lundi 23 juillet 2012

LETTRE OUVERTE A LA SADC ET A LA COMMUNAUTE INTERNATIONALE

 
 
Malagasy Mandresy, Madagasikara Afaka
Peuple Malagasy Gagnant. Madagasikara Libre
Winner Malagasy People. Free Madagasikara


MADAGASCAR

URGENT!! Pour un Sommet inclusif à Antananarivo !!



Au moment où se précisent les schémas pour une sortie de crise, il nous est impératif de réagir face à l'option pour laquelle la SADC semblerait retenir, celle d'une rencontre entre le putschiste Rajoelina et le Président Ravalomanana.

Si nous avons prôné le principe d'une rencontre, nous sommes par contre très critiques, voire totalement opposés à un Sommet qui se limite aux deux principaux protagonistes. Cette option, en effet, n'est plus du tout adaptée à la réalité actuelle qui prévaut dans le pays.

Au lieu d'apporter l'apaisement tant recherché, il crée un climat de haine. Au lieu d'associer tous les Malagasy à la recherche d'une solution durable à la crise, il provoque la division et met en péril l'unité nationale déjà fragile.

Pour preuve, les événements survenus ce dimanche, à savoir les mutineries dans les deux camps militaires de la capitale (BANI et RFI) étayent nos propos. Certes, elles peuvent être interprétées comme une manifestation de mécontentement à l'adresse du régime mais aussi un refus du principe de la rencontre à deux. En tout cas, le contexte est très explosif et présente dangereusement les prémices de guerre civile. On doute maintenant de la capacité de Rajoelina à pouvoir encore maîtriser la situation.

En outre, le dialogue malgacho-malgache recommandée par l'ensemble de la Communauté Internationale et désiré par les Malagasy suppose les exigences suivantes :
  • laisser la liberté et l'initiative aux Malagasy d'organiser eux-mêmes la négociation,
  • un Sommet inclusif à Antananarivo (il serait illogique de le tenir dans un pays autre que Madagascar) réunissant les principaux acteurs ayant une légitimité certaine notamment les deux anciens Chefs d’Etat (les Présidents Zafy et Ratsiraka) et le Président Ravalomanana et ce, sous l'égide des médiateurs malagasy reconnus comme neutres,
  • la SADC et l'Union Africaine ne doivent rien imposer mais apporter objectivement leur caution et leur arbitrage pour le bon déroulement du processus.
Eu égard aux derniers développements de la situation nationale, la SADC et l'UA doivent en priorité contraindre Rajoelina, par tous les moyens, à appliquer réellement les dispositions de la Feuille de Route en ce qui concerne les articles 16, 17 et 20, à savoir le retour sécurisé et sans conditions ni délai du Président élu RAVALOMANANA et de tous les exilés politiques ainsi que la libération de tous les prisonniers politiques sans exception.
 
Par ailleurs, nous demandons à la SADC et à l'UA de garantir le respect des droits civiques et politiques de tous les Malagasy sans exception y compris notamment le Président Ravalomanana. Toute manœuvre tendant à l'écarter politiquement en l'empêchant de se présenter aux élections présidentielles serait tout simplement inimaginable. Ce serait non seulement la pire insulte adressée aux millions de Malagasy qui lui ont donné et continuent à avoir confiance en lui mais surtout un déni flagrant de démocratie aux conséquences désastreuses, car le peuple n'admettrait pas qu'on lui vole une nouvelle fois la victoire.
 
Nous nous permettons de rappeler deux dispositions de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme pour appuyer nos propos:
  • art. 13-2 : Toute personne a le droit de quitter tout pays, y compris le sien et de revenir dans son pays,
  • art. 21-1 : Toute personne a le droit de prendre part à la direction des affaires publiques de son pays, soit directement, soit par l'intermédiaire de représentants librement choisis.
( Déclaration Universelle des Droits de l'Homme adoptée par les Nations Unies le 10 décembre 1948)


GTT INTERNATIONAL GENEVE
Collectif des Patriotes Malagasy
15, rue des Savoises
1205 GENEVE - SUISSE



1 commentaire:

  1. ( Déclaration Universelle des Droits de l'Homme adoptée par les Nations Unies le 10 décembre 1948) ET ratifiée par l'ETAT Malgache le.....à préciser.

    art. 13-2 : Toute personne a le droit de quitter tout pays, y compris le sien et de revenir dans son pays,
    art. 21-1 : Toute personne a le droit de prendre part à la direction des affaires publiques de son pays, soit directement, soit par l'intermédiaire de représentants librement choisis.

    ( Déclaration Universelle des Droits de l'Homme adoptée par les Nations Unies le 10 décembre 1948)

    RépondreSupprimer


Le GTT INTERNATIONAL, collectif de la diaspora malagasy, dont le siège est à Genève (CH), poursuit un double objectif: la restauration de l'Etat de droit et le rétablissement de la Démocratie à Madagascar. Il prône et oeuvre pour la liberté d'expression, la prise de conscience citoyenne et la mise en place d'une vraie démocratie dont l'exigence première est la tenue d'un processus électoral inclusif, libre et transparent ".