mardi 30 décembre 2014

Îles Éparses: La France s’obstine contre le droit international (PCF)

Parti Communiste Français
Iles Éparses, la France s’obstine contre le droit international (PCF)
A la veille de l’indépendance de Madagascar, l’État français a refusé de lui rendre les îles Éparses.
L’île Europa, Bassas da India, Juan de Nova et les îles Glorieuses sont situées dans le canal du Mozambique. L’île Tromelin est dans l’océan indien entre Madagascar et l’île Maurice. Elle est revendiquée par cette dernière. En 1960, pour le Général de Gaulle l’intérêt des îles était stratégique et militaire. Aujourd’hui, les richesses du sous-sol marin, des réserves immenses de pétrole et de gaz, sont au cœur de toutes les attentions. Unilatéralement, la France a légiféré en février 2007 pour intégrer les îles éparses au sein des Terres australes et antarctiques françaises (TAAF – 5e district).

Contre le droit international, l’État français poursuit une politique du fait accompli visant à coloniser ces territoires qui ne lui appartiennent pas. Les citoyens français n’en sont pas informés. C’est en toute discrétion que Paris avance ses pions.

Pourtant, il y a 35 ans, l’Organisation de l’unité africaine réclamait déjà la rétrocession des îles.
En 1979, l’assemblée générale de l’ONU demandait à la France d’entamer « sans plus tarder des négociations avec le gouvernement malgache en vue de la réintégration des îles qui avaient été séparées arbitrairement de Madagascar ».

Aujourd’hui, les îles sont placées sous l’autorité de l’administration françaises et des installations militaires ont été développées. Depuis 2005, des prospections d’hydrocarbures sont autorisées. L’environnement marin et l’écosystème des îlots sont fragiles. Cette riche biodiversité sera exposée aux risque de pollution si les activités de forage off-shore se développent. Au lieu de tenter d’apporter une réponse s’inscrivant dans le respect du droit international, les autorités françaises opèrent une ultime manœuvre en proposant au gouvernement malgache une « co-gestion » des îles. De quoi s’agit-il ? Un tel accord a été conclu avec l’île Maurice concernant Tromelin. Paris faisait miroiter des contreparties, sonnantes et trébuchantes. Il y a la promesse de participer au financement du développement de Madagascar.
Cela ressemble à un marché de dupe : un deal en quelque sorte pour faire main-basse sur les îles, à moindre coût…

Au nom de quel droit ? Les citoyens français et malgaches sont tenus à l’écart de telles tractations. Les décisions se font à huis-clos, entre Paris et Antananarivo. Pourtant, il y aurait besoin d’un large débat sur notre conception vis à vis du droit, sur la préservation d’un environnement riche et fragile. Sur l’opportunité et les conséquences de forages d’hydrocarbures, et le cas échéant sur la destination des richesses issues du sous-sol. Qui devrait en profiter, et comment les partager ? La Commission de l’océan Indien (COI), organisation intergouvernementale réunissant cinq pays de la région Océan Indien occidental (Union des Comores, France – au titre du département de La Réunion – Madagascar, Maurice, Seychelles) pourrait être un cadre de discussion à cet effet.

Nous le voyons, ce problème dépasse largement celui de quelques autorités franco-malgaches. Il concerne les peuples. Le peuple français qui doit avoir la maîtrise des décisions. Le peuple malgache à qui appartiennent les îles, mais également les Nations-unies sans qui il n’y a pas de droit international respecté.

Pour toutes ces raisons, le Parti communiste français appelle au débat et soutient la revendication de souveraineté du peuple malgache.

Au piège de la « co-gestion », déséquilibrée par définition, nous opposons une logique de restitution des îles éparses à Madagascar dans un processus accompagné par les Nations Unies et la COI. La France aurait tout à gagner à veiller au respect des règles internationales, à condition de commencer par les appliquer elle-même dans la sous-région. Sans attendre, notre pays pourrait engager une démarche de coopération mutuellement avantageuse, participer à aider à bâtir des projets régionaux de développement durable et à préserver les ressources naturelles dont les populations de l’Indianocéanie dépendent fortement. Le territoire de La Réunion pourrait être pleinement partie prenante d’une telle démarche.

http://www.afriquesenlutte.org/afrique-australe/madagascar/article/iles-eparses-la-france-s-obstine

dimanche 28 décembre 2014

Grande Marche de l'Unité Africaine - Paris, 27/12/2014 (Photos et Vidéos)



















































Source Photos: GTTMFR, MCMPARIS,GTTINTERGE

Hoy ny GTT Inter Ge: Ahiana ho fitaka ny famindran-toerana ny Filoha Ravalomanana (La Nation)

Ahiana ho fitaka be vava

Fitaka be vava ny famerenana an-dRavalomanana ho ao amin’ny trano fonenany eny Faravohitra, sy ny namoahana ny fonja ireo gadra politika, raha araka ny fahitan’ny Gtt. Tsy nisy, ary tsy azo ekena ny tsy fisian’ny famafana ny didim-pitsarana izay nanameloka azy ireo, hoy hatrany ny fanambaran’ity fikambanana ity. Nomarihany fa tsy hisy fampihavanam-pirenena raha toa ka mbola minia manaamafy ny fankatoavany ny fitsarana tsy ara-dalàna izany nitsara ireo gadra politika ireo sy ny filoha teo aloha Ravalomanana Marc ny filoham-pirenena Rajaonarimampianina Hery. Miantso nyfianankaviambe iraisam-pirenena tsy ho sodokan’izao fihetsiky ny mpitondra eto Madagasikara izao ny GTT


Naneho ny heviny manoloana ny fanampahan-kevitra noraisin’ny fitondram-panjakana taorian’ny fanatanterahana ny fampihavanana notarihan’ny FFKM ny fikambanan’ireo teratany Malagasy mivondrona ao amin’ny Gtt Iternational Génève. Nomarihan’ity fikambanana ity tamin’ny alalan’izany fanambarana izany fa fanampahan-kevitra tsotra ity noraisin’ny filoham-pirenena ity amin’ny maha filoham-panjakana ny tenany. Noho izany tsy mbola tsy azo antokoa hitondra ho amin’ny tena famahana tanteraka ny olana fototra misy eto amin’ny firenena izany. “Famindram-po azon’ny filoham-pirenena atao amin’ireo gadra izay meloka teo anatrehan’ny fitsarana io fanampahan-kevitra vao noraisina io”, hoy hatrany ity fanambarana ity. Tsara anefa ny manamarika, hoy hatrany ny Gtt fa mbola misy gadra politika tsy latsaky ny 10, izay mbola any am-ponja mandrak’izao. Nomarihan’ity fikambanana ity ihany koa fa famindran-toerana ny fonja ihazonana azy fotsiny ihany no azon’ny Filoha teo aloha Ravalomanana Marc. Izany hoe mbola mifonja tsy ara-drariny hatrany ity filoha teo aloha ity na dia efa eny Faravohitra aza no misy azy. 

Paikady maloton’ny fanjakana 

Eo anatrehan’izany rehetra izany dia miantso ny rehetra ho mailo manoloana ity fihetsiky ny fitondrana sy ny filoham-pirenena ity ny Gtt. Ho azy ireo dia paik’ady maloto hamitahana ny fianankaviambe iraisam-pirenena sy ny vahoaka Malagasy izao fihetsika izao. Satria tsy nisy ny famafana ny sazy nomena ireo olona navoaka ireo. Sazy izay navoakan’ny fitsarana tsy ara-dàlana anefa izany, hoy hatrany ny fanamarihan’ity fikambanana ity. Ny fanampahan-kevitry ny filoham-pirenena anefa dia midika fa manaiky sy manamafy hatrany io fanampahan-kevitry ny fitsarana tsy ara-dalàna ion y tenany, rah any fanamarihana nataon’ity fikambanana ity hatrany. Tsara anefa ny manamarika fa ny tsy fankatoavana ny fitsarana tsy ara-dàlana no tokony ho teboka iaingana amin’ny fampihavanana eto amin’ny firenena. 
Manohy hatrany ny fitakiana ny hanafohanana tanteraka ireo didim-pitsarana navoakan’ny fitsarana tsy ara-dàlana ka nanameloka ireo gadra politika, arak’izany, ny Gtt. Mitaky ny fanafahana tanteraka ny filoha teo aloha Ravalomanana Marc ihany koa izy ireo, mba ahafahan’ity farany miaina an-kalalahana sy hiasa ho an’ny tanindrazana. Farany dia mbola mitaky ny fampiharana antsakany sy andavany ny tondrozotra ihany koa ny fikambanana Gtt araka ny fanambarana navoakany ny 26 desambra lasa teo. 
Tsar any manamarika fa tsy nanadino ny nidera ny ezaka nataon’ny FFKM amin’ny fampihaonana ireo filoha teo aloha sy ny filoha am-perinasa ny Gtt. 

http://www.lanation.mg/article.php?id=16152


vendredi 26 décembre 2014

Communiqué du GTT Inter Genève: La vigilance s’impose après les premiers résultats de la réconciliation nationale





Malagasy Mandresy, Madagasikara Afaka
Peuple Malagasy Gagnant. Madagasikara Libre
Winner Malagasy People. Free Madagasikara

Communiqué 

 La vigilance s’impose après les premiers résultats de la réconciliation nationale


Nous,  GTT INTERNATIONAL–GENEVE, nous félicitons naturellement que les cinq prisonniers politiques (1), JM Koumba et les quatre agents de l’ACM ainsi que le Président Ravalomanana aient pu réintégrer leurs familles respectives en cette période de fêtes, après tant d’années et de mois d’isolement injustifié. Notre reconnaissance s’adresse aussi à la FFKM qui, grâce aux actions qu’elle a menées dans le cadre du processus de réconciliation,  a permis d’obtenir ces premiers résultats.
Toutefois, force est de préciser que ces décisions résultent d’une (simple) mesure de clémence de la part de M. Rajaonarimampianina et n’apporte aucun changement sur le fond du problème. En effet :
  • la grâce présidentielle dont ont bénéficié les cinq détenus politiques est une mesure discrétionnaire du Président de la République accordée aux prisonniers, c'est-à-dire à ceux qui sont reconnus coupables,
  • une dizaine de prisonniers à caractère politique croupissent encore dans les geôles du pays, ils attendent aussi leur libération,
  • le retour du Président Ravalomanana à son domicile de Faravohitra n’est qu’un transfert géographique de son lieu de détention, mais son statut de détenu arbitraire demeure.
Aussi, nous mettons en garde contre toute manœuvre de M. Rajaonarimampianina destinée à duper et les Malagasy et la Communauté Internationale. Car, à travers ces mesures, M. Rajaonarimampianina tente de confirmer la culpabilité des personnes précitées, culpabilité prononcée, rappelons-le, par un tribunal illégal.
Or, pour bien des Malagasy, ce point précis est déterminant et constitue un préalable à la réussite d’une réconciliation nationale. Il ne peut y avoir réconciliation sans justice.
Nous demandons donc :
  • l’annulation des condamnations prononcées à l’encontre de tous les prisonniers politiques,
  • la fin de l’assignation à résidence du Président Ravalomanana afin qu’il recouvre sa totale liberté en tant que citoyen malagasy.
  • l’application dans son intégralité de la Feuille de Route, référence incontournable exigée par la Communauté Internationale et des bailleurs de fonds.

Genève, le 26 décembre 2014

GTT INTERNATIONAL – Collectif de la Diaspora
15, rue des Savoises
Genève – SUISSE

(1)      Général Heriniaina Raoelina, colonel Charles Andrianasoavina, colonel Raymond Andrianjafy, Saorany Rabevolombava, pasteur Andrianantenaina Razakasoa

dimanche 21 décembre 2014

Sommet des 5 pour la réconciliation - Ivato, 19/12/2014

Le processus de réconciliation nationale a commencé, ce vendredi, au CCI Ivato, sous la houlette de la FFKM par la rencontre à huis clos des 5 (Ravalomanana, Ratsiraka, Zafy, les putschistes Rajaonarimampianina et Rajoelina).

Force est de remarquer que le Président Ravalomanana arrivait directement de son lieu de détention d'Antsiranana pour assister à la rencontre qui a duré 10 heures. A l'issue du sommet, il est immédiatement embarqué à bord de l'aéronef pour être reconduit à la case départ. Manifestement, c'est donc en tant que prisonnier qu'il a assisté à ce sommet.

Parmi les dispositions prises à l'issue de ce conclave, figurent notamment l'engagement pris par M. Rajaonarimampianina de libérer tous les détenus politiques avant la fin de l'année 2014, mais aussi s'occuper du "cas Ravalomanana". Il est en outre précisé que les dites dispositions n'annulent en rien les affaires judiciaires les concernant. 

Le second rendez-vous est fixé au 13 janvier 2015 et se penchera sur la façon dont on devrait intégrer le peuple dans le processus, selon le porte parole du FFKM Mgr Jaona Samoela Ranarivelo.




CCI1




Le GTT INTERNATIONAL, collectif de la diaspora malagasy, dont le siège est à Genève (CH), poursuit un double objectif: la restauration de l'Etat de droit et le rétablissement de la Démocratie à Madagascar. Il prône et oeuvre pour la liberté d'expression, la prise de conscience citoyenne et la mise en place d'une vraie démocratie dont l'exigence première est la tenue d'un processus électoral inclusif, libre et transparent ".