mardi 29 mars 2016

29 marsa 1947 - 29 marsa 2016: Iray ihany ny fahavalo tamin'izany ka hatramin'izao !

69 taona lasa izay no no nanao ny Tolom-panafahana ho an'ny Tanindrazana ireo razantsika. Nampijaliana izy ireo, notifirina, natsipy avy eny an'abakabaka ary nariana tany anaty rano ny fatiny. Aman'etsiny izy ireo no maty tamin'izany.

Inona no mba nataontsika taranaka manoloana izany nosedrain'ny razantsika izany? Afaka miteny ve isika fa mendrika ny sorona nataon'izy ireo ? Ho avelantsika ho raraka an-tany fotsiny ve ny rà latsaka tamin'izany ?

Tolom-panafahana no nataon'izy ireo ary adidintsika tsy ankanavaka izay milaza ho TIA TANINDRAZANA no manohy izany satria 69 aty aoriana dia mbola eo ambany ziogan'ny mpanjanaka foana ny Tanindrazantsika.

Aiza ireo olon-kendry ? Aiza ireo olona tena Tia Tanindrazana ? Mila antsika rehetra ny Firenena hanafaka azy. 

"Iray ihany ny fahavalo tamin'izany ka hatramin'izao"







lundi 21 mars 2016

Les Malagasy ne sont pas assez patriotes selon Rajaonarimampianina. Et lui ??

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Une ineptie de cette nature soulève d’emblée notre indignation. 

Que M. Rajaonarimampianina veuille  faire bonne figure devant le représentant de l’UE, son bailleur de fonds (c’est important !!), en montrant son « patriotisme » et sa « conviction », c’est son affaire. Mais de là à affirmer que Madagascar « manque de vrais patriotes qui travaillent réellement pour le pays » et que « il y a surtout des gens qui font tout pour qu’on se déteste et qu’on n’avance pas », cela sonne comme une provocation. 

Il est en train d’accuser le peuple Malagasy d’être la source de tous les maux actuels. Il masque, à travers ses propos, son incompétence et son impuissance à sortir le pays de la misère extrême où il se trouve depuis le coup de force anti-constitutionnelle de 2009, dont il en est le co-responsable. 

Hery Rajaonarimampianina serait-il donc un « vrai patriote » ? La réponse est claire : un putschiste, reconnu internationalement comme tel, un ennemi de la Démocratie ne peut jamais l’être. 

Un putschiste qui est devenu Président de la République à la faveur d’élections entachées de fraudes massives peut-il prétendre d’être un « vrai patriote » ? La réponse est NON.

Un dirigeant qui laisse régner la corruption généralisée, le pillage des richesses nationales, l’impunité, les exécutions extra judiciaires, l’insécurité, bref le chaos, peut-il être qualifié de « vrai patriote » ? La réponse est NON.

Un responsable politique, à la tête de l’Etat de surcroit, qui privilégie les intérêts partisans au détriment de l’intérêt national est-il un « vrai patriote » ? La réponse est mille fois NON.

N’en déplaise à M. Rajaonarimampianina, mais il se comporte comme celui qui voit la paille dans l’œil du voisin, mais ne voit pas la poutre qu’il a dans le sien. Il devra adresser de tels propos à son équipe qui en a vraiment besoin.

Quant à nous,  nous soutenons qu’un PUTSCHISTE est mal placé pour donner des leçons de patriotisme.

Patriote : Qui aime ardemment sa patrie et le prouve dans ses actes (Larousse)


GTT International-Genève


vendredi 18 mars 2016

17 mars 2009 - Chronique d'un coup d'Etat bien comploté (9)

17 mars 2009 : Les ennemis de la Nation, les vendus et pantins à la solde des intérêts étrangers, conduits par Andry Rajoelina, ont confisqué au peuple Malagasy sa victoire, celle de la réélection du Président Marc RAVALOMANANA 2 ans auparavant. 
Cette date marque non seulement l'assassinat de la Démocratie, mais aussi le début des malheurs actuels pour les Malagasy. 
Il est donc de notre devoir, à l'approche de ce triste anniversaire, de rappeler le déroulé savamment organisé des manoeuvres de déstabilisation jusqu'au putsch. 
Tout Malagasy épris de justice et pourvu de sentiment patriotique a un devoir de résistance et de mémoire au regard de ce triste évènement vis à vis des générations futures. Pour rappel, nombre de ces criminels fomenteurs du coup d'Etat font partie directement ou non du pouvoir actuel.
 
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17 mars 2009

Andry Rajoelina s’installa illégalement dans le palais présidentiel d’Ambohitsorohitra avec la protection des militaires.

Devant l’extrême gravité de la situation, le Président Ravalomanana remit le pouvoir, par voie d’ordonnance, à un DIRECTOIRE MILITAIRE alors que l’AFP (Agence France Presse) parla de « démission ». Etonnant !! Fut témoin le représentant local des Nations Unies, M. Tiebélé Dramé auquel le Président confia le document. 

La suite se déroula à l’Episcopat d’Antanimena, théâtre d’un invraisemblable tour de « passe – passe » du pouvoir:

M. Tiebélé Dramé contacta les membres du FFKM pour organiser la proclamation du Directoire militaire.
Furent présents :
-          les 4 chefs d’Eglise,
-          les 3 plus anciens des plus hauts gradés censés diriger le Directoire: le Vice-Amiral Hyppolite Ramaroson, le Gl. de division Ranto Rabarisoa  et le Gl. de division Razafindralambo Rivo,
-          le Gl. de division de gendarmerie Ramananarivo,
-          la communauté internationale : l’ambassadeur des Etats-Unis, Mrs Tiebelé Dramé et Ouedraougo,
-          Andry Rajoelina,  Monja Roindefo, Ny Hasina Andriamanjato, le Col. Rakotonandrasana, le Col. Ndrianarijaona  accompagné de quelques officiers,
-          et le juriste faiseur de Présidents M. Ratsirahonana Norbert Lala.

Le directoire militaire proclamé par M. Tiebelé Dramé devant l’auditoire fut catégoriquement refusée par Monja Roindefo et Andry Rajoelina. Ce dernier a quitté la salle pour marquer sa désapprobation.
Précisons qu’avant de  rejoindre l’Episcopat, Andry Rajoelina donna l’ordre au commandant Charles Andrianasoavina de refuser la naissance du directoire militaire et lui transférer le plein pouvoir. Et ce, PAR TOUS LES MOYENS, MEME PAR LES ARMES.
Charles joua son rôle : « Non au Directoire Militaire, on va régler ça par la force et par les armes. »
 Les 3 Généraux ainsi que le Pasteur Lala Rasendrahasina, président du FJKM, furent kidnappés manu militari par l’équipe du Commandant Charles et conduits de force à la caserne du CAPSAT où les 3 militaires furent carrément menacés par les armes (dixit le commandant Charles) afin qu’ils renoncent au Directoire militaire.
Quant au Pasteur, il fit l’objet d’humiliations innommables. Pour preuve, l’ambassadeur des USA affirma avoir été témoin de « choses inacceptables en matière de Droits de l’Homme ».

 Notons que dans un communiqué, l'Union Africaine demanda à l'armée de ne pas remettre le pouvoir à Andry Rajoelina. Ce fut sans compter sur les « compétences juridiques » de Norbert Lala Ratsirahonana qui bricola un texte valant ordonnance de transfert du plein pouvoir à Andry Rajoelina que le Vice-Amiral Hyppolite Ramaroson lut officiellement devant la presse, sous l’œil amusé du vieux faiseur de Présidents Ratsirahonana.



Rajoelina et consorts perpétrèrent bel et bien un double coup d’Etat.


Et le Commandant Charles de citer les noms des groupes et personnalités qui apportèrent leurs contributions financières à la réalisation de ce crime contre la Démocratie et la Nation :

-Monsieur SAID, Quincaillerie SAMBATRA à Andravoahangy.Montant du financement : 2 Milliards d’Ariary.
-Monsieur GALIB, Quincaillerie 2000 à Andravoahangy.Montant du financement : 1,6 Milliards d’Ariary.
-Groupe RAJABALY.Montant du financement : 03 Milliards d’Ariary.
-Groupe SIPROMAD,Monsieur ELIAS .Montant du financement : 04 Milliards d’Ariary
-Groupe MAMY RAVATOMANGA.Montant du financement : 01 Milliard d’Ariary
- Groupe SYLVAIN RABETSAROANA.Montant du financement : 200 Millions d’Ariary.
-Mr ALAIN ET NADINE RAMAROSON.Montant du financement : 200 Millions d’Ariary.
-Un Particulier FRANÇAIS.Montant du financement : 200 Millions d’Ariary.
-Monsieur EDGARD RAZAFINDRAVAHA. (Mise à la disposition de Andry Rajoelina de la Radio Antsiva : Incitation à la haine contre les responsables proche du régime légal)

(D'après la lettre du Colonel Charles Andrianasoavina et autres sources médiatiques)


 

jeudi 17 mars 2016

ONU - 31ème Session du Conseil des droits de l'homme: Madagascar et les exécutions extra-judiciaires


 
 
Le 15 mars dernier, devant le Conseil des Droits de l'Homme à Genève, Madagascar a été fortement critiqué pour les exécutions extrajudiciaires menées par les gouvernements successifs post-putsch. De l'opération "Tandroka" à l'opération "Fahalemena", les forces de l'ordre ont massacré, pillé, tué des milliers de civils dans la région Sud, prétextant une chasse aux dahalos. Des crimes abominables ont été commis. Malgré les protestations de certains tribus courageux, l'Etat Malgache vient de faire une opération de bombardement dans trois sites, tuant des dizaines de personnes.

 
GTT International Genève
Collectif de la Diaspora Malagasy


 PJ: - Texte de l'intervention
       - Vidéo (Chap. 23)


 Vidéo (CETIM - Chap 23) :

http://webtv.un.org/watch/item4-general-debate-contd-40th-meeting-31st-regular-session-human-rights-council/4802285094001




mercredi 16 mars 2016

17 mars 2009 - Chronique d'un coup d'Etat bien comploté (8)



17 mars 2009 : Les ennemis de la Nation, les vendus et pantins à la solde des intérêts étrangers, conduits par Andry Rajoelina, ont confisqué au peuple Malagasy sa victoire, celle de la réélection du Président Marc RAVALOMANANA 2 ans auparavant. 
Cette date marque non seulement l'assassinat de la Démocratie, mais aussi le début des malheurs actuels pour les Malagasy. 
Il est donc de notre devoir, à l'approche de ce triste anniversaire, de rappeler le déroulé savamment organisé des manoeuvres de déstabilisation jusqu'au putsch. 
Tout Malagasy épris de justice et pourvu de sentiment patriotique a un devoir de résistance et de mémoire au regard de ce triste évènement vis à vis des générations futures. Pour rappel, nombre de ces criminels fomenteurs du coup d'Etat font partie directement ou non du pouvoir actuel.
 
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16 mars 2009


Climat très tendu

  • Réunion d’urgence de l’UA qui a condamné « une tentative de coup d’Etat » (pour le moment)
  • Prise de la Banque centrale par l’Armée.
  • Le peuple légaliste continua à se rassembler autour du Palais d’Iavoloha, bien décidé à protéger le Président et la République.  
  • Un appel radio télévisé des mutins demanda à la population environnante du Palais d’Etat d’Iavoloha d’évacuer les lieux car l’attaque allait être imminente.
  • Le Président fit savoir qu’il est déterminé à lutter jusqu’au bout. 





17 mars 2009 - Chronique d'un coup d'Etat bien comploté (7)



17 mars 2009 : Les ennemis de la Nation, les vendus et pantins à la solde des intérêts étrangers, conduits par Andry Rajoelina, ont confisqué au peuple Malagasy sa victoire, celle de la réélection du Président Marc RAVALOMANANA 2 ans auparavant. 
Cette date marque non seulement l'assassinat de la Démocratie, mais aussi le début des malheurs actuels pour les Malagasy. 
Il est donc de notre devoir, à l'approche de ce triste anniversaire, de rappeler le déroulé savamment organisé des manoeuvres de déstabilisation jusqu'au putsch. 
Tout Malagasy épris de justice et pourvu de sentiment patriotique a un devoir de résistance et de mémoire au regard de ce triste évènement vis à vis des générations futures. Pour rappel, nombre de ces criminels fomenteurs du coup d'Etat font partie directement ou non du pouvoir actuel.
 
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15 mars 2009


-          L’armée apporta officiellement son soutien à Rajoelina.
-          Marc Ravalomanana voulut consulter le peuple qui l’avait DEMOCRATIQUEMENT ELU sur son maintien ou pas en fonction. Il annonça  alors un REFERENDUM.
-      Contre-attaque immédiate de Rajoelina qui avait mis en état d’arrestation le Président Ravalomanana : «Je demande aux forces de l'ordre d'exécuter sans retard les mesures de la "ministre" » (Ndlr ministre de la Justice de la HAT)
-          En début de soirée : des militaires ont envahi le Palais présidentiel d’Ambohitsorohitra.
 
-          Dans la nuit : 4 tirs de roquettes en direction du Palais d’Iavoloha où se trouvait le Président, dans le but d’intimider le peuple et les services de sécurité présidentielle. Le Commandant Charles était à la manœuvre. 

 




Le GTT INTERNATIONAL, collectif de la diaspora malagasy, dont le siège est à Genève (CH), poursuit un double objectif: la restauration de l'Etat de droit et le rétablissement de la Démocratie à Madagascar. Il prône et oeuvre pour la liberté d'expression, la prise de conscience citoyenne et la mise en place d'une vraie démocratie dont l'exigence première est la tenue d'un processus électoral inclusif, libre et transparent ".