Malagasy
Mandresy, Madagasikara Afaka
Peuple
Malagasy Gagnant. Madagasikara
Libre
Winner
Malagasy People. Free
Madagasikara
MADAGASCAR
URGENT!! Pour un Sommet inclusif à Antananarivo !!
Au moment où se précisent les schémas pour une sortie de crise, il nous est impératif de réagir face à l'option pour laquelle la SADC semblerait retenir, celle d'une rencontre entre le putschiste Rajoelina et le Président Ravalomanana.
Si
nous avons prôné le principe d'une rencontre, nous sommes par
contre très critiques, voire totalement opposés à un Sommet qui se
limite aux deux principaux protagonistes. Cette option, en effet,
n'est plus du tout adaptée à la réalité actuelle qui prévaut
dans le pays.
Au
lieu d'apporter l'apaisement tant recherché, il crée un climat de
haine. Au lieu d'associer tous les Malagasy à la recherche d'une
solution durable à la crise, il provoque la division et met en péril
l'unité nationale déjà fragile.
Pour
preuve, les événements survenus ce dimanche, à savoir les
mutineries dans les deux camps militaires de la capitale (BANI et
RFI) étayent nos propos. Certes, elles peuvent être interprétées
comme une manifestation de mécontentement à l'adresse du régime
mais aussi un refus du principe de la rencontre à deux. En tout cas,
le contexte est très explosif et présente dangereusement les
prémices de guerre civile. On doute maintenant de la capacité de
Rajoelina à pouvoir encore maîtriser la situation.
En
outre, le dialogue malgacho-malgache recommandée par l'ensemble de
la Communauté Internationale et désiré par les Malagasy suppose
les exigences suivantes :
- laisser la liberté et l'initiative aux Malagasy d'organiser eux-mêmes la négociation,
- un Sommet inclusif à Antananarivo (il serait illogique de le tenir dans un pays autre que Madagascar) réunissant les principaux acteurs ayant une légitimité certaine notamment les deux anciens Chefs d’Etat (les Présidents Zafy et Ratsiraka) et le Président Ravalomanana et ce, sous l'égide des médiateurs malagasy reconnus comme neutres,
- la SADC et l'Union Africaine ne doivent rien imposer mais apporter objectivement leur caution et leur arbitrage pour le bon déroulement du processus.
Eu
égard aux derniers développements de la situation nationale, la
SADC et l'UA doivent en priorité contraindre Rajoelina, par tous les
moyens, à appliquer réellement les dispositions de la Feuille de
Route en ce qui concerne les articles 16, 17 et 20, à savoir le
retour sécurisé et sans conditions ni délai du Président élu
RAVALOMANANA
et de tous les exilés politiques ainsi que la libération de tous
les prisonniers politiques sans exception.
Par
ailleurs, nous demandons à la SADC et à l'UA de garantir le respect
des droits civiques et politiques de tous les Malagasy sans exception
y compris notamment le Président Ravalomanana. Toute manœuvre
tendant à l'écarter politiquement en l'empêchant de se présenter
aux élections présidentielles serait tout simplement inimaginable.
Ce serait non seulement la pire insulte adressée aux millions de
Malagasy qui lui ont donné et continuent à avoir confiance en lui
mais surtout un déni flagrant de démocratie aux conséquences
désastreuses, car le peuple n'admettrait pas qu'on lui vole une
nouvelle fois la victoire.
Nous
nous permettons de rappeler deux dispositions de la Déclaration
Universelle des Droits de l'Homme pour appuyer nos propos:
- art. 13-2 : Toute personne a le droit de quitter tout pays, y compris le sien et de revenir dans son pays,
- art. 21-1 : Toute personne a le droit de prendre part à la direction des affaires publiques de son pays, soit directement, soit par l'intermédiaire de représentants librement choisis.
(
Déclaration Universelle des Droits de l'Homme adoptée par les
Nations Unies le 10 décembre 1948)
GTT
INTERNATIONAL GENEVE
Collectif
des Patriotes Malagasy
15,
rue des Savoises
1205
GENEVE - SUISSE
( Déclaration Universelle des Droits de l'Homme adoptée par les Nations Unies le 10 décembre 1948) ET ratifiée par l'ETAT Malgache le.....à préciser.
RépondreSupprimerart. 13-2 : Toute personne a le droit de quitter tout pays, y compris le sien et de revenir dans son pays,
art. 21-1 : Toute personne a le droit de prendre part à la direction des affaires publiques de son pays, soit directement, soit par l'intermédiaire de représentants librement choisis.
( Déclaration Universelle des Droits de l'Homme adoptée par les Nations Unies le 10 décembre 1948)