mardi 30 avril 2013

Fanambaran'ny GTT INTERNATIONAL-GENEVE


Malagasy Mandresy, Madagasikara Afaka
Peuple Malagasy Gagnant. Madagasikara Libre
Winner Malagasy People. Free Madagasikara


FANAMBARANA





Ny GTT Iraisampirenena - Genève (GTT International – Genève), izay manana ny foibeny ao Genève (Suisse), dia manao izao fanambarana izao entina hamaliana ireo fanontaniana maro napetraka taminay.

Tsy manana antoko politika any Madagasikara ny fikambananay. Ny GTT Iraisampirenena – Genève dia manohana hatrany ny asa rehetra atao hanavotam-pirenena na any ivelany na any an-toerana.

Mazava sy mahitsy ny tanjon’ny GTT Iraisampirenena - Genève, izay himasoany sy hitolomany hatramin’izao, dia ny fiverenana amin’ny ara-dalàna, ny fitakiana fifidianana mangarahara sy eken’ny rehetra, ny fiverenan'ny Filoha RAVALOMANANA ary ny famoahana ireo gadra politika.

Amafisinay koa fa manohana tsy am-pisalasalana ny filatsahan-dRtoa Lalao Ravalomanana hitondra an’i Madagasikara ny GTT Iraisampirenena – Genève.

Farany dia tianay ny mampahatsiahy fa maro ny vondrona mitondra ny anarana GTT (Gasy Tia Tanindrazana) ary fikambanana samy mahaleo tena sy manana ny tanjony


Genève, 29 aprily 2013





GTT INTERNATIONAL – GENEVE
Collectif des Patriotes Malagasy



dimanche 28 avril 2013

Liste des candidats à la présidence de la République


Hajo Andrianainarivelo (Vondrona Politika Miaradia),
Jean Lahiniriako (Komity Manohana an’i Lahiniriako),
Roland Ratsiraka (MTS), Pierrot Rajaonarivelo (MDM),
Sylvain Rabetsaroana (PNJ Mazava),
Jean Louis Robinson (Avana),
Saraha Georget Rabeharisoa (parti vert),
Brigitte Rabemanantsoa R (Ampela Manao politika),
Roland Rabearison (FAM),
Julien Razafimanazato (Eto Sehatra ho an’ny Daholobe),
Monja Roindefo (MDM),
Jean Pierre Rakoto (indépendant),
Lalao Ravalomanana Rakotoniariny (mouvance Ravalomanana),
Ny Rado Rafalimanana (indépendant);
Joseph Randriamampionona (indépendant),
Roger Kolo (indépendant),
Rajemison Rakotomaharo de Mamafisoa,
Jules Etienne de Madagasikara Fivoarana,
Jean Eugène Voninhitsy de Les As,
Clément Ravalisaona (AME) ,
Sabine Ramamonjiarivola (indépendant),
Alain Tehindrazanarivelo,
Patrick Rajaonary (indépendant),
Didier Ratsiraka (AREMA),
Mickael Dofo Bréchard (MIM),
Fleury Lezava (HARENA),
Noelson William (indépendant),
James Francklin Rakotomahanina (indépendant),
Malala Savaron (indépendant),
Guy Ratrimoarivony( indépendant),
Richard Razafy Rakotofiringa (indépendant),
Faharo Ratsimbalison (indépendant),
Stephan Narison (indépendant),
Roseline Emma Rasolovoahangy (indépendant),
Fetison Rakoto Andrianirina (RDS),
William Ratrema (PATRAM-GAM),
Dolin Rasolosoa (indépendant),
Mbohoazy Zefania (indépendant),
Hasimbola Rakotoaritsika (Malagasy Miray sy mifankatia),
Tianasoa Freddy (OBAMA),
Radavidson Andriamparany (FFF),
Joella Anthoni Ndakana (indépendant),
Edgard Razafindravahy (TGV).



samedi 27 avril 2013

Apartheid à Madagascar

Traduction libre:


par Alpha Twist, le 25 Avril 2013

IL existe maintenant deux classes de citoyens à Madagascar: la première, les citoyens avec leurs droits et la deuxième, ceux dont les droits sont restreints.   Le «Rapport du Président de la Commission sur la situation à Madagascar » du 22 Avril 2013 ( http://allafrica.com/stories/201304231183.html?viewall=1 ) affirme que Mme Lalao Ravalomanana, qui n'a jamais été accusée ou reconnue coupable d'aucun crime, doit s'abstenir « de toute déclaration politique ou de participer à toute manifestation politique».   Cela va à l'encontre de ses droits en vertu de la Déclaration universelle des droits de l'homme, ce qui lui fait une citoyenne de seconde classe dans son propre pays.

Mme Ravalomanana a été contrainte d'accepter des restrictions de ses droits à la liberté d'expression et de réunion pour être autorisée à retourner dans son pays natal pour voir sa mère souffrante.
Pour Mme Ravalomanana, le choix était clair: soit accepter les conditions imposées par la Communauté de développement d'Afrique australe (SADC) et Andry Rajoelina ou bien le risque ne plus jamais revoir sa mère vivante.

L'accord qui a imposé des restrictions sur les droits de Mme Ravalomanana est intitulé «Accord sur la visite de l'ex-première dame Mme Lalao Ravalomanana à Madagascar ».  Il est passé entre le Président Jakaya Kikwete de Tanzanie, représentant de la SADC, Andry Rajoelina, Marc Ravalomanana, et Lalao Ravalomanana. L'accord précise que « A Madagascar, elle [Mme Ravalomanana] sera libre de rencontrer et communiquer avec qui elle veut, mais elle doit s'abstenir de faire des déclarations politiques et organiser des rassemblements politiques. »  En outre, l’accord précise que la «durée de séjour de l'ex-première dame à Madagascar sera fonction des circonstances et conditions suivantes:
-          L'état de santé de la mère de l'ancienne première dame, comme mentionné au point 5, et certifié par des experts médicaux dans l'établissement où elle est assistée.
-          La conformité aux conditions de l'accord ».

En d'autres termes, si Mme Ravalomanana fait des déclarations politiques, la SADC approuverait son arrestation et son expulsion de son propre pays.

En imposant ces conditions, la SADC et Rajoelina violent les droits de Mme Ravalomanana au regard de la Déclaration universelle des droits de l'homme.
Article 2: «Chacun peut se prévaloir de tous les droits et libertés énoncés dans la présente Déclaration, sans distinction aucune, notamment de race, de couleur, de sexe, de langue, de religion, d'opinion politique ou autre, l'origine nationale ou sociale, de fortune, de naissance ou toute autre situation. » 
Article 13: « Tout le monde a le droit de quitter tout pays, y compris le sien, et de revenir dans son pays »
Article 19: «  Tout le monde a le droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce droit implique la liberté d'avoir des opinions sans interférence et de rechercher, de recevoir et de répandre des informations et des idées par quelque moyen d'expression que ce soit. »

En mettant sous conditions le retour à Madagascar de Mme Ravalomanana, l'accord constitue également une violation directe de la Feuille de Route de la SADC qui stipule dans son article 20: «Les Hautes Autorités de transition (HTA) doivent permettre à tous les citoyens malgaches en exil pour des raisons politiques à retourner inconditionnellement dans le pays, y compris M. Marc Ravalomanana ».

Le 12 Mars 2013, Mme Ravalomanana est retournée à Madagascar d'un exil forcé en Afrique du Sud.  Depuis, elle s'est abstenue de faire des déclarations politiques.  Cependant,  la Mouvance Ravalomanana a annoncé le 15 Avril 2013 que Mme Lalao Ravalomanana était le candidat de la Mouvance pour les Présidentielles de Madagascar  prévues en Juillet 2013.

Le 22 Avril, le journal L’Express de Madagascar a consacré une page aux activités de la campagne du candidat du parti TGV de Rajoelina à la présidence de Madagascar. Un article était intitulé « Edgard Razafindravahy conquiert le Sud», un autre : «Visite éclair mais étincelant du candidat TGV ». La page a réservé 6 photos de M. Razafindravahy en pleine campagne. En revanche, Mme Ravalomanana est muselée.

La situation est fondamentalement injuste: le candidat de Rajoelina est libre de faire sa campagne, mais Mme Ravalomanana ne l’est pas.

Si elle fait la moindre déclaration politique, elle pourrait être arrêtée et expulsée avec l'approbation de la SADC. L’éventualité de son arrestation est déjà en cours de discussion dans les médias malgaches.

La menace d'une arrestation et d'expulsion sont réelles. Quand elle est retournée dans son pays en Juillet 2012,  Mme Ravalomanana a été rapidement arrêtée et expulsée manu militari de son propre pays. 

Voici comment le département d'Etat américain a décrit l'incident dans son rapport sur ​​les droits de l'homme pour 2012 (http://www.state.gov/j/drl/rls/hrrpt/2012/af/204137.htm ):

Le 27 Juillet, Mme Ravalomanana a tenté de revenir avec sa belle-fille Guergena. L'avion a atterri sans incident, mais les autorités ont appréhendé les deux femmes à l'aéroport d'Antananarivo. Le personnel de sécurité les a physiquement obligés d’embarquer sur le vol suivant, Guergena aurait été violentée au cours de cette opération.

Après cette expulsion forcée, l'ambassade américaine à Antananarivo a répondu, le 31 Juillet 2012, par un communiqué sur sa page Facebook, traduit du malgache comme suit :

Communiqué à propos de la tentative de retour de Mme Lalao Ravalomanana à Madagascar

Nous continuons à soutenir tous les efforts de la Communauté de développement d'Afrique australe (SADC) à la recherche d'une solution à la crise à Madagascar.   Nous tenons à souligner qu'il est indiqué dans la feuille de route de la SADC que "tous les citoyens malgaches en exil pour des raisons politiques peuvent rentrer au pays sans condition".   Les dirigeants politiques ici, dans le pays, doivent faire ce qui est nécessaire pour parvenir à des élections libres et justes qui seront acceptées par la communauté internationale afin de revenir à la gouvernance démocratique ici à Madagascar.   Nous encourageons tous les impliqués à respecter leurs responsabilités conformément au droit international en particulier en conformité avec les droits humains et la primauté du droit.

La SADC, en revanche, a soutenu l'expulsion de Mme Ravalomanana en affirmant dans un communiqué qu'elle était "consternée par la tentative subreptice entreprise par Mme Ravalomanana de rentrer à Madagascar en violation des engagements en cours" ( http://www.news24.com/ Africa/News/SADC-chides-Ravalomananas-wife-20120731 ). 
L'ONU est restée silencieuse.
Le «Rapport du Président de la Commission sur la situation à Madagascar» a déjà déclaré que «Mme Lalao Ravalomanana ne remplit manifestement pas les conditions nécessaires " pour être candidat à la présidence de Madagascar. Ceci est basé sur la condition imposant six mois de présence physique à Madagascar pour être éligible.
Seulement, le rapport ne mentionne pas que son absence est liée à sa violente expulsion par Rajoelina en juillet 2012 mais également,  parce que la SADC n'a pas favorisé l’application de l'article 20 de la feuille de route.
La SADC a conspiré avec Rajoelina pour priver une partie de ses droits humains à l'un des principaux adversaires politiques de ce dernier, de façon à augmenter les chances de succès de son propre candidat.

L'Union africaine, dans le communiqué de la récente réunion du Conseil de paix et de sécurité a noté le «Rapport du Président de la Commission sur la situation à Madagascar". Mais l'UA n'a pas commenté les restrictions imposées sur les droits de Mme Ravalomanana, donc elle les ont toléré.

L'Organisation des Nations Unies et le reste de la communauté internationale à Madagascar sont pleinement conscients des restrictions de ses droits imposées à Mme Ravalomanana.   Pourtant,  ils n'ont rien dit, ce qui les rend complices de la SADC pour déni de droits.

Sous le régime de l'apartheid en Afrique du Sud, avec une classe de citoyens qui n'ont pas les libertés fondamentales, les élections n'ont jamais été libres et équitables.   Les élections à Madagascar ne seront libres et justes tant que Mme Ravalomanana reste privée de son droit de participer à la vie politique de son pays.

Article original (cliquez)



MADAGASCAR - EVITER LES DENIS DE DEMOCRATIE ET DE JUSTICE


La Démocratie est pour le Peuple ce que la Justice est pour l’individu : un droit inaliénable, imprescriptible et non-réductible. Il en est de même en ce qui concerne la libre disposition du Peuple pour son devenir et son avenir. 
En d’autres termes, ce sont ses libertés et droits fondamentaux, autant que sa souveraineté et sa condition citoyenne que le Peuple accepte de mettre en jeu à l’occasion d’élections ou de consultations pour lesquelles son vote est sollicité, de sorte que la rigueur juridique et institutionnelle, ainsi que l’ardente exigence morale et éthique sont de règle dans leur mise en œuvre. 
S’agissant de Madagascar, ici et maintenant, les principes, standards, règles fondamentales et garanties subséquentes sont-ils en l’occurrence satisfaits – à défaut d’être satisfaisants – dans le cas actuel des échéances électorales prévues par la Feuille de Route ? 
Il n’est malheureusement nul besoin de procéder à un examen approfondi pour constater la flagrance et la gravité des insuffisances dont souffre le processus électoral actuel, ce qui conduira inexorablement vers un double déni : celui à l’encontre de la Démocratie et celui à l’encontre de la Justice pour le Peuple malgache.

1 - En effet, sur le plan des principes, les constatations suivantes doivent être faites :
1-1.         Tant les traités internationaux auxquels Madagascar a adhéré que les accords qu’elle a conclus, de même que les dispositions normatives d’ordre constitutionnel et législatif qu’elle a adoptées, tous édictent comme règle impérative que ses dirigeants ne sauraient être issus que d’élections conformes aux normes démocratiques. Plus précisément encore, ainsi que cela résulte de la charte de l’Union Africaine, de la charte de l’Organisation Internationale de la Francophonie ou de l’accord de Cotonou dont les dispositions s’imposent à Madagascar, aucun pouvoir issu d’un coup d’Etat ne saurait être habilité ou apte à organiser une quelconque consultation électorale, a fortiori pour décider du devenir ou de l’avenir de la nation.

1-2.         De la sorte, la prétendue « constitution de la IVème République », résultant d’un processus entièrement initié et contrôlé par un pouvoir directement issu du coup d’Etat du 17 mars 2009, et ne bénéficiant alors nullement de la légitimité conventionnelle de la Feuille de Route actuelle instituant un « gouvernement d’union nationale », ne saurait constituer le socle normatif d’où résulteraient les dispositions devant régir les scrutins actuellement prévus.

1-3.         Certes, au final le présent régime de Transition résulte d’une succession de dispositions conventionnelles ayant en définitive abouti à la Feuille de Route actuelle. Cependant, ladite Feuille de Route n’a elle-même aucune force constitutionnelle, mais a seulement valeur normative de nature éminemment transitoire et provisoire. Cela signifie qu’en tout état de cause, juridiquement et pratiquement ce sont les règles, standards, pré-requis et requis résultant des dispositions internationales supérieures précitées qui s’imposent, de même que les dispositions de la constitution de la IIIème République, seulement suspendues dans les faits, priment. Ainsi,  celles des dispositions pouvant résulter actuellement de la Feuille de Route doivent donc s’effacer si celles-ci ont pour effet de ne satisfaire en rien les exigences démocratiques et de justice électives auxquelles le Peuple malgache a droit de façon irréfragable.

2 – Ces constatations sont, de plus, largement étayées par les faits eux-mêmes : 
 2-1. La neutralité des institutions politiques, juridictionnelles et administratives              chargées respectivement de la supervision, de l’organisation, de la garantie, du contrôle et de la mise en œuvre d’élections libres, équitables, crédibles et transparentes fait défaut. En effet, de façon notoire les auteurs du coup d’Etat de 2009 et leurs soutiens gardent la maîtrise de tous les leviers du processus électoral.
Il suffit d’évoquer les exemples suivants :
-       La présidente du CENIT (Comité Electoral National Indépendant de la Transition), qui a des accointances avec le président de la Transition, est issue du cabinet d’un ancien ministre de la Transition membre de la mouvance Rajoelina et reste membre du Conseil d’Administration de l’entreprise d’un très proche du même président de la Transition. A ceci s’ajoute que les partisans de la mouvance Rajoelina sont majoritaires au sein du CENIT ;

-       La Cour Electorale Spéciale (CES), créée spécialement pour déclarer la liste des candidats éligibles à l’élection présidentielle et pour statuer sur la régularité des élections, est présidée par le Président de la Haute Cour Constitutionnelle (HCC), celui-là même qui a commis le parjure, en tant que gardien de la Constitution, avait au contraire cautionné le coup d’Etat de 2009. Son nom figure d’ailleurs parmi ceux sanctionnés par la Communauté Internationale comme étant des auteurs de ce coup d’état ;

-       Le ministre de l’Intérieur, lui-même ancien membre de la Haute Cour Constitutionnelle est un fervent partisan du Président de la Transition. Après avoir démis de leur fonction tous les élus locaux installés avant 2009, il a désigné unilatéralement tous leurs remplaçants, ce jusqu’au niveau des districts.

2-2.  En outre, et de façon dirimante au détriment de la tenue d’élections dans les conditions gravement insuffisantes actuelles, les mesures les plus significatives, indispensables à l’instauration d’un nécessaire climat d’apaisement, à défaut desquelles il ne saurait y avoir paix civile et politique, pourtant édictées de façon impérative et inconditionnelle par la Feuille de Route (cf. notamment articles 16 à 20), ne sont toujours pas prises ni même prévues. Or, préalablement et dans l’immédiateté, il s’agit de libérer des prisonniers politiques trop longtemps détenus, de rouvrir les radios et télévisions illégalement fermées depuis plusieurs années, d’assurer le retour immédiat et sans condition et dans la sécurité des exilés politiques, de garantir que les forces armées et de l’ordre restent neutres et protègent le Peuple, de démanteler les forces paramilitaires au service de causes partisanes, d’assurer et de garantir l’indépendance de la Justice et l’impartialité de la fonction publique, de s’abstenir de toute initiative tendant à instrumentaliser les institutions et les consciences.

3 – Face à ces exigences absolues, les parties prenantes malgaches à la Feuille de Route et la communauté internationale dans leur ensemble se doivent de ne plus donner l’impression, de par les propos lénifiants et les postures faussement optimistes dont elles se contentent, qu’elles les passent par pertes et profits pour opter en faveur d’élections au rabais.
L’affirmer ainsi fortement n’est pas une forme de plaidoyer ou de réquisitoire définitif, mais bien d’appeler à une très sérieuse et solennelle prise de conscience de tous les acteurs, à quelque niveau de responsabilité où chacun se situe et où qu’il se trouve, afin qu’un désastre démocratique et une injustice ne viennent paver le chemin déjà chaotique proposé à un Peuple toujours sous le joug. 
Dans cet esprit, nul n’a le droit de pointer négativement du doigt des initiatives, telle que celle difficilement menée par la FFKM, qui tendent en conscience à trouver la voie et la voix de cet apaisement nécessaire et obligatoire, de ce retour authentique à l’ordre constitutionnel et à la normalité institutionnelle qui constituent le socle indissociable de la Paix tant espérée. 
L’humilité de tous est requise à cet égard, y compris celle de la communauté internationale, parfois injustement décriée mais qui doit respecter le sentiment national et tant la souveraineté que l’autodétermination du Peuple malgache. 
C’est à ces conditions que Madagascar retrouvera dans une position optimale sa place dans la communauté des nations tenues par l’interdépendance et la solidarité active dans la mise en œuvre des principes et valeurs démocratiques qu’elles partagent.

Le 26 avril 2013      

Comité d’Experts Juristes


Visite de Mme Lalao RAVALOMANANA à l'usine TIKO de Sambaina - Manjakandriana


Mme Lalao Ravalomanana 

Elle a donc pu constater par elle même les dégâts engendrés par la crise. Il faut savoir que les pillages au sein des usines Tiko ne se sont pas arrêtés le 26 janvier 2009, mais se sont poursuivis jusqu’à aujourd’hui.


Selon un devis estimatif, les pertes du groupe engendrées par la crise sont estimées à plusieurs centaines de milliards.

Lalao Ravalomanana a été accompagnée par les membres du staff du groupe.

Cette visite se poursuivra dans toutes les usines Tiko dans toutes les provinces.


jeudi 25 avril 2013

Dépot de candidature de Lalao Ravalomanana

HCCCES - 2504

Lettre Ouverte à l’UA, à la SADC et à la Communauté Internationale - Réponse du GTT INTERNATIONAL GENEVE au dernier communiqué du CPS-UA




Soutenez et encouragez l’effort des Malagasy à prendre en main leur avenir




A la lecture du communiqué de la 368ème réunion du Conseil de Paix et de Sécurité sur la Situation à Madagascar, en date du 22 avril 2013, nous voulons exprimer notre vive indignation face à la cécité méprisante exprimée par le Conseil à l’endroit du peuple Malagasy. Cécité qui en fait, cautionne et légitime un régime putschiste totalitaire imposé par la France.

Dans son communiqué, le Conseil confirme son attachement à la Feuille de Route pour sortir de la crise (paragraphe-3). Mais, face aux quatre années d’intransigeance de Rajoelina et ses amis, quelle est la réponse de la Communauté Internationale et des institutions africaines en particulier (UA, SADC) sinon la
complaisance ? Aucune réelle pression ni contrainte n’a été faite aux putschistes pour les obliger à appliquer intégralement les dispositions de la Feuille de Route. A ce titre, la SADC n’a pas assumé ses responsabilités en tant que garant de sa mise en œuvre.

De plus, « Se féliciter des avancées enregistrées dans le processus de mise en œuvre de la Feuille de route, notamment la mise en place des principales institutions de la transition et le bon déroulement des préparatifs pour les prochaines élections présidentielles et législatives, prévues entre juillet et septembre 2013 » (paragraphe-4) relève de l’exagération déconcertante.

D’une part, rappelons que toutes les institutions de la Transition sont dominées par le camp des putschistes. Le gouvernement, appelé à tort « d’union nationale », reste unilatéral car l’opposition n’y occupe qu’une place symbolique, de façade. Il en est de même pour les deux chambres du Parlement (CT et CST). Les organismes chargés de préparer et d’organiser le déroulement des élections sont majoritairement acquis à la cause des putschistes, si bien qu’il est difficile de croire en leur neutralité et leur objectivité pour conduire vers des élections transparentes et acceptées par tous.
D’autre part, peut-on parler d’avancées lorsque :
  • Nombre de prisonniers politiques se trouvent encore dans les geôles des putschistes ?
  • La liberté de la presse n’est pas encore respectée ?
  • Les médias audio-visuels de l’opposition restent interdits ?
  • L’article 20, qui prône le retour sans conditions de tous les exilés politiques, notamment le Président élu Ravalomanana, reste lettre morte ?
Force est donc d’admettre que la Feuille de Route est un échec pour la sortie de crise. C’est aussi un échec pour la médiation internationale qui n’a fait que mener en bateau les Malagasy pendant quatre longues années. Vous avez perdu toute crédibilité auprès des Malagasy.

Devant ce constat, nous saluons la prise de responsabilité des Malagasy qui ont décidé d’engager un processus de dialogue malgacho-malgache sous la conduite de la FFKM (Conseil œcuménique des Eglises Chrétiennes de Madagascar) dont l’autorité morale est reconnue par tous, afin de trouver une solution durable à cette crise. Toute la société malagasy est partie prenante à cette démarche élaborée de longue date : les entités politiques mais surtout la société civile ; laquelle démarche devra aboutir à un Sommet des quatre chefs de mouvance. A ce stade, nous avons besoin d’une réelle concertation pour aboutir à un vrai consensus.

Aussi, nous demandons à la SADC, à l’UA, à l’ONU et à la Communauté Internationale en général de respecter le choix et la décision du peuple Malagasy souverain en soutenant cet élan citoyen au lieu de chercher à le détruire. Vous devez encourager une telle entreprise au lieu de proférer des menaces « contre tous ceux qui tenteraient de saper les efforts en cours » (Paragraphe 7). Il ne s’agit pas de « saper les efforts en cours » mais de chercher une solution à la détresse de tout un pays qui est profondément meurtri par quatre années de calvaire quotidien.

Nous voulons aussi mettre en garde l’UA contre toute velléité de levée des sanctions individuelles contre les 109 putschistes. Il n’est point concevable que ces assassins de la Démocratie puissent se présenter aux élections qui, jusqu’à preuve du contraire, constituent le socle de la Démocratie. D’autant plus que ce serait une grave violation de l’article 96 des Accords de Cotonou qui interdit à tout auteur de coup d’Etat de diriger un pays.

A toute la Communauté Internationale, nous disons ceci:
SOUTENEZ ET ENCOURAGEZ LES MALAGASY A PRENDRE EN MAIN LEUR AVENIR.


Genève, 25 avril 2013


Destinataires :
SADC
UA
ONU
UE
Représentations diplomatiques à Madagascar



lundi 22 avril 2013

Analyse juridique de la liberté d’aller et de venir et de son application au cas Lalao Ravalomanana


La liberté d’aller et venir est une composante de la liberté individuelle et elle est inhérente à la personne humaine. Ce droit est consacré par le Pacte international sur les droits civils et politiques (article 2.1.2 et 12) lequel Pacte a été régulièrement ratifié par Madagascar le 21 Juin 1971, et conformément à ce traité, la liberté d’aller et de venir fait partie intégrante de sa législation. La liberté d’aller et de venir est un droit situé au sommet de la hiérarchie des normes juridiques et a une valeur constitutionnelle. L’article 137 alinéa 2 de la Constitution malgache le souligne d’ailleurs en stipulant que « les traités ou accords régulièrement ratifiés ou approuvés ont, dès leur publication une autorité supérieure à celle des lois… ».

Le Pacte international sur les droits civils et politiques préconise à ce sujet que nul ne peut être arbitrairement privé du droit d'entrer dans son propre pays. En outre,  l’Etat devra garantir que toute personne, dont les droits d’aller et de venir ont été violés, disposera d’un recours utile alors même que la violation d’un tel droit aura été commise par des personnes agissant dans l’exercice de leurs fonctions officielles (article 2.3).

Madagascar, signataire de cette convention internationale s’est engagée à respecter ce droit et privilège du citoyen à travers sa réglementation. L’article 10 de la Constitution malgache garantit ce droit  en reprenant les termes de la Constitution antérieure en énonçant que « Les libertés d'opinion et d'expression, de communication, de presse, d'association, de réunion, de circulation, de conscience et de religion sont garanties à tous et ne peuvent être limitées que par le respect des libertés et droits d'autrui et par l'impératif de sauvegarder l'ordre public. ».

Madagascar doit donc permettre dans la pratique à quiconque de se déplacer librement sans contrainte et sans l’autorisation du Gouvernement.
 La liberté d’aller et de venir comprend cependant des restrictions qui doivent être justifiés d’une manière légitime :
-  en cas de détention régulière (emprisonnement; mesure d’interdiction de séjour ; contrôle judiciaire).
-  constituent également une restriction à la liberté d’aller et venir, les mesures de police prises en vue de la prévention ou de la répression des troubles causés à l’ordre public.

Sur le cas de Lalao Ravalomanana : il y a eu une atteinte grave et manifestement illégale contre la liberté fondamentale d’aller et de venir

 1) La liberté d’aller et de venir est le principe

Selon les OBSERVATIONS GENERALES  n° 27 du Comité des droits de l’homme 1999 sur l’article 12 concernant la liberté de circulation, en aucun cas un individu ne peut être privé arbitrairement du droit d'entrer dans son propre pays. «  La notion d'arbitraire est évoquée dans ce contexte dans le but de souligner qu'elle s'applique à toutes les mesures prises par l'État, au niveau législatif, administratif et judiciaire » ; comme l’a fait justement remarquer l’expert juriste Imbiki Anaclet, « toute mesure normative, législative ou règlementaire générale ou individuelle tendant à interdire l’entrée d’un citoyen malagasy à Madagascar, pour quelque cause que ce soit serait anticonstitutionnelle ».

« Le Comité considère que les cas dans lesquels la privation du droit d'une personne d'entrer dans son propre pays pourrait être raisonnable, s'ils existent, sont rares. » Ce qui englobe le fait que le retour de Lalao R. au pays entraînerait des débordements n’est pas un motif raisonnable comme l’entend le Comité des droits de l’homme, et même si l’on devait à la rigueur,  considérer qu’il s’agit d’un motif raisonnable, ce motif n’est pas prouvé  et est dénué de tout fondement.

 2) Sur l’arbitraire des actes de l’Exécutif

Lors de sa sortie du territoire Lalao Ravalomanana n’a fait l’objet d’aucune mesure règlementaire (extradition ou expulsion)  mais elle est partie de son propre chef. En conséquence, elle est entièrement libre de rentrer dans son pays quand elle le veut.  (Article 12 alinéa de la Consitution du 11 décembre 2010 « Tout ressortissant malagasy a le droit de quitter le territoire national et d'y rentrer dans les conditions fixées par loi ».)  Même si elle avait été expulsée, le Comité des droits de l’homme soutient dans ses Observations générales précitées que « Les États parties ne doivent pas, en privant une personne de sa nationalité ou en l'expulsant vers un autre pays, priver arbitrairement celle-ci de retourner dans son propre pays. ».

Or l’Etat malgache l’a privé  arbitrairement de son retour au pays. Comme l’a fait justement remarquer l’expert juriste, Imbiki Anaclet, l’instrument utilisé par l’Exécutif, en l’occurrence le NOTAM, viole les droits de l’homme et est manifestement anticonstitutionnel et illégal. Il est illégal de décider un NOTAM contre un citoyen malgache.

Or, Lalao Ravalomanana a été refoulée une première fois le 21 Janvier 2012 quand elle était accompagnée par son mari, l’Etat argumentant l’existence possible d’un trouble à l’ordre public, et la seconde fois le 27 Juillet 2012  quand elle a été accompagnée par sa bru.

Lors de cette seconde tentative de rentrer sur le territoire malgache, ses droits ont été manifestement violés; elle a été refoulée comme un vulgaire malfaiteur; sa bru a même subi des voies de fait et elles ont été réacheminées vers une destination choisie par l’Etat expulseur contre leur gré, et tout a été fait d’une manière arbitraire.

Selon la jurisprudence française dont nous sommes tributaires en cas de vide juridique, les voies de fait peuvent être caractérisés pour atteinte à la liberté fondamentale d’aller et de venir et, en l’occurrence, un refoulement non justifié aux frontières constitue une voie de fait.

Madame Lalao Ravalomanana aurait dû saisir le juge judiciaire ou le juge administratif pour justifier de  la violation de son droit de rentrer librement dans son pays, lors de son débarquement à Ivato. Le juge judiciaire ou administratif  aurait selon la loi, statué qu’il y a eu voie de fait et une atteinte à son droit - ce qui est le cas en l’espèce- sinon il aurait effectué un éventuel contrôle de proportionnalité entre la nécessité de l’atteinte à son droit et la gravité du trouble à l’ordre public. Cependant, sachant l’état de la justice actuelle, laquelle semble être soumise à l’Exécutif, cette saisine aurait été  vouée à l’échec. Dans le cas d’espèce elle n’avait aucune chance de faire valoir ses moyens de défense et on peut en conclure à l’arbitraire de l’Exécutif.

3) Sur l’impératif de sauvegarder l’ordre public, si cela s’avérait un motif « raisonnable » comme l’entend le Comité des droits de l’homme, lequel motif est soulevé par l’Exécutif pour justifier l’interdiction de rentrée de Lalao Ravalomanana sur le territoire malgache.

Or, aucune atteinte à l’ordre public n’a été prouvée.
        -   L’annonce de son arrivée a été faite dans la discrétion
        -   Il n’y a eu ni attroupement, ni désordre, il n’y a eu la présence que d’un petit comité d’accueil, choqué par le rude comportement des autorités

L’on se demande, quel trouble à l’ordre public Lalao Ravalomanana aurait elle provoqué puisque le public lui-même n’était pas au courant de son arrivée, et même s’il l’était, y aurait-il eu véritablement trouble à l’ordre public? Cela reste à prouver. L’Exécutif a agi sans preuve, il n’y a même pas eu ce qu’on appellerait en droit « un commencement de preuve ». En tout cas, en l’espèce, les arguments de l’Exécutif ne sont que supputations de sa part, et amènent à penser que peut-être d’autres raisons pouvaient l’amener à agir ainsi envers elle. Cette absence de trouble à l’ordre public est d’autant plus prouvée par le fait qu’elle réside actuellement à Madagascar, et depuis qu’elle est arrivée, sa présence n’est source d’aucun trouble à l’ordre public.

4)     Sur les conditions d’éligibilité de Lalao Ravalomanana à la candidature présidentielle

Une question préalable se pose : celle de l’existence juridique d’une nouvelle constitution installant normativement une IVème République. En effet, lors du coup d’État du 17 mars 2009, la constitution de la IIIème République n’a été que suspendue. Par la suite, afin d’asseoir juridiquement un régime de Transition et d’assurer ainsi « le retour à l’ordre constitutionnel et à la normalité institutionnelle », des règles transitoires suis generis, conclues conventionnellement en vertu des accords de Maputo et d’Addis-Abeba, auxquels s’est substituée la Feuille de Route, font office de dispositions quasi-constitutionnelles, car de caractère strictement provisoire. Parmi ces dispositions figurent celles interdisant aux autorités de Transition de disposer pour l’avenir de la Nation, tant au plan interne qu’au plan international. Ce qui veut dire que celles-ci, au surplus dépourvues de la légitimité conventionnelle fondée sur les dispositions de la Feuille de Route au moment où elles avaient décidé d’un référendum sur la « constitution de la IVème République », n’étaient en aucun cas habilitées à le faire, puisqu’une telle décision dispose fondamentalement de l’avenir de la Nation.    

Le problème se pose : ne faudrait-il pas considérer que la « Constitution de la IVème République » ne pourrait avoir aucune existence juridique, ni même normative. Dès lors, aucune loi organique ni aucune autre loi ou règlement y procédant ne saurait régir les élections à venir, lesquelles doivent avant tout être conformes aux normes et principes démocratiques fixés par les standards internationaux auxquels Madagascar a adhérés et qui sont rappelés plus haut.

Cependant, abstraction faite de ces considérations,  si l’on considère le cas de Lalao Ravalomanana les actes arbitraires de l’Exécutif viseraient à l’éliminer de la compétition présidentielle en la  maintenant hors du territoire national.

En effet, la loi organique 2012-015 relative à l’élection du premier Président de la Quatrième République prescrit en son article 5 comme condition d’éligibilité que « Tout candidat aux fonctions du premier Président de la Quatrième République, outre les conditions prévues à l’article 46 de la Constitution, doit résider physiquement sur le territoire de la République de Madagascar depuis au moins six mois avant le jour de la date limite fixée pour le dépôt des candidatures et être domicilié sur le territoire de la République de Madagascar au jour du dépôt du dossier de candidature …..

Si l’on considère que le refoulement de Lalao Ravalomanana aurait été un motif raisonnable, dans ce cas étriqué à notre sens, le raisonnement juridique est simple: Le retour de Lalao Ravalomanana et le fait pour elle de fouler le sol malgache démontrent sa volonté délibérée d’entrer et de résider dans son pays ; ce fait constitue un commencement d’exécution de l’acte lequel a été suspendu par un acte  indépendant de sa volonté, en l’occurrence l’acte arbitraire de la part de l’Exécutif.

Elle est en conséquence, considérée comme ayant résidé depuis le 27 Juillet 2012, date à laquelle elle a foulé le sol malgache.

Dans le cas de Lalao Ravalomanana, elle doit d’autant plus être considérée comme « résidant physiquement » à Antananarivo que c’est par une succession de voies de fait et d’actes illégaux des autorités de fait – comme précédemment démontré – qu’elle a été contrainte et forcée de quitter son domicile. 

Du côté de l’Exécutif, il n’y a aucune preuve et même un « un commencement de preuve » selon lequel sa présence aurait entraîné  des débordements 

 5) Sur l’entrée de Lalao Ravalomanana en territoire malgache basée sur l’entente faite avec l’Exécutif selon laquelle elle ne ferait pas de politique

Elle a toujours respecté cet accord, n’intervenant pas dans la politique. Sur le plan juridique, cette clause viole ses droits et a été obtenue à l’arraché, car profitant de ce que sa mère est malade, l’Exécutif a voulu imposer ses conditions sachant pertinemment qu’elle a le droit de rentrer librement dans son pays. Elle en a été réduite à accepter les conditions comme toutes autres conditions qui lui auraient été imposées d’ailleurs, pour des raisons humanitaires.

Mais les données sont maintenant nouvelles dans la mesure où elle a été nommée par la mouvance comme candidate aux présidentielles.

Compte tenu de ce qui a été relaté auparavant sur ses droits

1)  elle ne retournera en Afrique du Sud que si elle le désire mais elle peut également rester si elle le désire,  car elle doit faire face à d’importantes obligations en vue des présidentielles;

2) elle ne doit en aucun cas faire l’objet d’une expulsion, les faits ayant prouvé qu’il n’y a pas de trouble à l’ordre public depuis qu’elle réside au pays et il n’y aura pas de trouble public causé par sa présence au pays. Cette constatation est renforcée par la décision de Ravalomanana qui a annoncé son intention de ne revenir qu’après les présidentielles.

3) elle jouira des prérogatives d’un candidat à la présidentielle, notamment en entamant prochainement sa propagande politique.

En conclusion, Lalao Ravalomanana est une citoyenne libre et doit jouir de tous ses droits.

Toute velléité du Gouvernement de l’empêcher de jouir de ses droits se traduira par une violation manifeste des droits du citoyen. Jusqu’à maintenant, les manifestations politiques au Magro et la présence de Lalao Ravalomanana au pays n’ont entraîné aucun trouble à l’ordre public.

La violation des droits de l'homme, et en l’occurrence des droits de  Lalao Ravalomanana n'échappera pas à la vigilance du Comité des droits de l'homme auquel Madagascar va prochainement adresser son rapport périodique sur le respect des droits civils et politiques à Madagascar. A l'aube où Madagascar veut redorer son blason pour obtenir la reconnaissance internationale et  entrer dans le concert des Nations, il faut éviter, plus que jamais de tomber en disgrâce aux yeux de la communauté internationale et perdre cette opportunité pour une question d'intérêt et d'égoïsme politique en voulant éliminer la candidature de Lalao Ravalomanana.  Heureusement, le CES est là pour remettre sur les rails, le respect des droits de l’homme et du citoyen.


Comité d’Experts Juristes



Le GTT INTERNATIONAL, collectif de la diaspora malagasy, dont le siège est à Genève (CH), poursuit un double objectif: la restauration de l'Etat de droit et le rétablissement de la Démocratie à Madagascar. Il prône et oeuvre pour la liberté d'expression, la prise de conscience citoyenne et la mise en place d'une vraie démocratie dont l'exigence première est la tenue d'un processus électoral inclusif, libre et transparent ".