Eu égard à la gravité de la situation qui prévaut dans le pays, les responsables de la sécurité publique, à commencer par le ministre, doivent tirer les conséquences qui s'imposent. Démissionner est la moindre des choses pour des responsables qui ont failli à leur devoir, celui d'assurer, en toutes circonstances, la sécurité des citoyens sur tout le territoire national.
En moins d'une semaine, en effet, le pays a connu une vague de violence sans précédent faisant au total 34 victimes (31 à Beroroha et 3 à Antananarivo) et une centaine de blessés. Les Malagasy ne supportent plus ce climat d'insécurité permanent qui les terrorise et qui représente la marque de fabrique du régime actuel en particulier et celui de la transition en général. Cela fait plus de 7 ans qu'ils le subissent !
Doit-on rappeler que l'insécurité et la violence se sont multiplié de façon exponentielle depuis le putsch de 2009 pour devenir quotidien actuellement. La quantité pléthorique d'armes à feu qui circulent hors contrôle dans le pays alimente gravement ce climat de violence.
Nous mettons en garde le régime contre toute tentation quelconque de mener une politique de la peur pour masquer son incompétence et son incapacité à gouverner et à mener une vraie politique de développement.
GTT International-Genève
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