sy nanohina ny antso ny asabotsy 25 febroary 2012 tao Paris.

Nous adressons nos remerciements aux Malagasy Patriotes qui ont répondu à l'appel samedi 25 février 2012 à Paris.

mercredi 22 février 2012

ANTSO HO AN'NY TIA TANINDRAZANA REHETRA


ANTSO HO AN'NY TIA TANINDRAZANA REHETRAflyergtt
SABOTSY 25 FEBROARY - 2 ora- 6 ora
4 rue de l'Isly - 75009 PARIS Métro Saint-Lazare
Gtt-IDF; GTT International ; Collectif GTT
Mailaka : gttidf.2012@gmail.com




Latsaka ankaterena ny Tanindrazana. Telo taona izao no ao anatin’ny kizo ny vahoaka Malagasy. Na tsy niato ary ny fitadiavam-baha-olana avy amin’ny sehatra iraisam-pierenena na avy amin’ny mpanao pôlitika Malagasy ihany koa, dia tsy mbola misy ankehitriny fanantenana fa hisy fivoahana amin’izao krizy mampijaly vahoaka izao. Mikatso tanteraka ny fampiharana ny vahaolana ary manao izay tiany ireo mpanongam-panjakàna izay mibahana ny fitondràna ankehitriny. Efa indroa izao ny filoha Marc Ravalomanana no nanana fikasàna hody an-Tanindrazana ary indroa izy no voasakana. Miandry ny fahatongavany anefa ny ankamaroan’ny Malagasy ary tsy hisy filaminana indray I Madagasikara raha tsy miverina ao an-Tanindrazana ny filoha izay nofidiany.
Tsy afaka hitazam-potsiny izany raha toa Malagasy mandala fahafahana sy fandrosoana. Manana andrakitra amin’izany isika Malagasy rehetra isam-batan’olona. Manana adidy isika eo anatrehan’ireo mpiray Tanindrazana, izay miandrandra ihany koa izay hetsika avy aty amintsika aty ivelany.Koa noho izany dia andao isika hifandray tànana ary ary hanapaka izay anjara-biriky izay mbola tokony ho entintsika eo anoloan’izany. Azo lazaina fa alohalika ny ranom-bary, ka tokony hijery ny ho avin’ny firenentsika isika.
Tsy tolona fialàna nenina  no atao fa ady ho fanavotam-pirenena. Mijoroa ary andao hiaraka!Koa miantso ny Malagasy rehetra  tia-Tanindrazana sy mitaky ny fiverenan’ny ara-dalàna ny  GTT IDF, GTT Interantional, Collectif GTT hanomana hetsika iarahan’ny Malagasy aty dilambato manao ny :
SABOTSY 25 FEBROARY2 ora- 6 ora4, rue de l’Isly – 75009 PARISM° St Lazare
Mailaka gttidf.2012@gmail.com
TONGAVA MARO
flyerP

dimanche 19 février 2012

Déclaration du Collectif des professeurs et professeurs titulaires des Universités de Madagascar

Lors de sa réunion du vendredi 27 janvier 2012, le « Collectif des Professeurs et Professeurs Titulaires des Universités de Madagascar » a tenu à alerter l’opinion sur le danger que court actuellement le pays.
Les conditions extrêmement déplorables dans lesquelles vit actuellement le peuple malgache choquent profondément le Collectif : insécurité grandissante due à une recrudescence inouïe de la criminalité, hausse inexorable de la cherté de la vie. Le quotidien n’est plus que corruption, vol, mensonge et laxisme.
Trouver une solution radicale à une telle situation exige de chacun efforts et prise de conscience.
Victime au quotidien, au même titre que l’ensemble des citoyens malgaches, le Collectif exprime sa volonté de contribuer à sortir de cette crise en mettant ses compétences et son patriotisme au service de la résolution pacifique et selon une voie légale de cet imbroglio politique, social et économique. Le Collectif souligne que le Malgache a été touché au plus profond de son être et de son âme, au cœur même de son identité.
Par ailleurs, le Collectif souligne que :
- La sérénité politique, la tolérance et la réconciliation conditionnent la véritable sortie de crise,
- Des élections hâtives, dépourvues de liberté d’expression, sont loin d’être la solution,
- La recherche du bien de la nation doit prendre la place de la haine et de la persécution,
- Le retour aux valeurs malgaches, tel le FIHAVANANA, peut effacer les « souillures » avérées de chacun de nos politiciens.
Le traitement réservé aux revendications actuelles du SECES reflète nettement la pourriture de la conjoncture que traverse notre pays. Le Collectif invite tous les responsables à cesser de jeter le discrédit sur le enseignants-chercheurs, et plutôt à faire face au problème en toute responsabilité. Il réitère sa solidarité avec la position du SECES, notamment quant à la légitimité de l’application des décrets 2009-1214/1215/1216 du 06/10/2009
Fait à Antananarivo le 9 février 2012
Le Président National
Rakotomalala Minoson Professeur Titulaire

jeudi 16 février 2012

ALLIANCE DES ORGANISATIONS DE LA SOCIETE CIVILE (AOSC) DENONCE LA MISE EN OEUVRE DE LA CENIT

ALLIANCE DES ORGANISATIONS DE LA SOCIETE CIVILE (AOSC)COMMUNIQUE


L’Alliance des Organisations de la Société Civile (AOSC), face à la mise en place de la Commission Electorale Nationale Indépendante de la Transition, eu égard au contexte actuel de mise en œuvre de la Feuille de route signée le 16 septembre 2011, et fidèle aux principes de consensualité, d’inclusivité et d’apaisement comme étant les seuls garants d’une sortie de crise durable,

Déclare:

L’AOSC est consciente que l’organisation des élections est à la fois urgente et décisive pour sortir Madagascar durablement de la crise qui mine gravement tous les secteurs de la vie nationale et en particulier le niveau de vie de la population malagasy. Des élections libres, transparentes, crédibles et acceptées par tous constituent l’unique voie démocratique permettant le retour définitif du pays à l’ordre constitutionnel et le retour sur l’arène internationale.

Cependant, l’AOSC est convaincue que ces élections ne peuvent aboutir à ces résultats si toutes les conditions d’apaisement stipulées dans la Feuille de route ne sont pas scrupuleusement respectées : retour sans condition des exilés politiques, libération totale et immédiate des prisonniers politiques, ouverture des radios et télévisions fermées pour des raisons politiques,  libre accès de tous dans les médias publics, respect de la liberté d’expression et d’opinion, respect des droits de l’homme, mise en place d’une CENIT réellement indépendante et dotée des moyens suffisants pour réaliser ses missions, etc. Tels sont, en premier, les préalables indispensables et incontournables pour réussir la transition.

Concernant la promulgation des textes sur la CENIT et la nomination de ses membres, l’AOSC fait les remarques suivantes :
•    L’AOSC regrette la non consultation de la société civile dans l’élaboration des textes relatifs à la CENIT
•    L’AOSC déplore les risques de non indépendance de la CENIT à cause de la présence des onze signataires de la Feuille de route
•    L’AOSC dénonce la précipitation actuelle dans la mise en place de la CENIT, qui ne tient pas compte des conditions de réussite ;
•    L’AOSC dénonce les lacunes graves dans l’organisation de la nomination de ses membres car on ignore qui organise quoi et comment, faute de la vulgarisation des textes d’application de la loi
•    L’AOSC dénonce également les incohérences dans les textes de la CENIT qui risque fort de nuire au bon déroulement des processus électoraux, notamment :
o    La référence à la constitution de décembre 2010 alors que c’est un texte élaboré d’une manière unilatérale et que le référendum est entaché de fraudes et d’irrégularités sans précédent ;
o    Le texte sur le Code électoral est déjà en circulation au niveau du parlement alors que la CENIT, reconnue comme étant l’entité chargée de l'élaboration du cadre juridique relatif au processus électoral (cf. Exposé des motifs), n’est pas encore mise en place ;
o    La sous représentation de la société civile au sein de la CENIT à tous les niveaux au profit des partis politiques signataires de la Feuille de route qui sont juges et parties
o    L’insuffisance de critères de base notamment éthique comme l’intégrité et organisationnels comme dans le cas des représentants de la société civile
o    L’insuffisance des moyens matériels et financiers mis à la disposition des membres au niveau des démembrements par rapport à ceux des membres du CENIT au niveau national

L’AOSC, fidèle à la mission de la société civile, s’efforcera de faire avancer la Nation malgache vers une solution durable de la crise tout en dénonçant tout ce qui entrave cette avancée.

L’AOSC en appelle à la conscience, au sens du dialogue et à la diligence de toutes les forces vives de la Nation, aux acteurs politiques, aux décideurs nationaux et à la Communauté internationale pour mieux collaborer avec la société civile et prendre les mesures appropriées.

Fait à Antananarivo, le 16 février 2012

ACCES Zon’Olombelona
AFO
AFT
AHM
Association YOUNG TEAM
Cross Manjakandriana
DRV
Flambeau Madagascar
FSM (scout)
FTMF
GERRAP
Groupement Les Sentinelles
Liampandrosoana
Maherifon’ny Firenena
MIARISOA
MPIAMI
ONG TARATRA
PFNOSCM
RANMANELATRA
SPEED
TAFIA


 
Mahamoudou NDRIANDAHY
Secrétaire Exécutif National
Plate-Forme Nationale des Organisations de
la Société Civile de Madagascar (PFNOSCM)
Immeuble des Pères Carme, 3ème étage, près Espace DERA
Tsiadana, Antananarivo-101, Madagascar
E-mail : plateformeosc@gmail.com

mardi 14 février 2012

Communiqué du GTT INTERNATIONAL GENEVE


Halte à toute manoeuvre visant à empêcher le Président Ravalomanana de rentrer à Madagascar


Les récentes évolutions de la situation nationale poussent le GTT INTERNATIONAL - GENEVE, à émettre des inquiétudes et continuer à interpeller les dirigeants de la  transition et la communauté Internationale.

En effet, plusieurs manoeuvres se trament actuellement au sein du gouvernement dans le seul but d’ empêcher le Président Ravalomanana de rentrer et de se présenter aux élections présidentielles. Le silence des membres de la mouvance qui ont rejoint les institutions de la transition est interprété par le peuple comme une attitude complaisante et collaborationniste vis à vis des putschistes.

Dans un premier temps, les Assises de la Magistrature, avec l'aval de Mr Beriziky et de la ministre de la Justice prendront des résolutions qui seront applicables tout de suite, selon le Premier ministre de la Transition. Il est évident que la Haute Cour de Justice, nouvellement instituée selon les recommandations du Syndicat de la Magistrature trouverait mille raisons juridiques pour empêcher le Président Ravalomanana de rentrer au pays.

Ensuite, lors de la réunion du 24 et 25 janvier à Prétoria, la Troïka a  exigé que l’on prenne rapidement des dispositions pour le retour du Président Ravalomanana. La date butoir du 29 Février fut avancée pour régler ce contentieux. Or, force est de constater que l’on s’en éloigne progressivement et sûrement, c’est loin d’être la priorité du Gouvernement.

Il est important de rappeler qu’une amnistie est nécessaire pour un coupable décidé par un tribunal légal. Or le Président Ravalomanana n’est coupable qu’aux yeux de la HAT, elle-même non seulement illégale mais surtout coupable de coup d’Etat aux yeux du peuple malgache et du monde entier.

L’amnistie n’est donc pas une condition nécessaire pour le retour du Président. Dans son article 20, la feuille de route ne l’a-t-il pas bien stipulé retour sans conditions”?

Puis, dès mardi 14 février, les membres du Comité de la Transition (CT) et ceux du Conseil Supérieur de la Transition (CST)  vont se réunir en session extraordinaire pour discuter de la mise en place de la CENI. Cet organe sera ensuite chargé d'établir le calendrier électoral présidentiel et législatif. Ce qui représente, à nos yeux, une des multiples manoeuvres dans le seul but d'écarter la candidature du Président Ravalomanana pour les élections futures.

Le couple Ravalomanana, empêché de rentrer au pays malgré les injonctions de la SADC et de la Communauté Internationale, et leur fils brutalisé par la DST, police politique de la HAT (le 6 Février) sont autant de preuves sur la mauvaise intention du régime vis à vis du Président mais aussi de sa famille. Rappelons qu’à ce titre, le gouvernement provisoire est responsable de la sécurité de Tojo Ravalomanana. En tant qu’ancien exilé, il devrait  être protégé contre tout acte de violence, de  brutalités ou d’intimidations de quelque nature que ce soit. On s’étonne d’ailleurs qu’aucune condamnation ferme de la  DST n’a été prononcée par le gouvernement et que celle-ci reste impunie malgré ses barbaries.

Le peuple en attente d’une sortie de crise, et dans le désarroi total, est las devant les actes anti-démocratiques de ce pouvoir putschiste.

Aussi, devant leur impuissance face à l’unilatéralisme de la HAT et l’échec de leur mission, à savoir faire revenir le Président au pays, nous réitérons notre demande aux membres de la Mouvance Ravalomanana pour qu’ils se retirent sans délai de ce gouvernement de Transition. Car c'est plutôt à une collaboration avec le régime de fait que nous assistons.

Il n’y aura pas d’apaisement, ni politique, ni social  tant que le Président Ravalomanana n’est  pas sur place. Nous soutenons l’idée d’un dialogue malgacho-malgache par la tenue au plus vite du Sommet réunissant les quatre chefs de file ainsi que les forces vives nationales pour trouver une fois pour toute une solution de sortie de crise. Nous demandons vivement aux instances internationales à encourager et soutenir cette démarche.



GTT INTERNATIONAL-GENEVE
15, rue des Savoises
1205 GENEVE - SUISSE

lundi 13 février 2012

TOUS ENSEMBLE SAUVONS MADAGASCAR


La diaspora s’est réunie ce samedi 11 Février pour réfléchir ensemble sur les événements dramatiques qui secouent le Pays depuis 2009.

La première partie de la vidéo sur les réalisations de Ravalomanana en 7 ans de pouvoir a convaincu les plus hésitants de l’assistance. Madagascar sous son égide était effectivement sur la voie d’un réel développement et d’indépendance à tous les niveaux : économique, industriel, social, et…politique. Madagascar était en passe de se hisser parmi les Pays phares du continent africain. Mais les putschistes l’ont arrêté dans son élan.
Ce développement rapide de Madagascar n’a pas plu à la France, qui, de 1er partenaire (600 entreprises) se retrouvait tout d’un coup à la 5è place.

Les dénonciations du Colonel Charles Andrianasoavina sont exhaustives ; et l’attitude de la France ouvertement favorable à la HAT, montre sa volonté d’écarter définitivement Ravalomanana qui bousculait ses intérêts économiques à Madagascar.

La deuxième partie de la vidéo a relaté les préparatifs de la diabolisation de Ravalomanana. Il fallait le taxer d’assassin, de voleur, et le prouver. D’où la provocation de Rajoelina et de ses sbires en entraînant les petites gens à l’assaut d’Ambohitsorohitra, le palais présidentiel, ce 7 Février 2009. Les tirs ne pouvaient provenir uniquement du palais (voir à ce titre la déclaration de Monja Roindefo parlant de tirs croisés et le rapport du Général Raoelina).

Andry Rajoelina, auteur du coup d’état et du carnage d’Ambohitsorohitra se retrouve aujourd’hui à la tête de l’état avec ses sbires, impunis, et bloquent le processus de sortie de crise. Forts de l’appui de la France, les putschistes méprisent et tuent le peuple malgache à petit feu. Un participant a fait remarquer que le nombre de morts indirects depuis trois ans à cause de la misère et de la pauvreté rampante dépasse de loin celui du carnage du 7 Février.

La diaspora ne peut garder le silence devant cette situation. Elle doit prendre à profit le fait d’être loin des bombes lacrymogènes et des intimidations pour agir et réagir, pour que Madagascar retrouve ses droits.

Nous lançons un appel à chaque citoyen pour prendre ses responsabilités avant qu’il ne soit trop tard.

L’appel s’adresse aussi à tous ceux qui ont un pouvoir de décision à tous les échelons, à tous les intellectuels, professeurs, fonctionnaires, magistrats, hommes d’églises, militaires ayant encore un brin d’honnêteté, pour que nos enfants ne nous taxent pas de lâches, de pleutres.

De l’intérieur, un blocage administratif à grande échelle, et une grève générale pacifique ont déjà fait leur preuve.
A l’extérieur, nous lançons un appel à tous les franco-malgaches à utiliser leur voix pour sanctionner Sarkozy lors des prochaines élections, et d’autre part, d’interpeller l’opposition concernant sa future politique à Madagascar.

Nous considérons comme une invasion l’arrivée de militaires français soit disant pour une mission d’instruction, et nous le dénonçons avec force.

Par ailleurs, les désinformations distillées par les médias étrangers francophones sont des poisons mortels pour la masse.
Andry Rajoelina vend bel et bien Madagascar.

En bons malgaches que nous sommes, nous disons NON A LA RECOLONISATION DE MADAGASCAR.

Vive Madagascar

La Diaspora de la Réunion.
Valovotaka La Réunion

vendredi 10 février 2012

Madagascar : Arrêtez de massacrer les nôtres


Un des calvaires de Madagascar est de vivre dans la violence. Cela remonte déjà une vingtaine d’années auparavant. Autrefois les informations ne dépassent pas les frontières. Peu de médias étrangers en parlent. Aujourd’hui grâce à internet, tout est dévoilé et c’est tant mieux. Je ne parlerai que d’une seule violence « tuer » car il y en a multiples.
Je suis sûr que nombreux sont ceux qui aspirent à la non violence. Malheureusement certaines personnes sont devenues des truands de renom, sans pitié. Les temps ont donc changé ? Quelle peur au ventre pour beaucoup en sortant de la maison. Surtout dans un endroit isolé ou le soir. Donc malheur à ceux qui devront sortir pour le besoin de soins médicaux .Même barricadé chez soi, les gens sont à la merci de vrais gangsters.
Pas question de justifier leur agissement par la pauvreté. Ce n’est qu’un prétexte. C’est pour l’argent. Pour eux et les commanditaires la vie d’une personne ne vaut rien. Les morts ne sont pas leur souci sinon ils arrêteraient. De nombreuses victimes innocentes avaient la vie devant eux. Mais tout est fini. Comme ce ne sont pas des célébrités leurs noms passeront inaperçus.
Dans les années 60, traverser la route de Mandraka était angoissant. Silence total dans les voitures. Personne ne dormait. Chacun guettait. Arriverons-nous au sommet ? Qu’est qui nous attend ? Mais ouf ! Rares sont les attaques des « dahalo » à l’époque. On n’en parle presque plus après quelques années.
Cependant d’autres lieux sont devenus des terrains et de routes mortels. Des « dahalo » attaquent carrément des villages. Si la population n’a pas le temps de fuir c’est signée sa mort. Combien de mère ont vu leurs enfants mourir atrocement. Les brigands prennent tout et laissent les gens dans leur douleur sans ménagement. De plus en plus armées avec des matraques et de longs couteaux. C’est la terreur. Les propriétaires de zébus s’exposent à des risques périlleux pour rejoindre les villes pour le vendre le troupeau. Pas de répit. Toujours aux aguets. Quand ils sont attrapés par les brigands c’est la mort ou la vie. Que peut faire un simple fouet malgré sa longueur alors que les autres utilisent des fusils. De jour comme de nuit. Profitant de la faiblesse de la population sans défense. Ils tirent à bout portant sur ceux qui résistent.
Notre pays est-il devenu un refuge de criminels versant du sang tous les jours ? Rien ne les arrête. Et ça continue de plus en plus actuellement.
Le temps du Far-West est terminé. Or chez nous, certains ont repris les mêmes agissements de l’époque. Ils abattent les êtres humains comme un animal. Et encore, un animal ne devrait pas être abattu sans que ce soit pour la nourriture.
Celui/celle qui abat un être humain est moins qu’un chien. Vivons-nous comme au temps du Far-West ? Ceux qui l’ont vécu ont évolué et l’ont regretté. Non ! nous sommes des gens du Sud. Certains se réjouissent d’assassiner et en fait leur honneur de faire de Madagascar un « Far-South ». En massacrant des enfants : tu massacres tes propres enfants. En massacrant un père : tu massacres ton propre père. En massacrant une mère : tu massacres ta propre mère. En massacrant un homme, une femme, un jeune : tu massacres ton mari, ta femme, ton frère et ta sœur. Qu’est ce qui restera ? Comment peut-on faire son éloge avec ce qu’il /elle a fait ? Comment peut-on dormir dans le lit tranquillement avec lui/elle. En ville on les appellerait les « new dahalo ». Pourquoi accepter d’être complice ? On peut choisir la vie. Tuer un malgache c’est tuer le peuple « malagasy ». Pourquoi ? Pour le faire disparaître  afin de les déposséder de tout ? Ô Mémoire n’oublie pas car un jour tous ceux qui ont été étranglés, empoisonnés, poignardés, éliminés, torturés défileront devant les yeux des criminels avant qu’ils expirent à la dernière seconde. Personne ne veut être à sa place. Ce n’est pas un film c’est la réalité. Quelle épreuve pour le peuple ! A quand ce temps de calvaire s’arrêtera-t-il ?

Steir YOR


mardi 7 février 2012

07 FEVRIER 2009 - 07 FEVRIER 2012

 http://www.youtube.com/watch?v=_Q9Eha9zA9g&feature=related

http://www.youtube.com/watch?v=UbSN6Rvj1bs


En ce jour de commémoration de la tragique journée du 07 février 2009, nous avons choisi de diffuser un extrait des révélations du Colonel Charles Andrianasoavina (réécrit conformément à l'original).
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Extrait du : « Chronologie des faits relatifs au coup d'Etat du 17 mars 2009 » par le colonel Charles Andrianasoavina – Tsiafahy, le 14 janvier 2011

…..
MOIS DE FEVRIER 2009

Réunion préparatoire du 07 février 2009 au domicile de Andry Rajoelina le 06 février 2009 en début de soirée. Ont été présents :
  • Général en retraite Rasolosoa Dolin
  • Alain Ramaroson
  • Monja Roindefo
  • Cyrille Rasamizafy
  • Patrick Monibou
  • Général en retraite Ramakavelo Désiré Philippe
  • Ny Hasina Andriamanjato
  • Lahiniriko Jean
  • Reboza Julien
  • Sareraka
  • Lieutenant Colonel Fidimalala
  • Lieutenant Colonel Sondrotalala

Selon Monsieur Cyrille Rasamizafy, Président actuel de l'ESCOPOL, « il faut verser du sang humain à titre de sacrifice pour la réussite du coup », proposition adoptée par tout le monde et une décision a été prise la nuit même par Andry Rajoelina de monnayer les manifestants et les éventuels victimes.
Exécution du 07 février 2009 selon la décision prise dans la nuit du 06 février 2009.

Mouvement et manifestation populaires conduits par Monsieur Monja Roindefo, le Général en retraite Rasolosoa Dolin, Sareraka, Alain Ramaroson grâce à la bénédiction de Andry Rajoelina sur la Place du 13 mai.

La nuit du 07 février 2009, une réunion de la mise sur pied du collectif de jeunes officiers supérieurs a été présidée par le Lieutenant Colonel Andrianasoavina Charles (Commandant dans le temps). Elle avait eu lieu au bureau de la Direction des Opérations et de Renseignements à l'EMGAM à Andohalo et avait pour but de préparer un coup d'Etat. Avaient participé à cette réunion le Commandant Léon Claire, Lieutenant Colonel Maroma René.

Le 18 février 2009, une réunion sur l'étude du coup d'Etat avait eu lieu à l'Ecole d'Etat-Mjor à Fiadanana. Elle consiste à la prise du Régiment d'Appui et de Soutien d'Ampahibe, de faire bouger les véhicules blindés (BRDM) et renverser le régime.

Avaient élaboré l'étude, le Général Voahangy Randriamanalinarivo (Colonel dans le temps), le Lieutenant Colonel Fidimalala, le Lieutenant Colonel Sondrotra Lala, le Lieutenant Colonel Ravoavy Théodule, le Lieutenant Colonel Randrianantoandro et le Lieutenant Colonel Randrianasoavina Charles.

Au cours de la réunion, le Lieutenant Colonel Rafaliarison Fidimalala a fait savoir à ses compagnons qu'à l'issue de la réunion, il se rendra chez Andry Rajoelina pour lui demander le financement de ce coup d'Etat.

Les contacts physiques auprès des personnels du RAS se poursuivaient et le Lieutenant Colonel Ravelomananjara, Chef du service des matériels techniques du RAS promettait de faciliter l'envahissement de ce Régiment.

Des actions visant à destabiliser le Haut Commandement de l'Armée et bousculant ce dernier à prendre le pouvoir ont été aussi menées.

…... A SUIVRE



dimanche 5 février 2012

Lettre ouverte aux membres de la mouvance Ravalomanana


Nous demandons la démission collective de tous ceux qui ont intégré les institutions de transition


Suite aux graves événements qui se sont succédés depuis 15 jours, notamment l’empêchement  du retour au Pays du couple présidentiel , nous nous interrogeons sur le véritable rôle que vous jouez au sein de cette transition.

Force est de constater que votre volonté réelle de lutter pour le retour du Président Ravalomanana n’est point visible. Nous rappelons que vous êtes au service de la Nation et non l’inverse.

Votre décision d’intégrer ce régime “transitoire” ne fait que confirmer votre acceptation  de la mise en oeuvre biaisée de la feuille de route et a eu pour grave conséquence quelques signes  de reconnaissance internationale. De fait, vous participez pleinement  à la légitimation des putschistes.

Après les trois mois passés au sein de ce gouvernement, nous sommes en droit de nous demander si vous oeuvrez vraiment pour une résolution de la crise  ou pour des intérêts particuliers?

La population est lasse d’attendre et inquiète quant à vos travaux qui n’aboutissent point.
Aussi, à nos yeux, une démission collective de la mouvance Ravalomanana s’impose.

D’ailleurs, dans ses propos du 4 Février dernier, Mamy Rakotoarivelo a lui-même avoué : "le régime se sert de nous (mouvance Ravalomanana) pour faire bonne impression aux yeux de la Communauté internationale quand ça lui est utile, après il continue de nous malmener. On se demande en quoi cette Transition est consensuelle et inclusive".(Conférence de presse au Colbert).

Ce sont des aveux d’impuissance qui ne  justifient plus votre participation au sein de cette transition. Mettez en avant l’intérêt suprême de la Nation en quittant sans délai cette transition.

En l’absence d’actions concrètes de votre part , nous considérons que vous contribuez à empêcher le retour du Président Ravalomanana à Madagascar. Vous vous excluez ainsi de facto de la mouvance. Que l’on ne s’étonne guère des conséquences car vous attisez la colère de la population à votre égard.



GTT International – Genève
Collectif de la Diaspora
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TARATASY MISOKATRA HO AN’NY  ANKOLAFY RAVALOMANANA

MANGATAKA NY FIALAN’IZY IREO TSY MISY HATAK’ANDRO AO AMIN’IO GOVERNEMANTA IO

Manoloana ny trangan-javatra niseho teo amin’ny fiainam-pirenena nandritry ny 15 andro nisesy, indrindra teo amin’ny fisakanana ny fodian’ny filoham-pirenena Marc Ravalomanana mivady any an-tanindrazana, dia tsapanay fa  tena tsy mazava izay andraikitrareo ao amin’io governemanta io.

Tsapanay hatrizay fa tsy manana finiavana hampody ny Filoha Marc Ravalomanana mihintsy ianareo, fa fahaizana mampandry adrisa sy manodikondin-dresaka no betsaka.

Mampatsiahy izahay fa miasa ho an’ny vahoaka ianareo fa tsy ny mifanohitra amin’izay akory.

Ny fidiranareo amin’io governemanta io  nefa dia fantaro fa nanome vahana ny mpanongam-panjakana hahazo ny fankatoavana iraisam-pirenena, izay voalaza tao amin’ny tondro-zotra.

Telo volana izay no niasanareo tao amin’io governemanta io, telo volana tsy nahitam-bokatra na kely dia kely aza, ohatra mibaribary fa aleonareo mivory momba ny teti-bola sy teti-karamanareo toy izay hiady ny fiverenanan’ny filoha Ravalomanana.

Leo, tofoka sy ketraka  ny vahoaka Malagasy, very fanahy mbola velona miandry ny vokatry ny asanareo.

Mba tsy hisian’ny fifoteran’ny vahoaka aminareo, izay mahatsapa fa milalao politika tsy mazava, dia mangataka anareo izahay hiala tsy misy hatak’andro ao amin’io governemanta io raha tena manohana ny Filoha Ravalomanana tokoa ianareo.

Ny fialànareo mantsy no porofo eo imason’izao tontolo izao,fa tsy nanaja sy tsy nanatanteraka ny tondro-zotra io governemanta io.

Ianao ihany Andriamatoa Mamy Rakotoarivelo, nandritry ny valan-dresaka ny sabotsy faha-4 febroary 2012 lasa teo ( valan-dresaka Colbert ) no nilaza fa: “ Eo ankilàny , miseho  miasa sy tsara aminay eo imason’ny fianakaviambe iraisam-pirenena ireo FAT rehefa misy ilàna anay, etsy andaniny anefa  mitohy ihany ny fanitsakitsahana  ary manontany tena izahay ny fisian’ny fiaraha-mitantana marina”.
 
Ny tsy fanarahanareo izao toro-hevitra izao dia midika fa misy tetika ambadika kotrehanareo mba tsy hiverenan’ ny Filoha Marc Ravalomanana, koa dia manasa tànana izahay raha mitroatra ny vahoaka atsy ho atsy.  

Ny fizirizirianareo hijanona ao amin’ io fitrondrana mpandroba io dia midika fa tsy anisan’ ankolafy Ravalomanana intsony ianareo.



GTT International – Genève
Collectif de la Diaspora


samedi 4 février 2012

COMMUNIQUE DE GTT REUNION


L' Etat voyou existe bel et bien à Madagascar. Après avoir volé aux Malgaches le pouvoir en mars 2009, après avoir mené le Pays à la dérive pendant trois ans , la HAT continue de plus belle à écraser le Peuple Malgache, à le priver d’espoir et de liberté. Le Notam émis pour empêcher le retour du Président Ravalomanana le 21 janvier 2012 ainsi que l'injonction à Air Links de ne pas embarquer Madame Ravalomanana ce jour, sont une entrave grave aux libertés et au droit de l'Homme. Faut il rappeler que durant ces trois ans de négociations, le Président Ravalomanana n'a cessé de faire des concessions pour l'intérêt suprême de la Nation ? Malgré la signature d'une feuille de route favorable en grande partie à la Hat, malgré la répartition des sièges toujours en faveur à la HAT, la Communauté internationale semble aveugle et ne voit pas la mort programmée de la démocratie à Madagascar. Aucune décision ferme pour appliquer cette feuille de route qui stipule le retour des exilés et la liberté d’expression.

Nous demandons à la Communauté Internationale de cesser de prendre les 20 millions de Malgaches en otage. Le Peuple ne veut pas de ce pouvoir totalitaire et mafieux qui ne connaît que la force et l'intimidation et dont l'intérêt de la nation est leur dernière préoccupation.

Compte tenu de ces agissements graves, nous demandons à la SADEC de prendre en charge le rapatriement du couple présidentiel dans notre Pays où toute une Nation l’attend.

Nous demandons aussi l’intervention des forces de sécurité de l’Union Africaine pour déloger Rajoelina et sa présence pendant les élections législatives et présidentielles.

Le Pouvoir doit être restitué au Président Ravalomanana , l'élu du peuple. Le mot “  démocratie  ” doit être universel et prendre sens non seulement en occident mais aussi en Afrique et surtout à Madagascar.

La HAT et la puissance étrangère qui la soutient n’ont qu’un objectif: empêcher par tous les moyens le retour du Président Ravalomanana à Madagascar, mais c'est sans compter sur le courage et la conviction du peuple Malagasy.

Nous remercions vivement le Peuple Malagasy d’avoir été présent en masse le 21 janvier et ce jour à Ivato et nous nous joignons à lui pour continuer la lutte afin que Madagascar recouvre la liberté et la démocratie.


GTT Réunion





Fil Info du 04/02/2012

Retour de Mme Lalao RAVALOMANANA 
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Les heures affichées sont en locales

17h 30: La HAT a menacé directement la compagnie Air Link d'interdiction d’atterrissage à Ivato si elle embarque la famille présidentielle. Résultat: Lalao Ravalomanana et sa famille n'ont pas pu retourner dans leur pays natal aujourd'hui à la grande déception des partisans qui sont venus en masse les attendre à l'aéroport.


15h 45: Les militants sont furieux contre l'impuissance des leaders de la  mouvance Ravalomanana, qui ont intégré le système, face à toutes ces manoeuvres de la HAT.


15h 45: Mamy Rakotoarivelo a annoncé que l'avion arriverait vers 17h et a demandé aux manifestants de rester sur place. La tension monte entre les leaders et la foule.


15h 15: Selon certaines sources, la HAT a opposé une interdiction de séjour à Mme Ravalomanana et sa famille. (Source: collectif-gtt.org)


15h 00: Message du Président: Tout le monde reste à l'aéroport jusqu'à l'arrivée de l'avion.

14h 45: L'avion a, en fait, pris du retard et est attendu en fin d'après-midi. La HAT y serait (encore) pour quelque chose, le contraire serait étonnant.
La délégation des femmes légalistes se préparent activement pour accueillir Mme Ravalomanana et sa famille.







14h 00 : Présents à l'aéroport: Tojo, le fils du Président accompagné de personnalités politiques avec Mamy Rakotoarivelo en tête ainsi que les ministres de la mouvance Ravalomanana.



13h 00: La foule est au rendez-vous à l'aéroport, comparable à celle du 21/01/2012.

11h 30:  Lalao Ravalomanana et sa famille ont bien embarqué sur le vol SA8252 de la compagnie Air Link qui a décollé de JNB à l'heure prévu.

11h 30: 20 jeunes femmes en short vert avec tee shirt souhaitant la bienvenue à la mère de la nation Lalao Ravalomanana

11h 00: 350 jeunes femmes et jeunes hommes bénévoles assurent le service d'ordre


10h 30: Le ministre des Transports a confirmé qu'il n'y aura pas de NOTAM aujourd'hui. Méfiance, méfiance.
10h 00: Les gens commencent à affluer vers l'Aéroport : à pied, en cars.

09h 45: Des militaires (1 camion) se dressent devant la Mairie d'Ivato-Aéroport et un autre camion dans l'enceinte de l'aéroport.

00h 00: Les femmes légalistes seront présentes massivement à Ivato pour accueillir la première dame malagasy à sa descente d'avion prévue à 14h 15.






Le GTT INTERNATIONAL, collectif de la diaspora malagasy, dont le siège est à Genève (CH), poursuit un double objectif: la restauration de l'Etat de droit et le rétablissement de la Démocratie à Madagascar. Il prône et oeuvre pour la liberté d'expression, la prise de conscience citoyenne et la mise en place d'une vraie démocratie dont l'exigence première est la tenue d'un processus électoral inclusif, libre et transparent ".