26 janvier 2009 - 26 janvier 2016
Sept (7) ans déjà que le "black monday" a fait basculer Madagascar dans la pire situation de son histoire. Ce "lundi noir" est en effet le début des manœuvres macabres concoctées par les criminels ennemis de la Nation pour assassiner la Démocratie et abattre un régime conduit par un Président démocratiquement élu. En une journée, le pays est à feu et à sang: émeutes savamment manipulées, pillages et destruction des biens publics et privés, tueries bien organisées; bref le pays commence à plonger dans un chaos indescriptible avec près de 500 victimes.
7 ans après, c’est toujours cette
situation chaotique généralisée qui prévaut. Les Malagasy en sont réduits à de
simples sujets sans perspectives et vivant d’expédients, alors que la classe
dirigeante, elle, évolue indécemment dans sa bulle opulente. N’oublions jamais
que cette classe dirigeante a ravi le pouvoir à la faveur de pseudo-élections
imposées au peuple malagasy. Aussi, après 5 années de transition marquées par
des pillages à grande échelle et de la destruction de nombre d’acquis en
matière de développement, le pays reste entre les mains des mêmes criminels.
Pour preuve :
·
les
ordures non ramassées inondent les villes et génèrent de graves problèmes
sanitaires,
·
les
fréquentes coupures d’eau durent plusieurs jours,
·
l’eau
boueuse que M. le PM Ravelonarivo juge potable,
·
les
exactions commises par les forces de l’ordre dans le Sud,
·
l’insécurité
et la violences quotidiennes.
Si ce ne sont pas des actes criminels, cela y ressemble fort !
Sans oublier les délestages intempestifs qui sont
insupportables non seulement pour les simples citoyens mais aussi pour les opérateurs
économiques.
En tant que citoyens épris de justice, nous n'acceptons ni l'impunité
ni la violation des droits humains. Nous avons un devoir de résistance et de
mémoire au nom des générations futures.
Nous appelons le peuple malagasy à prendre en main sa
destinée.
Pour la Patrie.
Genève, le 26 janvier 2016
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