dimanche 24 mars 2013

Madagascar – Régime de Transition: bientôt en faillite



Le pouvoir en place vit grâce à des avances et aux impôts que le secteur privé parvient encore à payer dans un contexte de vache maigre. Quand ses ressources seront taries, la cessation de paiement sera au rendez-vous. La crise n’a pas dit son dernier mot.
Le pire est sans doute à venir. A moins d’une solution inespérée, à bref délai, à la crise malgache, l’Etat ne pourra pas éviter la cessation de paiement. Les signes précurseurs sont déjà là. Les dirigeants de la Transition se vantent toujours de pouvoir payer le salaire des fonctionnaires. Mais ce n’est toutefois que l’arbre qui cache la forêt. Les difficultés sont déjà réelles depuis fort longtemps. Des organismes rattachés ou des entités sous tutelle des ministères ont de plus en plus de mal à bénéficier de financement adéquat. Un exemple concret : les subventions accordées aux Communes prennent du retard de manière quasi systématique. Si l’Etat avait toujours suffisamment d’argent, ces subventions auraient pu être honorées comme auparavant, au même rythme et avec les mêmes montants. Mais c’est loin d’être le cas actuellement.
On a appris également que l’Institut National de Promotion Formation (INPF) à Ivato, sous tutelle du ministère de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle n’est plus parvenu à payer le salaire des enseignants. De même, la fermeture d’une centaine de Centres de Santé de Base à travers le pays au cours des derniers temps, faute de moyens, constitue un signe indéniable de la faillite de l’Etat. Ce sont tous des signes précurseurs.
Taxe pétrolière
L’Etat est sous sérum. Les compagnies pétrolières ont également accepté de payer à titre d’avance sur la taxe pétrolière, plusieurs milliards d’Ariary. Les liquides manquent sérieusement depuis très longtemps dans les caisses publiques. Et ces avances sur la taxe pétrolière ont permis à l’Etat de survivre. De même, les avances de la Banque Centrale de Madagascar qui atteint un niveau inquiétant ont constitué une bouffée d’oxygène pour le régime de Transition. Mais supposons que la Banque Centrale arrête de verser les liquides puisque le seuil autorisé a été atteint, et que, dans le même temps, les compagnies pétrolières arrêtent de verser les avances, la situation sera catastrophique pour le régime.
Ce sombre avenir constitue un gros piège en tout cas pour le prochain président malgache. Qu’il soit issu du camp du président actuel de la Transition, ou qu’il soit issu d’une autre mouvance politique. Le futur chef d’Etat malgache va hériter d’une situation financière épouvantable. Il va falloir faire preuve d’ingéniosité pour faire face à ce gouffre financier à venir. Car rien que pour le cas des compagnies pétrolières, ils ne seront pas tenues de payer, une seconde fois, des taxes qu’ils avaient déjà avancées auparavant. L’achat pétrolier de Madagascar se chiffre toutes les six semaines à environ 20 millions de dollars. Un véritable gouffre financier est à craindre. Une grave menace pour les futurs dirigeants de la Grande Ile.
Source: La Nation

mercredi 20 mars 2013

Hoy ny Filoha : « Tsy handray anjara amin’ny fifidianana na filoham-pirenena na solombavambahoaka isika raha tsy tonga any Madagasikara aho »

20 mars 2013

Niditra mivantana tamin’ny fivorian’ny mpitarika ny Ankolafy Ravalomanana tetsy Bel’air, nahitana ny Filohan’ny Kongresy Mamy Rakotoarivelo, Filoha Lefitry ny CST Razafimanantsoa Hanitra, ny ministry ny Varotra Olga Ramalason, ny minisitry ny Fambolena Ihanta Randriamandranto, ny mpitondra teny Randrianarisoa Guy Rivo ary Manandafy Rakotonirina sy ireo CST sy CT, ny filoha RAVALOMANANA ny maraina teo. Nanazava ny toerana misy ny Ankolafy amin’izao toe-draharaham-pirenena izao ny filoha. « Efa nifanarahana hatrany amboalohany tamin’ny fianakaviam—be iraisam-pirenena : ny NU, UE, UA, ny SADC, fa tsy maintsy tanterahana an-tsakany sy an-davany aloha ny fampiharana ny tondrozotra vao miditra amin’ny fifidianana » hoy ny filoha Ravalomanana .Fifidianana vita tsara, eken’ny rehetra, mangarahara, no tanjona kanefa raha atao ny jery todika dia hita fa tsy tanteraka ny ampahany maro amin’ny tonjozotra.Isan’ny tanisain’ny filoha tamin’izany ny andininy faha 28, 10, 16, 17, 18, ary indrindra ny artikla 20.Mbola tsy feno ny fepetra hoy izy hanatanterahana ny fifidianana. « Tsy handray anjara amin’ny fifidianana na filoham-pirenena na solombavambahoaka isika raha tsy tonga any Madagasikara aho » .Mbola nohamafisin’ny filoha Ravalomanana hatrany fa tsy misy afaka misoratena toa voatango, na manondro tena na hitonona kandida amin’ny anaran’ny Ankolafy raha tsy tonga aty Dago ny tenany. Raha misy mandehandeha any hoy izy dia amin’ny anaran’ny tenany manokana. Noho izany dia manao antso avo amin’ny fikambanana iraisam-pirenena ny Ankolafy Ravalomanana fa tsy mandray anjara amin’ny fifidianana filoham-pirenena na solombavam-bahoaka raha tsy tonga eto ny filoha Ravalomanana Marc. Raha misy ny fitsidiham-paritra ataonareo hoy izy dia tsarovy fa noho ny politika ankapoben’ny ankolafy Ravalomanana izay mahaliana ny vahoaka, noho ny tsy fahampian’ny vaovao any amin’ireny faritra ireny dia tonga maro izy ireny.

Nalaina tao : Mydago


MAGRO2003


dimanche 17 mars 2013

Manifestation Paris bastille - 16 mars 2013: Texte et photos

Ci-dessous le texte lu par le GTT Inter Genève lors de cette manifestation ainsi que les photos disponibles



Manisfestation unitaire légaliste - Paris 16/03/2013

Déclaration
Les Malagasy otages de la France


Cher(e) ami(e)s,


Tout d’abord, nous saluons les compatriotes qui sont venus nombreux pour témoigner de l’amour qu’ils portent pour leur pays.  Nous saluons aussi celles et ceux, amis de Madagascar, qui sont venu(e)s apporter leur soutien et manifester leur solidarité avec le peuple malagasy dans l’épreuve qu’il traverse actuellement.

17 mars 2009 – 17 mars 2013 : C’est un triste anniversaire pour le peuple Malagasy. Cela fait en effet exactement 4 ans que Rajoelina et sa clique, soutenus activement par la France se sont emparés du pouvoir par la force. Ils ont volé au peuple Malagasy sa victoire, celle de la réélection du Président Marc RAVALOMANANA 2 ans auparavant.

Qu’ont-ils apporté les voyous putschistes en 4 ans de règne sinon mettre le pays à terre, laissant les millions de Malagasy s’enfoncer dans une situation de grave détresse. Ainsi, il n’est pas excessif de qualifier ces putschistes de criminels eu égard aux lots de souffrances qu’ils font endurer à leurs propres compatriotes, et la France en est complice :
·         8/10ème des Malagasy vivent avec moins de 1 € par jour (selon le PNUD),
·         77% de la population vivent dans la pauvreté extrême,
·         Une insécurité généralisée, de nuit comme de jour où les malfaiteurs n’hésitent plus à utiliser des armes offensives,
·         Massacres et intimidations de la population civile à l’instar de ce qui s’est passé et se passe encore dans le Sud du pays où l’opération « TANDROKA » menée par l’armée et les forces spéciales a fait plusieurs centaines de victimes et plusieurs villages incendiés. D’ailleurs, la question se pose sur les vraies motivations de ces opérations qui ressemblent à s’y méprendre à du nettoyage ethnique dans une région très riche en ressources minières.
·         Violations très graves et répétées des Droits de l’Homme. La dernière en date est le traitement réservé à l’épouse du Président, Mme Lalao Ravalomanana où Rajoelina et ses complices ont scandaleusement conditionné son retour à des mesures humiliantes de visa et de privation de la liberté individuelle.
·         Une autre illustration de la politique totalitaire du régime consiste à utiliser la menace terroriste pour maintenir la population dans la peur, comme si les Malagasy avaient la fibre et la culture terroristes. Ce sont plutôt eux, d’en face, qui terrorisent en permanence la population.
·         Sans oublier les pillages permanents des richesses nationales par des trafics à grande échelle en tout genre.

Les Malagasy sont exaspérés de cette dramatique situation. Ils ne peuvent plus supporter ce régime illégal, criminel et mafieux soutenu mordicus par la France qui, d’ailleurs, ne s’en cache plus. L’on se rappelle des propos provocateurs du nouvel Ambassadeur de France, M. Goldblatt qui non seulement a déclaré que le Président doit rester en exil mais que la France met également à disposition des putschistes un financement de 11,9 Millions d’euros pour organiser les élections.

Cette semaine, M. Goldblatt est encore monté au créneau pour approuver la politique menée par les putschistes autour de ce retour de Mme Lalao RAVALOMANANA.

On assiste donc à une situation d’ingérence grave de la France où elle impose sa volonté aux Malagasy. Madagascar est-il une colonie française où tout se décide à Paris ?

Nous voulons rappeler à la France que Madagascar est un pays indépendant et souverain et c’est au peuple Malagasy de décider et choisir ce que bon lui semble pour son pays. Pouvons-nous imaginer un seul instant qu’un autre pays s’immisce dans les affaires internes de la France et décide à la place des Français ?? 

Au vu de ces éléments, force est d’admettre que la Françafrique est encore bien vivante. Sa mort annoncée avec fracas à Dakar par François Hollande en octobre dernier n’était que pure démagogie. Il y a encore la France qui continue sa politique néo-coloniale et il y a l’Afrique qui la subit avec l’aide et la complicité des hommes de main comme Rajoelina. La France qui prétend être le pays des droits de l’homme, ne doit pas imposer au peuple africain ses pantins pour diriger le pays.

Par ailleurs, nous tenons solennellement à avertir la Communauté Internationale qu’aucune élection libre, transparente et encore moins acceptée par tous ne pourra se tenir dans le contexte actuel. D’autant moins que tous les organismes chargés de superviser et d’organiser le déroulement des élections sont acquis à la cause putschiste. Aussi, nous demandons aux organismes et institutions internationaux de n’accorder aucun financement électoral tant que la feuille de route n’est pas appliquée dans son intégralité  et notamment :
  • le retour immédiat et sans conditions de tous les exilés politiques SURTOUT le Président Ravalomanana conformément aux stipulations de l’article 20 de la dite feuille de route,
  • la réouverture effective de toutes les stations radio et audio-visuelles,
  • la libération de tous les prisonniers politiques,
  • le respect des droits civiques et politiques de tous les Malagasy sans exception.

Nous nous adressons enfin à nos compatriotes et ami(e)s africains en général pour rappeler que sans une conscience et une maturité  politiques exemplaires, notre continent resterait toujours la proie facile aux prédateurs de tous poils, et la Françafrique n’aurait rien à s’inquiéter. Nous resterons toujours « pauvres avec nos richesses ».

Continuons notre mobilisation et unissons nos forces pour que l’Afrique appartienne réellement aux africains et Madagascar aux Malagasy. Le combat que l’on mène aujourd’hui, nous le faisons pour les générations futures.
Albert Einstein disait : « Le monde est dangereux à vivre ! Non pas tant à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et qui laissent faire » 


VIVE MADAGASCAR LIBRE !!!


Paris – Bastille, le 16 mars 2013



GTT INTERNATIONAL – GENEVE
15, rue des Savoises
Genève – SUISSE




PHOTOS:


Album GTTBASTILLE10032013 PUBLIC
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vendredi 15 mars 2013

Communiqué - « Retour sous conditions » de Mme Lalao Ravalomanana


Malagasy Mandresy, Madagasikara Afaka
Peuple Malagasy Gagnant. Madagasikara Libre
Winner Malagasy People. Free Madagasikara




Communiqué
 « Retour sous conditions » de Mme Lalao Ravalomanana




Nous,  GTT INTERNATIONAL–GENEVE, faisons le communiqué suivant à propos du retour de Mme Lalao Ravalomanana.

Nous nous réjouissons d’abord de ce retour et souhaitons la bienvenue à la première dame du gouvernement légitime de Madagascar dans son pays natal pour rendre visite à sa mère gravement souffrante.

Contrairement aux menaces brandies par la HAT, la communauté internationale a pu constater et témoigner que ce retour s’est déroulé dans le calme sans la trace d’un moindre trouble.

Cependant, nous voulons dénoncer avec vigueur les conditions inacceptables et révoltantes que la HAT a imposées pour ce retour. A défaut de pouvoir empêcher l’épouse du Président de revenir, les autorités de transition ont opté scandaleusement pour un retour assorti de conditions: voyage en avion privé, un visa de court séjour et une arrivée sans accueil populaire à Ivato sans oublier les intimidations  et menaces à peine voilée quant à la liberté d'expression et aux droits civiques et politiques de Mme Lalao Ravalomanana.

D’abord, la HAT, autorité de fait, n’a aucun droit d’exiger quoi que ce soit à une ressortissante malagasy en échange de son retour à Madagascar. Non seulement, c’est bafouer au plus haut point les dispositions de la Déclaration universelle des Droits de l’homme qui affirme dans son article 13 que « toute personne a le DROIT de quitter tout pays, y compris le sien, et de revenir dans son pays ». Mais, il s’agit aussi d’une manifestation du caractère totalitaire du régime conduit par Rajoelina qui n’hésite point à dicter sa loi quelles que soient les circonstances.

De plus, le fait de soumettre le séjour de Mme Ravalomanana à un visa est une mesure inadmissible qui dépasse tout entendement. Depuis quand un ressortissant malgache doit-il demander une autorisation pour séjourner dans son propre pays ?

Par ailleurs, la Feuille de Route, dans son article 20, précise bien que TOUS les exilés politiques sans exceptions peuvent retourner au pays SANS CONDITIONS. Mme Ravalomanana est bel et bien une exilée aux côtés de son mari en Afrique du Sud, pourtant la HAT ne l’entendait pas ainsi. Telle une criminelle, ses déplacements sont même très encadrés et limités à ceux définis et voulus par le pouvoir  putschiste et ce, en invoquant le prétexte sécuritaire.

Toutes ces absurdités sont la preuve du mépris total par Rajoelina de toutes les mesures d'apaisement et de sa volonté d’humilier le couple présidentiel en profitant de la détresse de ce dernier.

Nous exprimons donc notre totale indignation face à ces dispositions et exigeons de la Communauté internationale et plus particulièrement de la SADC de prendre urgemment des mesures d’une fermeté exemplaire à l’encontre des autorités de transition pour traiter Mme Ravalomanana comme il se doit, c’est à dire une citoyenne libre.

Nous exigeons maintenant le retour le retour immédiat et sans condition du Président Ravalomanana ainsi que les autres exilés politiques, sans oublier la libération de nombreux prisonniers politiques qui croupissent  encore dans les geôles des putschistes.

Quant aux élections, nous demandons aux organismes et institutions internationaux de faire preuve de lucidité et de ne verser aucun financement, car la politique menée actuellement par les autorités de transition, dominée par l’intimidation, l’arrogance, l’humiliation et le non respect des droits de l’homme, ne garantit point la tenue des élections libres, transparentes et acceptées par tous.

Nous exhortons enfin nos compatriotes légalistes, épris de justice, à prendre en main la destinée de notre Patrie et ne jamais oublier que Rajoelina est le fossoyeur de la démocratie.


Genève, le 14 mars 2013


lundi 4 mars 2013

NOTAM à l’encontre de Lalao Ravalomanana : Le GTT International-Genève réagit « Qu'on cesse de prendre le peuple Malagasy en otage »


Malagasy Mandresy, Madagasikara Afaka
Peuple Malagasy Gagnant. Madagasikara Libre
Winner Malagasy People. Free Madagasikara

Communiqué

NOTAM à l’encontre de Lalao Ravalomanana : Le GTT International-Genève réagit
« Qu'on cesse de prendre le peuple Malagasy en otage »

C'est avec la plus grande fermeté que nous exprimons notre vive et solennelle protestation contre la délivrance par les autorités putschistes, ce 01er mars 2013, d'un NOTAM (Notice to Air Men) empêchant Mme Lalao Ravalomanana, première dame du gouvernement légitime de Madagascar, de s’embarquer sur le vol régulier d’Air Link pour être au chevet de sa mère gravement souffrante. C’est une décision scandaleuse aussi bien sur le plan humain que sur celui du droit international qui est bafoué de façon flagrante.

Rappelons qu'à maintes reprises, ordre et contre-ordre se succèdent pour empêcher la libre circulation de la famille Ravalomanana. Cette fois-ci, le Président de la Transition, Rajoelina et son Premier Ministre, M. Beriziky ont donné l’autorisation pourtant, l’ordre d’empêchement d’embarquer émane de l'Aviation Civile de Madagascar. Force est donc de constater que nous assistons à une situation ubuesque où une autorité administrative décide à la place du Chef de gouvernement ! En réalité,  les premiers responsables se cachent derrière l’ACM. Ainsi, Rajoelina trompe la Communauté Internationale avec une apparente bonne foi or, c’est tout le contraire que fait son gouvernement. C’est la preuve que Madagascar est effectivement sous la coupe d’un groupe de voyous dénués de tout scrupule et de sens de responsabilité qui imposent leur loi et prennent en otage le peuple malagasy tout entier.

A travers cette mesure qui, rappelons-le, n'est pas la première du genre, le chef putschiste manifeste sa volonté certaine d’empêcher à tout prix le retour du Président Ravalomanana et sa famille à Madagascar.

A l’évidence, Madagascar s’éloigne de l’apaisement souhaité et aucune élection libre, transparente et encore moins acceptée par tous ne pourra se tenir dans ces conditions.

Aussi, nous exigeons :
  • avec l'appui de la Communauté Internationale, l'annulation de cette mesure inique, scandaleuse et contraire aux droits fondamentaux qui empêche une citoyenne de revenir dans son propre pays,
  • l’application des mesures d’apaisement préconisées par la feuille de route, à savoir : la libération des prisonniers politiques et le retour de tous les exilés politiques notamment celui de la famille Ravalomanana,
  • de la SADC, que des sanctions fermes et individuelles soient prises à l’encontre de Rajoelina et son gouvernement et notamment au responsable de l'ACM. Assez de tergiversations voire de complaisance à l’égard de ces putschistes qui n’ont aucun respect des engagements pris et ne cessent de défier la Communauté Internationale.
Par ailleurs, nous appelons la mouvance Ravalomanana, qui a choisi d'intégrer ce régime criminel, à mettre fin à sa collaboration. Nous estimons que la coupe est pleine et que l'intérêt supérieur de la Nation doit primer face à toute considération personnelle.

Qu'on cesse de prendre le peuple Malagasy en otage. Qu'on respecte enfin son choix, celui de retrouver le Président qu'il a élu pour le sortir de son calvaire.

 Genève, 4 mars 2013


GTT INTERNATIONAL – Collectif de la Diaspora
15, rue des Savoises
Genève – SUISSE




samedi 2 mars 2013

Discours de la première dame Lalao Ravalomanana

Hafatralr

AMINISTIE : PRECISION DE NAIKA ELIANE

AMINISTIE : PRECISION DE NAIKA ELIANE

Je fais partie de la première vague des bénéficiaires de l’amnistie large et de plein droit publiée par la Cour Spéciale par voie de presse à qui j’adresse mes félicitations pour la célérité de son travail. Je tiens pourtant à apporter la précision suivante sur mon cas.

Je n’ai jamais demandé à être amnistiée de ma condamnation par contumace par la justice malgache. Etant déjà présente à Madagascar, j’aurais préféré plutôt présenter ma propre défense devant une justice indépendante pour me blanchir des faits montés de toute pièces m’accusant injustement, dont une tentative de fomenter un coup d’Etat avec des flèches et deux sachets de billes.

Sénateur NAIKA Eliane (CST)

Le GTT INTERNATIONAL, collectif de la diaspora malagasy, dont le siège est à Genève (CH), poursuit un double objectif: la restauration de l'Etat de droit et le rétablissement de la Démocratie à Madagascar. Il prône et oeuvre pour la liberté d'expression, la prise de conscience citoyenne et la mise en place d'une vraie démocratie dont l'exigence première est la tenue d'un processus électoral inclusif, libre et transparent ".