samedi 26 février 2011

COMMUNIQUE DES AGENTS PUBLICS DE L'ETAT: Pour un soutien international du retour de Marc Ravalomanana

Constatant de visu que des centaines de milliers de personnes sont venus à Ivato, aéroport international d’Antananarivo, capitale de Madagascar, pour accueillir le Président Marc RAVALOMANANA à son retour au pays prévu le samedi 19 février 2011, constituant un véritable raz-de-marée humain qu’il serait aisé de qualifier de « cyclone RAVALOMANANA » sans pour autant donner du fil à retordre aux forces de l’ordre.

Que cet évènement historique a complètement provoqué une grande panique au sein de la Haute Autorité de l’Etat au point de remettre toutes les autres priorités, dont la nomination des membres du gouvernement, à huitaine ;

Remarquant par la même occasion que même les dispositifs sécuritaires ont été amoindris quant au retour du cyclone BENGIZA et les dégâts déjà occasionnés à l’encontre de la population sinistrée lors de son premier passage ;

Considérant que pour limiter la venue massive de la population à Ivato le jour prévu, le régime est allé jusqu’à faire pression sur les bus desservant Antananarivo-Ivato ainsi que tous les autres transports en commun ;

Qu’au contraire, la population, nullement impressionnée par l’absence de moyen de transport, a effectué le trajet d’une quinzaine de kilomètres à pied ;

Considérant que en haut lieu, l’état d’alerte maximum a été pratiquement décrété pour qualifier le Président RAVALOMANANA de « persona non grata » abstraction faite de sa citoyenneté malagasy en droit de revenir librement au pays ;

Que pour concrétiser cette qualification fantaisiste, le régime, faisant preuve de détournement de pouvoir, a trouvé le moyen d’empêcher son embarquement par un « NOTAM » aux autorités aéronautiques locales ;

Considérant que de surcroît, aucune condamnation définitive n’a été prononcée à son encontre par la Haute Cour de Justice, seule juridiction compétente apte à connaître des infractions que celui-ci aurait éventuellement commises ; qu’il en résulte, qu’à plus forte raison, point n’est besoin de lui faire bénéficier d’une amnistie quelconque,

Considérant que le retour à l’ordre constitutionnel constitue une des priorités que tout fonctionnaire légaliste est censé soutenir.

Qu’un Etat de Droit et le retour à l’ordre constitutionnel ne peut se concevoir sans la libération inconditionnelle de tous les prisonniers politiques,

Qu’il est nettement évident que la création très récente de multitude de petits partis, dénote un opportunisme sans précédent, pour faire partie des dirigeants de fait ;

Constamment consciente de sa part de responsabilité pour apporter sa modeste contribution à un tel retour à l’Etat de Droit et à l’ordre constitutionnel :

DECLARE :

- Requérir des Présidents Africains avides de justice et de paix, et partisans de l’Etat de droit, le soutien du retour inconditionnel du Président RAVALOMANANA, élu démocratiquement et victime de coup d’Etat en plein mandat.

- Solliciter de la part la Communauté Internationale l’appui nécessaire pour permettre au Président RAVALOMANANA de réintégrer le pays sans considération aucune des condamnations dont il a fait injustement l’objet.



Antananarivo, le 25 février 2011



Pour la Plateforme de Concertation

des Agents Publics de l’Etat,



Alexis RAFALIMANANA,

Célestin RANDRIANARIVONIZANDRINY,

ROBSON Manahirana Jean de la Croix

RAMAHANDRY Tsirava



THE « PLATE-FORME DE CONCERTATION DES

AGENTS PUBLICS DE L’ETAT »



Having seen that hundreds of thousand people came to Ivato, international airport to welcome the President Marc RAVALOMANANA supposed to arrive on Saturday 19th of February 2011, creating an enormous human rush which could be compared to “a RAVALOMANANA cyclone” without giving any violent problem between the people and the military forces.



Seeing that this historical event has completely panicked the HAT who put off all other priorities such as the nomination of the members of government,

Noting at the same time that the security measures were reduced for the return of the cyclone BENGIZA and for the damages it has already caused when it first passed,

Noting that to reduce the affluence of the people at the airport, the high sphere of the regime put a pressure on the buses not to work regularly and by spreading rumour that there would be a violent clash at the airport, but contrary to these measures, the population walked the way to the airport.

The regime set up a maximal warning measures that they even went as far as to qualify the President Marc RAVALOMANANA as a “persona non grata” in his own country and by this, ignoring the international law.

To realize these freakish measures, the regime misused its authority by forcing the aeronautical authorities to issue a NOTAM not to embark RAVALOMANANA.

The more, not any definite condemnation is pronounced by the High Court of Justice, the only judicial structure able to judge a President on supposed law breaking he committed, it is superfluous to give him any amnesty.

Considering

– that the return to the constitutional order is one of the priorities of all legalist civil servants

- that the recent creation of hundreds of political parties shows an unprecedented opportunism so as to have a seat among the “de facto” regime,

Being constantly conscious of our responsibility for even the smallest contribution to the return to the constitutional order and the state of Rights,

THUS, WE

- request all African Presidents who aspire to peace and justice, respect the state of Rights to support the free and unconditional return of President RAVALOMANANA, democratically elected and victim of a military coup

- solicit the International Community to give the necessary help to allow the President to go back home without any consideration of his unlawful condemnation.



Antananarivo, 25th February 2011

The “Plateforme de Concertation

des Agents Publics de l’Etat »,



Alexis RAFALIMANANA,

Célestin RANDRIANARIVONIZANDRINY,

ROBSON Manahirana Jean de la Croix

RAMAHANDRY Tsirava

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Le GTT INTERNATIONAL, collectif de la diaspora malagasy, dont le siège est à Genève (CH), poursuit un double objectif: la restauration de l'Etat de droit et le rétablissement de la Démocratie à Madagascar. Il prône et oeuvre pour la liberté d'expression, la prise de conscience citoyenne et la mise en place d'une vraie démocratie dont l'exigence première est la tenue d'un processus électoral inclusif, libre et transparent ".