lundi 30 juillet 2012

Lettre ouverte commune des GTT


STOP à l'oppression du peuple Malagasy par le régime dictatorial de Rajoelina


Au vu des récents événements marqués par le traitement humiliant subi par Mme Lalao Ravalomanana,
épouse du président légitime de Madagascar et sa  belle-fille Guerguena Ravalomanana, la Communauté Internationale est une fois de plus témoin des actes de voyoucratie perpétrés par Andry Rajoelina et son équipe, méprisant au plus haut point les règles élémentaires des droits de l'homme. Refoulées aux frontières après avoir avoir subies des violences physiques, elles ont été reconduites manu militari à bord du premier vol en partance pour Bangkok ( !! ) sans motif valable. Non seulement, c'est un mépris flagrant du droit international mais aussi une grave violation des droits de l'homme (cf art. 13 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme).

C'est un acte lourd de conséquences pour la suite du processus de sortie de crise et Rajoelina en assume totalement la responsabilité.

En violant en permanence les engagements pris, le chef putschiste ne cesse de défier la Communauté Internationale. Au lieu de chercher l'apaisement nécessaire, le camp Rajoelina a délibérément opté pour la haine et le désordre.  D'ailleurs, cela fait plus de trois ans que le régime de facto prend en otage le peuple malagasy à travers cette politique. Ces derniers temps, c’est directement ce pouvoir de dictature qui incendie des villages, terrorise, viole et tue femmes et enfants lors des événements du sud ; sans oublier les règlements de compte avec exécution chez les militaires à Ivato, la révolte suivie de représailles chez les policiers au Commissariat de Police à Tsaralalana. Les Malagasy savent et n'oublient point que la majorité des membres de la HAT ont du sang sur les mains (26 Janvier, 7 Février) et corrompus (pillage des richesses nationales en tout genre, telles que les bois de rose, les ressources minières, le pétrole, le commerce mafieux de notre cheptel bovin...).

Force est de constater qu'une telle politique est symptomatique d'un régime aux abois qui n'a plus la maîtrise de la situation nationale. C'est un régime qui ne survit que par la force des armes avec le soutien de quelques membres de la Communauté Internationale, essentiellement l'ancienne puissance coloniale.

Par ailleurs, rappelons qu'à ce stade, aucune mesure d'apaisement n'a été concrètement appliquée :
  • Les exilés sont formellement interdits de séjour dans le pays. Mme Lalao Ravalomanana et sa belle fille Guerguena en sont la preuve flagrante.
  • L'unilatéralisme est toujours la règle notamment au regard de la mise en oeuvre de la feuille de route où tous les instruments mis en place sont en faveur des putschistes  telle que la loi d amnistie,....
  • Les médias audio-visuels sont restés fermés et les journalistes et manifestants pacifiques sont fortement réprimés par des arrestations arbitraires.
  • Les prisonniers politiques croupissent encore en prison.

Face à cette situation très explosive avec des risques élevés de guerre civile,
  • nous exigeons de la mouvance Ravalomanana, ayant choisi d'intégrer ce régime criminel à mettre fin à sa collaboration. Nous estimons que la coupe est pleine et que l'intérêt supérieur de la Nation doit primer sur toute autre considération personnelle.
  • Nous réclamons notamment de la SADC, dont la crédibilité est gravement mise à l'épreuve, de fortes sanctions à l'endroit de Rajoelina et son équipe qui sont clairement les véritables facteurs de blocage.
  • La SADC ne doit plus tergiverser en mettant fin aux Rencontres ou Accords qui manifestement n'ont aucune valeur pour Rajoelina et sa clique. Ce sera une perte de temps et prolongera inutilement la souffrance du peuple Malagasy. Il faut plutôt privilégier une rencontre inclusive malgacho-malgache entre les acteurs ayant une légitimité certaine à Antananarivo.
  • Nous demandons à la SADC et à l'UA, qui se veulent être les instruments de paix en Afrique et à Madagascar de garantir le respect des droits civiques et politiques de tous les Malagasy sans exception y compris ceux du Président Ravalomanana.
Enfin, nous mettons en garde la SADC contre toute manœuvre qui cherche à écarter politiquement le Président élu Ravalomanana en l'empêchant de se présenter aux élections présidentielles. Ce serait un déni de démocratie aux graves conséquences, car le peuple n'admettrait pas qu'on puisse lui voler une nouvelle fois la victoire.


GTT Miray – GTT Unis
Collectif de la Diaspora

samedi 28 juillet 2012

Valin'ny Fiantsoana fivoriam-be ataon'Atoa Mamy Rakotoarivelo Paris – 28 jolay 2012


Ny GTT International–Genève dia nisafidy ny tsy hanohina ny antso nataon'Atoa Mamy Rakotoarivelo. Nambara mantsy fa tatitra momba ny fihaonana tany Desroches (Seychelles) no ho ataony amin'izany. Aminay anefa dia tsy mitombona izany noho ireto antony manaraka ireto :
  • tsy tokony nisy olon-kafa ankoatran'ireo voakasika mivantana afaka nanatrika io fihaonana io araky ny fepetra napetraky ny SADC. Noho izany dia zavatra tsy marina no ho tanterin'Atoa Rakotoarivelo.
  • Raha toa ny Filoha ka sendra niresaka taminy momba ny zava-nitranga tao amin'ny fihaonana, dia tokony hijanona ho tsiambaratelo. Raha tsy izany dia midika ho:
    • fiampangana ny Filoha eo anatrehan'ny SADC izay efa nametraka fepetra hentitra mikasika indrindra ny tsy amoaham-baovao,
    • fampielezana ny tsiambaratelo eny anivon'ny be sy ny maro amin'ny alalan'ny famoriam-bahoaka toy izao.

Ho fehin'ireo voalaza ireo dia ambaranay marindrano fa tsy azo hitokisana Atoa Rakotoarivelo, ary mampibaribary ny filalaovany ny Tolona ka fotoana very maina ny fihaonana aminy.

Farany, dia tsy hainay ny hangina manoloana ny zava-nitranga omaly zoma 27 jolay 2012 teny Ivato mikasika ny nanjo ny fianakavian'ny Filoha. Inona no nataon'ny mpitarika ny movansa Ravalomanana tonga maro nanatrika teny an-toerana ? Raha tena mpanohitra ny FAT marina ianareo, tsy fotoana tokony ho nampisehoana izany ve ireny trangan-javatra feno herisetra sy fanitsakitsahana ny zo maha-olona ireny ?



GTT INTERNATIONAL – GENEVE
Collectif des Patriotes Malagasy
Rue des Savoises
1205 GENEVE – CH


vendredi 27 juillet 2012

Lalao RAVALOMANANA - Déclaration urgente du GTT International – Genève

Déclaration urgente du GTT International – Genève




Suite aux derniers événements de ce jour à Ivato à l'encontre de Mme Lalao RAVALOMANANA qui a été refoulée manu militari comme une vulgaire clandestine, nous assistons une fois de plus à des attitudes indignes et inhumaines de la part de la HAT.

Bien que habituée depuis quelques temps à des pratiques dictatoriales (villages incendiés et femmes et enfants passés aux armes lors des événements du sud ; réglements de compte avec exécution chez les militaires à Ivato ; révolte suivie de représailles chez les policiers à Tsaralalana), la HAT atteint le summum de la barbarie foulant aux pieds les règles élémentaires des droits de l'homme envers une première dame et sa famille.

Nous condamnons vigoureusement une telle pratique qui loin d'apporter l'apaisement, conduit au contraire vers la haine.

Nous prenons donc à témoin toute la Communauté Internationale.

Nous nous adressons, enfin à la mouvance Ravalomanana, qui de facto est aussi responsable de ce grave événement, car participant à la Transition, de ne plus faire preuve de passivité et d'inefficacité habituelles.





GTT INTERNATIONAL – GENEVE

Collectif des Patriotes Malagasy

Rue des Savoises

1205 GENEVE - CH



lundi 23 juillet 2012

LETTRE OUVERTE A LA SADC ET A LA COMMUNAUTE INTERNATIONALE

 
 
Malagasy Mandresy, Madagasikara Afaka
Peuple Malagasy Gagnant. Madagasikara Libre
Winner Malagasy People. Free Madagasikara


MADAGASCAR

URGENT!! Pour un Sommet inclusif à Antananarivo !!



Au moment où se précisent les schémas pour une sortie de crise, il nous est impératif de réagir face à l'option pour laquelle la SADC semblerait retenir, celle d'une rencontre entre le putschiste Rajoelina et le Président Ravalomanana.

Si nous avons prôné le principe d'une rencontre, nous sommes par contre très critiques, voire totalement opposés à un Sommet qui se limite aux deux principaux protagonistes. Cette option, en effet, n'est plus du tout adaptée à la réalité actuelle qui prévaut dans le pays.

Au lieu d'apporter l'apaisement tant recherché, il crée un climat de haine. Au lieu d'associer tous les Malagasy à la recherche d'une solution durable à la crise, il provoque la division et met en péril l'unité nationale déjà fragile.

Pour preuve, les événements survenus ce dimanche, à savoir les mutineries dans les deux camps militaires de la capitale (BANI et RFI) étayent nos propos. Certes, elles peuvent être interprétées comme une manifestation de mécontentement à l'adresse du régime mais aussi un refus du principe de la rencontre à deux. En tout cas, le contexte est très explosif et présente dangereusement les prémices de guerre civile. On doute maintenant de la capacité de Rajoelina à pouvoir encore maîtriser la situation.

En outre, le dialogue malgacho-malgache recommandée par l'ensemble de la Communauté Internationale et désiré par les Malagasy suppose les exigences suivantes :
  • laisser la liberté et l'initiative aux Malagasy d'organiser eux-mêmes la négociation,
  • un Sommet inclusif à Antananarivo (il serait illogique de le tenir dans un pays autre que Madagascar) réunissant les principaux acteurs ayant une légitimité certaine notamment les deux anciens Chefs d’Etat (les Présidents Zafy et Ratsiraka) et le Président Ravalomanana et ce, sous l'égide des médiateurs malagasy reconnus comme neutres,
  • la SADC et l'Union Africaine ne doivent rien imposer mais apporter objectivement leur caution et leur arbitrage pour le bon déroulement du processus.
Eu égard aux derniers développements de la situation nationale, la SADC et l'UA doivent en priorité contraindre Rajoelina, par tous les moyens, à appliquer réellement les dispositions de la Feuille de Route en ce qui concerne les articles 16, 17 et 20, à savoir le retour sécurisé et sans conditions ni délai du Président élu RAVALOMANANA et de tous les exilés politiques ainsi que la libération de tous les prisonniers politiques sans exception.
 
Par ailleurs, nous demandons à la SADC et à l'UA de garantir le respect des droits civiques et politiques de tous les Malagasy sans exception y compris notamment le Président Ravalomanana. Toute manœuvre tendant à l'écarter politiquement en l'empêchant de se présenter aux élections présidentielles serait tout simplement inimaginable. Ce serait non seulement la pire insulte adressée aux millions de Malagasy qui lui ont donné et continuent à avoir confiance en lui mais surtout un déni flagrant de démocratie aux conséquences désastreuses, car le peuple n'admettrait pas qu'on lui vole une nouvelle fois la victoire.
 
Nous nous permettons de rappeler deux dispositions de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme pour appuyer nos propos:
  • art. 13-2 : Toute personne a le droit de quitter tout pays, y compris le sien et de revenir dans son pays,
  • art. 21-1 : Toute personne a le droit de prendre part à la direction des affaires publiques de son pays, soit directement, soit par l'intermédiaire de représentants librement choisis.
( Déclaration Universelle des Droits de l'Homme adoptée par les Nations Unies le 10 décembre 1948)


GTT INTERNATIONAL GENEVE
Collectif des Patriotes Malagasy
15, rue des Savoises
1205 GENEVE - SUISSE



mardi 17 juillet 2012

Election de Mme Nkosazana Dlamini-Zuma - Lettre du GTT INTER GE


A Madame la Présidente de la Commission de l’UA, Son Excellence Madame Nkosazana Dlamini-Zuma

                                                                                                             
Votre Excellence,

A l’occasion de votre élection en qualité de Présidente de la Commission de l’Union Africaine, permettez-nous de vous adresser nos plus vives félicitations, ainsi que tous nos vœux de succès dans l’accomplissement des hautes charges dont vous venez d’être investie.

Cette élection est d’abord un grand honneur pour l’Afrique australe de par son caractère historique où c’est la première fois qu’un de ses ressortissants, et femme de surcroît, préside les destinées de cette organisation continentale.  Mais, elle suscite également  de l’optimisme pour Madagascar qui s’enlise dans une profonde crise politique.

Pendant trois ans, en effet, le régime putschiste d’Andry Rajoelina a constamment défié la Communauté Internationale en bloquant toute solution menant à la sortie de crise. La feuille de route est sans cesse bafouée. Le peuple malgache voit donc  dans votre élection d’une part, une rupture avec l’attitude quelque peu passive dont l’Union a fait preuve jusqu’ici et d’autre part, une volonté déterminée à résoudre la crise en impulsant les actions de  la SADC et ce, dans le strict intérêt du peuple malgache.
Concrètement, nous demandons vivement à l’Union Africaine d’exercer son rôle de garant du processus de sortie de crise et de prendre immédiatement les mesures suivantes:
  • contraindre Rajoelina à appliquer réellement les articles 16, 17 et 20 de la Feuille de Route, à savoir le retour sécurisé et sans conditions ni délai du Président élu RAVALOMANANA et de tous les exilés politiques ainsi que la libération de tous les prisonniers politiques sans exception, 
  •  privilégier la solution malgacho-malgache par la tenue urgente à ANTANANARIVO d’un Sommet inclusif réunissant les principaux acteurs ayant une légitimité certaine, notamment les deux anciens Chefs d’Etat (les Présidents Zafy et Ratsiraka) et le Président Ravalomanana. Ce Sommet, seule solution crédible de sortie de crise, doit se faire sous l'égide des médiateurs malagasy reconnus comme neutres,
  • écarter toute idée d'élections sans l'effectivité de toutes les mesures d'apaisement, en particulier la présence à Madagascar du Président Ravalomanana avec la certitude de pouvoir s'y représenter, en l'absence desquelles on ne peut garantir des élections démocratiques, crédibles, transparentes et acceptées par tous, 
  • appliquer sans concession les Accords de Cotonou qui interdisent la légitimation d’un régime issu d’un coup d’Etat permettant à Madagascar de retourner à l’ordre constitutionnel et à la démocratie.
Réitérant nos félicitations, nous vous prions, Excellence, d’accepter l'expression de notre très haute considération.



Genève, le 16 juillet 2012


GTT INTERNATIONAL GENEVE


 

lundi 16 juillet 2012

UA: La Sud-Africaine Dlamini-Zuma élue présidente de la Commission


 La Sud-Africaine Nkosazana Dlamini-Zuma a été élue dimanche présidente de la Commission de l'Union africaine, l'organe-clé de l'institution continentale, lors d'un sommet à Addis Abeba, a indiqué un responsable de l'organisation.


Madame Dlamini Zuma est donc la nouvelle présidente de la commission de l’Union africaine. Elle a été élue au terme d’une journée tendue et riche en rebondissements.

Dés le début de la journée, il était clair en effet qu’aucune avancée significative n’avait été opérée depuis la dernière élection, et que tous les états campaient sur leur choix. Les pays africains francophones ayant pris fait et causes pour le Gabonais jean Ping, les autres pour Mme Dlamini Zuma la sud africaine. Au vu du blocage qui se profilait à l’horizon certaines hypothèses ont même commencé à être avancées. L’une de ces hypothèses était que l’assemblée des chefs d’État qui est souveraine nomme un président intérimaire jusqu’en janvier 2013. Parmi les noms avancés, celui de l’algérien Lamamra fonctionnaire au sein de l’union africaine.


C’est dans ce climat que s’est déroulé le premier tour, où contrairement aux dernières élections, Madame Dlamini Zuma s’est retrouvé en tête avec 27 voix contre 24 pour Jean Ping. Rappelons que pour être élu, le président de la commission devrait obtenir les 2/3 des suffrages soit 34 voix. Au second tour, Jean ping a commencé à perdre quelques soutiens, et n’a obtenu que 22 voix contre 29 voix pour Madame Dlamini Zuma. Le suspens a continué jusqu’au troisième tour, puisque Madame Dlamini Zuma a obtenu 33 voix contre 18 pour jean Ping.


On croyait qu’à ce point Jean Ping se serait retiré afin d’éviter le blocage observé la dernière fois, mais le gabonais a voulu tomber les armes à la main, et certains pays comme le Niger, la Côte d’Ivoire et le Kenya ont organisé la résistance afin d’obtenir à défaut de l’élection de Jean Ping, un blocage qui aurait évité l’élection de Madame Dlamini Zuma. Toutes ces énergies seront vaines, car au quatrième tour Jean Ping n’obtiendra que 14 voix contre 37 pour Madame Dlamini Zuma qui a ainsi été élue présidente de la commission de l’Union africaine.

Cette défaite du gabonais Jean Ping est une grande défaite pour tout le système françafrique. Rappelons que M. Jean Ping est considéré par bon nombre de chefs d’états africains comme un pion de la France et donc de l’occident. Nous pouvons déjà parier que cette défaite aura des répercussions sur les relations entre l’union africaine et l’union européenne, grande pourvoyeuse de fonds au profit de l’UA. Espèrons que cette victoire de l’Afrique digne sur les puissances occidentales soit le signal d’une nouvelle ère dans les relations Nord-sud



samedi 7 juillet 2012

Fivoriana Montpellier


Ny ankamaroan'ny mpikambana ao amin'ny Komity dia nanapa-kevitra fa tsy hanatrika ny fifanakalozan-kevitra karakarain'ny mpanao gazety avy any Madagasikara izay ataony ao Montpellier, ny sabotsy faha 7 jolay 2012.

Ireo izay te-hanatrika izany anefa dia ambara etoana fa amin'ny anaran'ny tenany manokana no hanatrehany izany.



Ny Birao


vendredi 6 juillet 2012

FANAMBARAN'NY GTT INTERNATIONAL-GENEVE


Malagasy Mandresy, Madagasikara Afaka
Peuple Malagasy Gagnant. Madagasikara Libre
Winner Malagasy People. Free Madagasikara


FANAMBARANA




Ny GTT Iraisam-pirenena Genève (GTT International – Genève), izay manana ny foibeny ao Genève (Suisse), dia manao izao fanambarana izao mikasika ny hetsika famoriana ny Tanora mpitolona ao Antsirabe na any an-toeran-kafa.

Ampahibemaso no anambarany fa tsy ny GTT Iraisam-pirenena Genève mihitsy no niantso na mikarakara io fihaonana io. Tsy manana mpikambana ao Antsirabe na nandefa solon-tena any an-toerana ny Fikambanana.

Noho izany dia tsy misy idiran'ny Fikambanana GTT Iraisam-pirenena Genève io hetsika io ary tsy misy tokony afaka mitondra sy manararaotra ny anaran'ny Fikambanana ho amin'izany. Ny ankoatr'izay dia fisandohana sy famitahana ny tena mpitolona ho an'ny famerenana ny ara-dalàna sy ny fiverenan'ny Filoha RAVALOMANANA ary ny famoahana ny gadra politika, izay tsiahivina etoana fa hatry ny ela no efa tanjon'ny GTT Iraisam-pirenena Genève ary mbola arahany sy hitolomany hatramin'izao.

Ity fanambarana ity dia tsy mitsipaka velively izay hetsika manaraka sy manaja ireo tanjona voalaza eo ambony ireo.



Genève, 6 jolay 2012






GTT INTERNATIONAL - GENEVE - Collectif des Patriotes Malagasy
15, rue des Savoises
1205 GENEVE - SUISSE




jeudi 5 juillet 2012

Voyage à Bruxelles : Jean Omer Beriziky revient bredouille

Nous ne pouvons que nous réjouir de cette décision de l'Union Européenne qui sonne comme une réponse favorable à notre appel (Cf. Lettre ouverte envoyée en masse à l'UE): "adopter une attitude de grande fermeté vis à vis des putschistes en maintenant notamment les sanctions internationales et individuelles". 
Merci aux patriotes qui ont contribué à cet effort collectif.



 Article publié dans : Tananews du 3 juillet 2012

Les robinets restent fermés
Les robinets restent fermés

La première mission du locataire de Mahazoarivo à Bruxelles n’a pas donné le succès escompté. Le Premier ministre de la Transition a plaidé devant Andris Pielbags pour la reconsidération des sanctions dictées par l’article 96 de l’Accord de Cotonou.

Madagascar a plus que jamais besoin de ressources financières. C’est en partie à ce sujet que Premier ministre Jean Omer Beriziky a rencontré SEM Andris Piebalgs, Commissaire européen en charge du Développement. Outre l’organisation des élections dans la Grande-Île, le déblocage des financements de l’Union Européenne était au centre des discussions. Le locataire de Mahazoarivo a soulevé la nécessité de lever les sanctions financières contre Madagascar en mettant en avant les efforts accomplis dans le sens de la mise en œuvre de la Feuille de route. En réponse à cette requête, le Commissaire Européen a souligné que la levée desdites sanctions demeure conditionnée de la réussite du processus de sortie de crise et du retour du pays dans la normalité constitutionnelle. Madagascar ne pourra en conséquence espérer débloquer les aides financières au développement qu’après les élections. L’Union Européenne reste pour le moment dans les limites des financements à caractère humanitaire, ainsi que le financement en vue des prochaines élections dans le cadre de la Feuille de route.
En ce qui concerne l’organisation des élections, le Commissaire européen invite les acteurs politiques malgaches à respecter les dispositions de la Feuille de route pour faciliter le processus de résolution de la crise. SEM Andris Piebalgs a d’ailleurs exprimé l’alignement de l’Union Européenne à la position de l’Organisation Nations Unies. Cette dernière, précise-t-on, a répondu négativement à la requête de révision du calendrier électoral soumis par Andry Rajoelina à Ban Ki-moon. Contrairement au Président de la Transition, l’ONU est d’un avis qu’il n’est pas raisonnable d’organiser des scrutins vers le mois de novembre prochain. Les Nations Unies campent sur leur position et optent pour l’organisation des élections présidentielles et législatives jumelées en mai ou juin 2013.
Le Commissaire européen n’a pas manqué de noter l’avancée du processus de mise en œuvre de la Feuille de route, ainsi que les efforts investis en ce sens. Il reconnait toutefois que des défis importants fragilisant le document de sortie de crise restent à surmonter, requérant l’implication des acteurs politiques malgaches et des instances internationales.

mardi 3 juillet 2012

Lettre ouverte à l’Union Africaine



MADAGASCAR : La seule solution crédible à la crise doit passer par le 
dialogue malgacho-malgache.



La présence de l’Union Africaine aux côtés de la SADC pour une « collaboration active » dans le processus de sortie de crise ne nous laisse pas indifférente et suscite des réactions de notre part.

A première vue, on peut effectivement l’interpréter comme un engagement réel de l’Afrique à résoudre la longue, très longue crise qui tue à petit feu les 20 millions de Malagasy. Néanmoins, il nous paraît judicieux de réitérer les mêmes remarques et réserves que nous avons formulées à l’encontre des résolutions prises par la SADC lors du Sommet de Luanda le 1er juin dernier. Nous avons souligné, en substance, que les recommandations proposées [par la SADC] feront éloigner la recherche d’une sortie de crise consensuelle et inclusive et qu’elles tendent au contraire à encourager voire maintenir l’unilatéralisme des putschistes au pouvoir.

Aussi, l’Union Africaine doit agir dans le strict intérêt du peuple Malagasy qui, à maintes reprises, a exprimé sa volonté de mettre en avant la solution malgacho-malgache pour résoudre la crise politique. Nous lui demandons donc vivement :
  • d'abandonner cette idée de rencontre entre seulement les deux protagonistes (Rajoelina et le Président Ravalomanana) qui comporte l'inconvénient majeur de mettre en péril l'unité nationale. Le risque d'amener le pays vers la guerre civile est très élevé et notre continent en souffre déjà largement assez,
  • de se conformer aux recommandations de la Communauté Internationale (comme celle de l'ACP/UE dans sa Déclaration lors de sa 23ème session à Horsens, Danemark, Mai 2012) en mettant en œuvre tous les moyens nécessaires pour la tenue urgente à ANTANANARIVO d’un Sommet inclusif réunissant les principaux acteurs ayant une légitimité certaine, notamment les deux anciens Chefs d’Etat (les Présidents Zafy et Ratsiraka) et le Président Ravalomanana. Ce Sommet, seule solution crédible de sortie de crise, doit se faire sous l'égide des médiateurs malagasy reconnus comme neutres,
  • de contraindre Rajoelina à appliquer réellement les articles 16, 17 et 20 de la Feuille de Route, à savoir le retour sécurisé et sans conditions ni délai du Président élu RAVALOMANANA et de tous les exilés politiques ainsi que la libération de tous les prisonniers politiques sans exception,
  • d'écarter toute idée d'élections, malgré la pression de plus en plus forte de l'OIF comme la COI, sans l'effectivité de toutes les mesures d'apaisement, en particulier la présence à Madagascar du Président Ravalomanana avec la certitude de pouvoir s'y représenter, en l'absence desquelles on ne peut garantir des élections démocratiques, crédibles, transparentes et acceptées par tous.
Enfin, nous tenons à mettre en garde l'Union Africaine contre toute manœuvre qui tend à légitimer un régime issu d'un coup d'Etat, ce serait une insulte aux Accords de Cotonou. Vous devez être du côté du peuple et non de celui des putschistes, Il y va de la crédibilité de nos institutions.




GTT INTERNATIONAL – Collectif de la Diaspora
15, rue des Savoises
Genève – SUISSE
collectifgtt@gmail..com




Le GTT INTERNATIONAL, collectif de la diaspora malagasy, dont le siège est à Genève (CH), poursuit un double objectif: la restauration de l'Etat de droit et le rétablissement de la Démocratie à Madagascar. Il prône et oeuvre pour la liberté d'expression, la prise de conscience citoyenne et la mise en place d'une vraie démocratie dont l'exigence première est la tenue d'un processus électoral inclusif, libre et transparent ".