Malagasy
Mandresy, Madagasikara Afaka
Peuple
Malagasy Gagnant. Madagasikara
Libre
Winner
Malagasy People. Free
Madagasikara
COMMUNIQUE
Sommet des Seychelles, 08 août 2012
Une
demi-heure de discussion ! La SADC devant ses responsabilités.
Selon
les informations au lendemain de la Rencontre des Seychelles entre le
Président Ravalomanana et Rajoelina sous la houlette de la Troïka
de la SADC, force est de constater que le processus de sortie de
crise reste au point mort. Aucune décision positive n’a pu être
dégagée face à la mauvaise foi et à l’insolence de Rajoelina.
Alors
que la SADC a invité les parties à la retenue et à la discrétion
pour faire réussir la Rencontre, Rajoelina, lui a multiplié les
provocations. Il suffit de se rappeler les déclarations qu’il a
tenues à Ivato à son départ pour les Seychelles où, d’emblée,
il a affirmé notamment que « M.
Ravalomanana n’a pas le droit de se présenter aux présidentielles
car il ne remplit pas les conditions pour que sa candidature soit
acceptée ».
Or, ce point constitue justement l’un des sujets sur lesquels
devait se porter les discussions.
A
l’évidence, une telle attitude est incompatible avec l’état
d’esprit que requiert une négociation. Rajoelina y est allé avec
la ferme volonté de bloquer le processus. Les articles conflictuels
de la Feuille de Route (16, 17,18 et 20) sont passés à la trappe.
Il est inadmissible que le fossoyeur de la démocratie qui ne survit
que par la force des armes, dicte ses règles.
Jusqu’où
doit-on supporter les caprices, la fantaisie et l’arrogance de ce
régime voyoucratique ? Doit-on encore faire confiance en cet
individu qui n’a ni foi ni loi ? Doit-on encore tergiverser
avec ce régime criminel et totalitaire qui n’attache aucune
importance (il l’a d’ailleurs manifesté à maintes reprises) et
prend en otage les 20 millions de Malagasy ?
Nous,
GTT INTERNATIONAL-GENEVE, attribuons donc l’entière
responsabilité de cet échec et du blocage de la situation actuelle
à Rajoelina et son équipe.
Aussi,
au regard de l’urgence de la situation actuelle, il est IMPERATIF
que la SADC :
- Sanctionne sévèrement le chef des putschistes en l’écartant du processus de sortie de crise,
- Prenne ses responsabilités en ramenant, elle-même, le Président Ravalomanana à Madagascar avec les mesures de sécurité qui s’imposent, pour une vraie Rencontre au sommet à Antananarivo entre les entités ayant une légitimité certaine, dans le cadre du dialogue malgacho-malgache. Cette démarche mettra un terme aux infructueuses rencontres sans fin qui ne font que prolonger le calvaire quotidien des Malagasy,
- Se soucie davantage du sort des 20 millions de Malagasy qui meurent à petit feu (les ¾ vivent dans l’extrême pauvreté, d’après l’INSTAT) plutôt que celui du clan des putschistes.
Nous
exhortons enfin nos compatriotes à prendre en main la destinée de
notre Patrie et ne jamais oublier qu’un putschiste en la personne
de Rajoelina ne mérite point l’appellation de Président. Il n’y
a qu’un seul Président de la République de Madagascar : M.
Marc RAVALOMANANA, élu démocratiquement.
Genève,
le
10 Août 2012
Destinataires: Presse
SADC
Union
Africaine
Union
Européenne
ONU
Ambassade
Sud – Africaine
Ambassade
de France
COI
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