samedi 12 mars 2016

17 mars 2009 - Chronique d'un coup d'Etat bien comploté (5)

17 mars 2009 : Les ennemis de la Nation, les vendus et pantins à la solde des intérêts étrangers, conduits par Andry Rajoelina, ont confisqué au peuple Malagasy sa victoire, celle de la réélection du Président Marc RAVALOMANANA 2 ans auparavant. 
Cette date marque non seulement l'assassinat de la Démocratie, mais aussi le début des malheurs actuels pour les Malagasy. 
Il est donc de notre devoir, à l'approche de ce triste anniversaire, de rappeler le déroulé savamment organisé des manoeuvres de déstabilisation jusqu'au putsch. 
Tout Malagasy épris de justice et pourvu de sentiment patriotique a un devoir de résistance et de mémoire au regard de ce triste évènement vis à vis des générations futures. Pour rappel, nombre de ces criminels fomenteurs du coup d'Etat font partie directement ou non du pouvoir actuel.
 
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12 Mars 2009


- Les mutins s’emparent du Palais de Mahazoarivo.

- Nomination d’un PM anti-constitutionnel en la personne de Monja Roindefo.

- Début de la rencontre pour le dialogue national à l’Episcopat à Antanimena. Andry Rajoelina a refusé d’y participer et Odon Razanakolona, Pdt du FFKM, a dû annoncer le report sine die de la rencontre nationale.

- Le mutin Ndriarijaona André, nouveau Cemgam, a assuré que « Les discussions se sont déroulées sans problèmes entre frères. Désormais, l’armée est à mes côtés »déclare « La gendarmerie et la police déclarent "travailler ensemble" avec le nouveau chef d'état-major pour le "rétablissement de l'ordre".

- Scènes de pillage et actes de vandalisme continuent de plus belle à Antananarivo, parmi lesquels les domiciles de M. Rakotoarivelo et de GR Randrianarisoa incendiés.  

Le coup d’Etat est en marche.



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Le GTT INTERNATIONAL, collectif de la diaspora malagasy, dont le siège est à Genève (CH), poursuit un double objectif: la restauration de l'Etat de droit et le rétablissement de la Démocratie à Madagascar. Il prône et oeuvre pour la liberté d'expression, la prise de conscience citoyenne et la mise en place d'une vraie démocratie dont l'exigence première est la tenue d'un processus électoral inclusif, libre et transparent ".