La lutte contre la corruption fait partie des priorités du troisième Premier ministre de la Quatrième République Solonandrasana Olivier Mahafaly.
Paradoxalement, les bruits courent que des candidats au poste de ministre versent du côté d’Antaninarenina (?), des « écolages » dont le montant minimum serait de 750 millions Fmg. Ce serait fonction de l’importance du portefeuille (au propre comme au figuré) ministériel convoité. Se pose alors la question de l’origine de tels écolages, à moins qu’ils puissent être payés en plusieurs tranches, c’est-à-dire en cours d’année ou de mandat. Sauf si c’est comme une épicerie qui « ne fait pas de crédit aujourd’hui ».
C.V Force est également de se demander si cela prime sur le critère de compétences car être ministre n’est pas à la portée de tout le monde, quand bien même les C.V de certains membres du gouvernement sortant ne seraient pas toujours en rapport avec les responsabilités à eux confiées. C’est sans commune mesure avec ce qu’on voit dans d’autres pays, pour ne citer que le cas de la France où la plupart des ministres ont fait l’ENA et/ou Sciences Po. Ou encore HEC. Et ce, que le gouvernement soit de droite ou de gauche. Même topo aux Etats-Unis où les hauts responsables sont sortants de grandes universités américaines comme Harvard, Yale, Georgetown, MIT… Le président Hery Rajaonarimampianina qui est lui-même un pur produit de l’école de la République, avait d’ailleurs prôné un « Madagascar de l’excellence » lors de son discours d’investiture le 25 janvier 2014 à Mahamasina.
Pistons. Pour en revenir à Madagascar et notamment aux ministères, ce n’est pas non plus un secret que le recrutement passe depuis longtemps par des « pistons ». Lesquels ne sont pas forcément gratuits sauf s’il s’agit de népotisme ou de clientélisme.
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