lundi 24 février 2014

MONACO- Ouverture d’une information judicaire contre BNP Paribas pour «blanchiment» de chèques émis en Afrique


Les putschistes auront du souci à se faire avec la décision d'un juge monégasque d'ouvrir une information judiciaire pour blanchiment de chèques impliquant BNP PARIBAS Monaco. La période concernée est bel et bien celle de la transition où les trafics en tous genres faisaient légion, d'ailleurs ils continuent encore. 
A Suivre....
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MONACO- Ouverture d’une information judicaire contre BNP Paribas pour «blanchiment» de chèques émis en Afrique


Monaco ouvre une information judicaire contre BNP Paribas pour «blanchiment» de chèques émis en Afrique
(Agence Ecofin) – La justice monégasque a ouvert une information judicaire pour «blanchiment» dans une affaire de circuit financier suspect de chèques venant d’Afrique, dans laquelle serait impliquée une filiale monégasque de la banque française BNP Paribas. C’est le Procureur général de Monaco, Jean-Pierre Dréno qui a annoncé l’ouverture de cette information pour «blanchiment, recel de blanchiment, complicité de blanchiment et omission de déclaration de soupçons».
Dans le cadre de cette affaire connue sous l’appellation de la «lessiveuse africaine», BNP Paribas Wealth Management est accusée d’avoir encaissé pendant des années des chèques suspects provenant de pays africains. Entre 2008 et 2011, la filiale monégasque de la BNP Paribas a reçu et encaissé plusieurs dizaines de milliers de chèques provenant du Gabon, du Sénégal, du Burkina Faso et de Madagascar selon un rapport interne de l’inspection générale de la BNP Paribas daté du 25 octobre 2011, cité par Sherpa et dont l’agence Ecofin s’était fait écho l’an passé.
Ces chèques, émis en Afrique par des touristes, étaient revendus à des Africains ayant des comptes à BNP Paribas Monaco. Ces derniers ont pu ainsi faire sortir illégalement des devises de leurs pays, souvent soumis au contrôle des changes, ou cacher leurs revenus au fisc.  Les montants en jeu s’élèveraient à plusieurs centaines de millions d’euros. Sherpa a détaillé en fait une pratique répandue dans certains pays d’Afrique: les visiteurs étrangers achètent à leur arrivée dans des hôtels ou des commerces des devises locales en faisant des chèques en euros. Le bénéficiaire du chèque est toutefois laissé en blanc. Ainsi un système local de rachat des chèques permet notamment à des résidents de pays africains d’envoyer de l’argent sur un compte en Europe.
«Les chèques, émis par des ressortissants français, étaient détournés à leur insu vers des comptes à Monaco, le but de cette manœuvre étant d’échapper au contrôle des changes ainsi qu’au fisc», ajoute l’association Sherpa, dont l’objectif est de défendre les populations victimes de crimes économiques. Sherpa soupçonne aussi une «éventuelle existence d’une filière de blanchiment d’argent du crime organisé à travers ces détournements suspects dont auraient bénéficié les destinataires des chèques émis en Afrique».
BNP Paribas a déclaré avoir mis fin aux «pratiques» concernées et renforcé ses procédures.
«Ces comptes de clients de différents pays africains (notamment de Madagascar) étaient liés à une activité commerciale réelle (hôteliers, commerçants,.) et pouvaient recevoir des remises de chèques pour faciliter les achats sur place de touristes ou d’expatriés français ne disposant pas de compte dans les banques locales», a précisé la banque dans un communiqué.
«Cette problématique a donné lieu à une mission d’inspection interne et à un plan d’actions correctif en 2011. Suite à cela, il a été mis fin aux pratiques concernées en 2011 et 2012. A ce jour tous les flux ont été stoppés et les comptes concernés sont clos ou en cours de clôture», ajoute le même communiqué.
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Article connexe:

La filiale monégasque de la BNP Paribas soupçonnée de blanchiment d’argent provenant de Madagascar

BNP Paribas Wealth Management soupçonnée de blanchiment d’argent selon une enquête interne. La provenance principale serait Madagascar, le Sénégal, le Gabon et le Burkina Faso.

par Tsirisoa Rakotondravoavy


mardi 11 février 2014

Collectif pour Madagascar à la Réunion: MADAGASCAR : APRES LA LEGALISATION DU COUP D’ETAT, QUE PEUT ESPERER LE PEUPLE MALGACHE ?

MADAGASCAR : APRES LA LEGALISATION DU COUP D’ETAT, QUE PEUT ESPERER LE PEUPLE MALGACHE ?

Cinq ans après le coup d’Etat perpétré par Andry Rajoelina, avec le soutien à peine voilé de la France, la Communauté Internationale vient de reconnaître le nouveau Président malgache, et d’affirmer gratuitement que Madagascar sort de la crise.
Ce coup d’Etat, qui a renversé le Président élu Marc RAVALOMANANA, avait pour objectif essentiel l’exploitation des ressources pétrolières et minières de Madagascar, ainsi que celles des Iles Eparses sur lesquelles persiste un contentieux de territorialité avec la France.
Ces cinq années ont permis à Andry Rajoelina, qui s’est accroché au pouvoir par la force des armes, de finalement installer comme Président de la République son Ministre des Finances et du Budget qui ne pouvait être étranger au pillage systématique du pays et à l’installation d’un régime mafieux, avec détournement organisé des recettes de l’Etat.

DE VRAIES FAUSSES ELECTIONS SOUS CONTRAINTES
Les élections malgaches, tant présidentielles que législatives, imposées par la Communauté
Internationale, et organisées au mépris de toutes les règles de transparence et d’équité, avaient pour but de blanchir le coup d’Etat de 2009. Le process utilisé les rend contestables, et sans nul doute illégitimes :

- création de la Commission Electorale Nationale Indépendante de la Transition (CENIT) présidée par Béatrice ATTALAH, ex-conseillère du nouveau Président,
- Remplacement des membres de la Cour Electorale Spéciale (C.E.S), à quinze jours du premier tour de scrutin, par des magistrats proches de TGV dans leur grande majorité,
- fraudes massives, tant dans la constitution des listes électorales (3 millions de malgaches
« oubliés »), que dans le déroulement des scrutins, dans l’acheminement des bulletins de vote, dans leur dépouillement, et dans leur traitement par la CENIT qui n’a jamais accédé ni au recomptage des bulletins de vote, ni à la confrontation des résultats par bureau de vote,
pourtant gage certain de transparence,
- Rejet facile par la C.E.S des requêtes pour fraudes massives déposées par de nombreux partis,
- Hery RAJAONARIMAMPIANINA n’a ainsi été élu que par 2,3 millions de malgaches sur les 22 millions que compte la population. Mais le résultat pouvait-il en être autrement ?

BILAN DESASTREUX DE LA TRANSITION
Comment peut-on croire un seul instant que les malgaches aient pu choisir comme Président celui qui a contribué à la chute vertigineuse de Madagascar, le ramenant au rang de pays le plus pauvre de la planète, pour redresser le pays ?

Rappelons que cette période de transition a conduit :
- 92% de la population à vivre en dessous du seuil de pauvreté (moins de 2 USD par jour),
- La généralisation de l’insécurité et de la violence avec prolifération et circulation d’armes,
- La faillite du système de santé avec fermeture de centaines de centres de santé de base que n’effaceront pas la construction de quelques hôpitaux « manara-penitra » (aux normes
internationales), véritables éléphants blancs dépourvus d’équipement et de personnel
qualifié,
- La déscolarisation massive avec réduction de 92% à 50% d’enfants scolarisés en classe
primaire,
- La chute libre du taux de croissance alors qu’il oscillait régulièrement entre 5 et 8% avant le
coup d’Etat de 2009.
Hélas, ce bilan semble étrangement être le résultat attendu de « la stratégie du chaos » décrite par Michel COLLON, mise en oeuvre par les grandes puissances occidentales désireuses de mettre la main sur les ressources de certains pays (Madagascar, Lybie, Guinée, Congo …), après s’être débarrassé de dirigeants non soumis.

LE PASSIF DE HERY RAJAONARIMAMPIANINA
Figurant sur la liste des 109 putschistes, publiée par la SADC au lendemain du coup d’Etat de mars 2009, il a été Ministre des Finances et du Budget du régime de la Transition.

A ce titre, il ne peut se considérer étranger aux multiples méfaits et trafics organisés durant la
transition :
- Trafics de bois de rose, métaux précieux, pierres précieuses …,
- Attributions illégales de permis miniers (WISCO, terres rares …)
- Accaparement de terres,
- Détournement de recettes publiques (Banque Centrale, Trésor Public, Impôts, Douanes),
- Scandale de la privatisation de la BNI-Crédit Agricole.
Par ailleurs, il restera redevable de ses « amis de l’extérieur » qui ont financé sa campagne électorale à hauteur de 43 millions USD (budget plafonné à 22 millions d’euros en France).

TRAHISON DES DIRIGEANTS LEGALISTES ET PEUPLE DESABUSE
Trahison, il n’y a pas d’autre mot pour qualifier les agissements des leaders, aussi bien du camp RAVALOMANANA, que de celui de JEAN-LOUIS vis-à-vis des militants légalistes.
Cinq années durant, Marc RAVALOMANANA et ses colistiers n’ont cessé de faire croire à leurs militants son retour au pays pour mettre fin à ce régime illégal, retour dont il semble bien être le seul à y croire encore et toujours.
Pendant et après les élections, ces mêmes dirigeants, rejoints par l’équipe de JEAN-LOUIS Robinson, n’ont eu de cesse de dénoncer les fraudes massives citées plus haut, pour finalement reconnaître et saluer la victoire de Hery RAJAONARIMAMPIANINA.

Nous tenons ici à saluer l’abnégation du peuple malgache qui a enduré ces cinq années de grandes difficultés, et aussi souligner haut et fort le courage des militants légalistes (Magro, provinces et diaspora) qui ont lutté contre le coup d’Etat et la légalisation du régime putschiste.

En conclusion, nous, Malgaches légalistes de la diaspora, avons beaucoup de craintes et peu d’espoir quant à l’avenir de notre pays qui n’aura jamais été aussi pauvre et aussi peu souverain.
Et pourtant, le peuple malgache, n’a pour le moment pas d’autre choix que d’espérer que ce Président, légal mais non légitime, puisse se sortir de l’emprise de ses « amis » financeurs, afin de sortir le pays de la misère.

L'utopie n'est-elle pas nécessaire au progrès de l'humanité ?

Le Collectif pour Madagascar à la Réunion

jeudi 6 février 2014

07 février 2009: « Il faut verser du sang humain à titre de sacrifice… »


«  Il faut verser du sang humain à titre de sacrifice… »

On ne saurait oublier cette journée tragique du 07 février 2009 où Madagasikara a basculé dans l’horreur, comme l’avaient planifié les ennemis de la Nation. Ils se sont, en effet, convenus « qu’il faut verser du sang humain à titre de sacrifice pour la réussite du coup ! » (1). Ce fut réalisé le 07 février 2009 où plusieurs personnes innocentes ont été « sacrifiées » (une trentaine de victimes et plusieurs centaines de blessés).
A ce propos, on ne peut pas non plus s’empêcher de penser à la même idée de « sacrifice » dans l’attentat du 25 janvier 2014 à Anosy, le jour de l’investiture du putschiste légitimé Rajaonarimampianina, qui a coûté la vie à des personnes innocentes, elles aussi, dont des enfants.
Il est de notre devoir en tant que patriotes de rappeler à la mémoire collective que la vérité et la justice doivent triompher.
Nous avons donc choisi de rediffuser une compilation d’articles et de photos montrant justement le sang humain qui a coulé lors de cette journée macabre, avec la liste des organisateurs de ce crime. Des vidéos-reportages apportent également témoignages et analyses des faits.

GTT International – Genève
Collectif des Patriotes Malagasy

(1)   Propos de Cyril Rasamizafy lors de la Réunion préparatoire le 06 février 2009 au domicile de Andry Rajoelina.


 

Vidéo :


Résumé C’est une enquête bien étayée qui démonte totalement la thèse du massacre par les gardes présidentielles, thèse soutenue par les putschistes pour incriminer le Président Ravalomanana. Le document prouve bien que les tirs proviennent des bâtiments d’en face du Palais présidentiel.

D’après l’expertise balistique :
·        Armes utilisées : de faible calibre (9mm) è UZIS
·        Armes de la garde présidentielle : KALACHNIKOV (gros calibre)
ü UZIS : seule la Police nationale en possède. L’autorisation ne peut donc être donnée que par M. Organès Rakotomihantarizaka (Contrôleur général de la PN de l’époque – 3 :30).
ü Loi n°91-011 du 18/07/1991 (4 :48) :
·        Les militaires sont soumis à des procédures très strictes lors d’une situation d’exception (sommation –art.40)
·        Les tirs ne peuvent venir des militaires de la GP bien formés aux procédures requises.
·        Ils ne peuvent les violer, en tant que militaires d’élites, aguerris au self contrôle.
ü Les tirs viendraient de l’extérieur (près du Colbert et des fenêtres du Trésor), selon Radio Antsiva.
ü Selon un GP, seules 18 balles ont été tirées. Comment peut-on alors blesser 178 personnes avec si peu de balles ??
ü A QUI PROFITE LE CRIME ?? 


A voir également sur le même sujet :




Révelations de Professeur Zafy Albert sur le 26 janvier et le 7 février










LES ENNEMIS DU PEUPLE QUI ONT CONCOCTE ET PLANIFIE LA TUERIE

Réunion préparatoire du 07 février 2009 au domicile de Andry Rajoelina le 06 février 2009 en début de soirée. Ont été présents :
· Général en retraite Rasolosoa Dolin
· Alain Ramaroson
· Monja Roindefo
· Cyrille Rasamizafy
· Patrick Monibou
· Général en retraite Ramakavelo Désiré Philippe
· Ny Hasina Andriamanjato
· Lahiniriko Jean
· Reboza Julien
· Sareraka
· Lieutenant Colonel Fidimalala
· Lieutenant Colonel Sondrotalala

Selon Monsieur Cyrille Rasamizafy, Président actuel de l'ESCOPOL,
 «il faut verser du sang humain à titre de sacrifice pour la réussite du coup », proposition adoptée par tout le monde et une décision a été prise la nuit même par Andry Rajoelina de monnayer les manifestants et les éventuels victimes.
Exécution du 07 février 2009 selon la décision prise dans la nuit du 06 février 2009.
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Extrait du : « Chronologie des faits relatifs au coup d'Etat du 17 mars 2009 » par le colonel Charles Andrianasoavina – Tsiafahy, le 14 janvier 2011













Le GTT INTERNATIONAL, collectif de la diaspora malagasy, dont le siège est à Genève (CH), poursuit un double objectif: la restauration de l'Etat de droit et le rétablissement de la Démocratie à Madagascar. Il prône et oeuvre pour la liberté d'expression, la prise de conscience citoyenne et la mise en place d'une vraie démocratie dont l'exigence première est la tenue d'un processus électoral inclusif, libre et transparent ".