Depuis la crise de 2009, Madagascar vit
un régime totalitaire qui prolonge dangereusement le calvaire quotidien
des 22 millions de Malagasy.
Le pays est classé actuellement parmi les plus pauvres de la planète. Depuis 2009, il n’a cessé de régresser passant de la 145ème place (2009) à 169ème (2015) sur 187 pays, selon le PNUD. Le niveau d’extrême pauvreté atteint 71,5% de la population (PNUD).
Les élections de 2014, ont permis aux tenants du pouvoir putschistes de légaliser leur situation et d’imposer une constitution qui leur permet de s’accaparer de tous les pouvoirs.
L’insécurité règne. Le pillage de biens privés et de biens publics est monnaie courante. Les droits fondamentaux sont bafoués.
La crédibilité du processus électoral pour les élections de 2018 est en péril. En effet, tous les instruments permettant une élection libre et transparente sont loin d’être réunis:
En tant que garante des prochaines élections, nous demandons à la Communauté internationale de revoir la situation, notamment :
Destinataires:
Nations Unies, Union Européenne, Union Africaine, SADC, PNUD, OIF, Représentations étrangères à Madagascar.
Le pays est classé actuellement parmi les plus pauvres de la planète. Depuis 2009, il n’a cessé de régresser passant de la 145ème place (2009) à 169ème (2015) sur 187 pays, selon le PNUD. Le niveau d’extrême pauvreté atteint 71,5% de la population (PNUD).
Les élections de 2014, ont permis aux tenants du pouvoir putschistes de légaliser leur situation et d’imposer une constitution qui leur permet de s’accaparer de tous les pouvoirs.
L’insécurité règne. Le pillage de biens privés et de biens publics est monnaie courante. Les droits fondamentaux sont bafoués.
La crédibilité du processus électoral pour les élections de 2018 est en péril. En effet, tous les instruments permettant une élection libre et transparente sont loin d’être réunis:
- Les futures élections s’appuient sur une Constitution (votée dans des conditions illégales), qui favorise l’accaparement de tous les pouvoirs;
- la loi du 19 octobre 2015 qui régit actuellement la CENI confirme le simulacre d’indépendance accordée à cette dernière. Pour preuve, la très grande majorité des membres sont des personnalités appartenant au camp présidentiel. De plus, son financement dépend directement des tenants du pouvoir (Art. 106 et 108);
- Les acteurs dans l’élaboration des listes électorales sont sous l’emprise des chantages du président actuel, soit pour leurs subventions (maires des communes), soit par leur nomination en lieu et place de leur élection (chef de quartier ou fokontany);
- Le code de la communication du 7 juillet 2016: le président interdit la création de nouveaux médias, maintient la fermeture de centaines de stations de radio depuis 2009 et pourtant impose ses propres médias. La liberté d’expression est confisquée. Des arrestations arbitraires sont menées régulièrement à l’encontre des journalistes ou des civils;
- La loi sur la réconciliation du 13 décembre 2016 met en péril l’inclusivité des prochaines élections.
En tant que garante des prochaines élections, nous demandons à la Communauté internationale de revoir la situation, notamment :
- de garantir l’inclusivité pour les prochaines élections,
- de refuser le hold up électoral perpétré par le régime actuel en :
- exigeant la révision de la Constitution non acceptée par tous,
- demandant l'ouverture de toutes les radios privées fermées après le coup d'Etat,
- garantissant la liberté d'expression,
- oeuvrant pour la libération des prisonniers d'opinion,
- garantissant le respect des droits civiques et politiques de tous les citoyens
Destinataires:
Nations Unies, Union Européenne, Union Africaine, SADC, PNUD, OIF, Représentations étrangères à Madagascar.
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