Plus de 1000 personnes, venues de toute les régions de l'Ile, ont créé la surprise en se réunissant à l'atelier Dera jeudi 12 et vendredi 13 août à Antananarivo.
Pour ces 1000 personnes issues de la société malgache profonde, la sortie de crise passera obligatoirement par le retour du Président élu, Marc Ravalomanana. Ils souhaitent que Marc Ravalomanana démarre la mise en oeuvre des accords signés à Maputo.
Ce sont des élus (maires et chefs de Fonkontany) et des représentants d'associations des femmes, des paysans et des jeunes. Ils sont issus de la "majorité silencieuse" qui s'exprime enfin.
Ce sont aussi de simples citoyens, des paysans, des jeunes, des opérateurs économiques et des victimes du chômage dû à la crise.
Ils sont venus expressément de Toamasina, de Fianarantsoa, de Moramanga, de Manjakandriana, Vatovavy Fitovinany, Mahajanga, Marovohay, Toleara, Nosy Be, Antsiranana, Morondava, Antsirabe, Ambatolampy, Ankazobe, Anjozorobe...
Ce matin, samedi 14 août, ils ont donné un point de presse pour transmettre les conclusions de leur réunion.
Parallèlement, plusieurs centaines de personnes se sont réunies à l'Hôtel Carlton à l'appel des mouvances Ravalomana, Zafy et Ratsiraka.
Une troisième réunion se tenait à l'appel du juriste Raymond Ranjeva.
Ces trois réunions éclipsent l'atelier unilatéral que Andry Rajoelina voulait présenter comme représentatif de la "société civile".
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Le GTT INTERNATIONAL, collectif de la diaspora malagasy, dont le siège est à Genève (CH), poursuit un double objectif: la restauration de l'Etat de droit et le rétablissement de la Démocratie à Madagascar. Il prône et oeuvre pour la liberté d'expression, la prise de conscience citoyenne et la mise en place d'une vraie démocratie dont l'exigence première est la tenue d'un processus électoral inclusif, libre et transparent ".
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