MADAGASCAR : Non aux dettes!!!
Pour mettre fin à l’après le coup d’état
de 2009 unanimement reconnu par la Communauté Internationale, une feuille de
route a été établi pour revenir à l’ordre constitutionnel.
Mais, force est de constater que :
·
les termes de la
feuille de route ne sont pas appliqués à ce jour ;
·
des élections dites
“démocratiques, libres et transparentes” ont été tenues d’une part, sur la base
d’une constitution taillée sur mesure pour le régime putschiste et fortement
décriée, à cet effet, par la Communauté Internationale. Et d’autre part, des
élections marquées par la mise à l’écart de plusieurs personnalités politiques
dont le président Ravalomanana, bafouant ainsi les droits civiques et politiques;
·
le président “élu” en
2014, Hery Rajaonarimampianina est le ministre des finances du régime
putschiste de la transition, soutenu et pressenti par Andry Rajoelina ;
·
les lois bafouant la
liberté d’expression et les arrestations arbitraires de journalistes se sont
renforcées depuis l’accès au pouvoir du nouveau gouvernement ;
·
les exécutions
arbitraires commanditées par le gouvernement ont fait un millier de victimes,
favorisé le déplacement forcé de plusieurs dizaines de milliers de ruraux-
éleveurs de zébus ;
·
l’insécurité règne du
nord au sud du pays ;
·
la déperdition
scolaire est à son plus haut taux depuis 2009 ;
·
Madagascar est classé parmi
le pays le plus corrompu ;
·
les détournements de
fonds minent le trésor public ;
·
la mauvaise
gouvernance domine l’appareil étatique dans son ensemble ;
Lors de la Conférence des bailleurs et des investisseurs qui s’est tenue à
Paris les 1er et 2 décembre dernier, les dirigeants malagasy ont
affiché leur totale satisfaction pour l’obtention de la part des bailleurs institutionnels
et privés d’un prêt d’un montant exorbitant de 10,7 milliards USD (soit 34 240
milliards MGA) pour soit disant financer le programme défini dans le « Plan
National de Développement ».
Au vu de ces éléments,
·
nous demandons
à la communauté internationale et à l’ensemble des bailleurs, de ne pas engager nos générations futures pour le
remboursement de cette somme ;
·
nous voulons préciser
qu’en aucun cas, les fonds versés ne doivent devenir une dette pour le pays et
les millions de Malagasy qui baignent quotidiennement dans la souffrance et la
misère insoutenables ;
·
nous, peuple
de Madagascar, refusons enfin de rembourser les fastes du régime, c’est de
l’entière responsabilité des institutions impliquées.
GTT INTERNATIONAL – Collectif de la Diaspora
15, rue des Savoises
Genève – SUISSE
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