Mesdames, Messieurs,
La situation est dramatique, l'insécurité règne et la population est victime d'une paupérisation croissante due à la crise politique. La censure et la dictature s'intensifient: un auteur-compositeur vient d'être arrèté pour avoir osé chanter contre le régime putschiste. Le frère d'une militante a été victime d'un attentat et ses jours sont en danger. Des journalistes sont toujours en prison depuis plus de 100 jours. Les putschistes, conduits par Andry Rajoelina, continuent de piller impunément le pays et cherchent par tous les moyens à se maintenir au pouvoir.
Par ailleurs, force est de constater que Rajoelina et consorts ne cessent de défier outrageusement la Communauté Internationale en ignorant les directives de la SADC et en continuant de prendre des décisions unilatérales. D'ailleurs, ils s'attèlent actuellement, avec des organisations satellites de la HAT, à mettre en oeuvre des "accords politiques" pompeusement et faussement nommés "accords malgacho-malgaches". Nous rappelons que les trois mouvances politiques légalistes ont dénoncé cette démarche et l'ont qualifié maintes fois de tromperie.
Ainsi, les décisions régionales prises lors du 30ème Sommet de la SADC, concernant Madagascar, ont prôné la poursuite du processus de sortie de crise dans un contexte inclusif et consensuel, basé sur les accords signés de Maputo et Addis Abeba. Dans cette même déclaration, la SADC réaffirme également le maintien des sanctions internationales jusqu'au retour à l'ordre constitutionnel.
Les principes forts de suppléance doivent être respectés. Aussi, nous demandons à la Communauté Internationale et notamment les pays membres de l'Union Européenne de soutenir activement cette décision de la SADC et notamment l'application effective des sanctions prises par l'Union Africaine, en mars 2010, à l'encontre des 109 personnes qui bloquent impunément la sortie de crise.
Enfin, nous sommes persuadés que la réussite d'une consultation nationale à Madagascar est consécutive à des conditions préalables. Nous implorons donc le GIC et la Communauté Internationale d'appuyer courageusement la décision pour:
- l’envoi des Forces de maintien de la paix de la SADC car la situation actuelle l’exige: insécurité permanente pour la population, milices, militaires mutins et bandits qui dictent leurs lois sur l’ensemble du territoire et procèdent sans vergogne à des exactions diverses, l’armée qui ne peut plus assurer pleinement la sécurisation humaine,
- la libération sans conditions des prisonniers politiques,
- la libre circulation de tous les citoyens malagasy, y compris le Président élu Marc Ravalomanana qui reste le seul à même de garantir une paix durable.
Au nom du peuple Malagasy,
GTT INTERNATIONAL - Collectif de la Diaspora Malagasy
collectifgtt@gmail.com
http://www.gasytiatanindrazana.com
Aza mijanona mihitsy amin'ny fampahatsiahivana toy itony. Raha tsy izany dia maty ny baolina. Ahodikodin-dry zalahy fotsiny ny sain'ny vahoaka amin'ity vaha olana samy gasy ity dia manararaotra izany koa ry Ranjeva. Io no tena fandrika be. Ny SADC, SADC HATRANY.
RépondreSupprimerizay mihitsy
RépondreSupprimerTena marina ny SADAC SADAC SADAC SADAC SADAC SADAC SADAC no aoka itokisantsika tena tohanako IO voalaza io.
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