mardi 1 février 2011

ADDIS ABEBA 31 janvier 2011: Rapport du Conseil de Paix et de Sécurité de l'Union Africaine

RAPPORT INTERIMAIRE DU PRESIDENT DE LA COMMISSION SUR LA MISE EN OEUVREDE LA DECLARATION DE TRIPOLI POUR L'ELIMINATION DE CONFLITS EN AFRIQUEET LA PROMOTION DURABLE DE LA PAIX ET DU PLAN D'ACTION DE TRIPOLI

Madagascar
57. Aucun progrès décisif n’a été enregistré dans le processus de recherche d’une solution consensuelle à la crise qui secoue Madagascar depuis le changement anticonstitutionnel intervenu le 17 mars 2009. Les autorités de fait ont rejeté les Accords de Maputo du 6 août 2009 et l’Acte additionnel d’Addis Abéba du 6 novembre 2010, dont la mise en oeuvre devait mener à la restauration de l’ordre constitutionnel, comme couronnement d’une transition consensuelle et inclusive. Elles se sont, depuis, engagées dans une démarche unilatérale, marquée notamment par la tenue d’un référendum constitutionnel, le 17 novembre 2010, qui
devrait être suivi d‘élections législatives, le 16 mars 2011, et du premier tour des élections présidentielles le 4 mai 2011.

Une tentative de coup d’Etat militaire intervenue le jour même
de la consultation référendaire sur le projet de Constitution est venue illustrer la précarité de la situation dans le pays et l’absence de consensus sur la démarche en cours.

La situation à Madagascar pose un véritable défi à la SADC et à l’UA, ainsi qu’à l’ensemble de la communauté internationale. Aucun effort ne doit être épargné pour que ce défi soit relevé et sortir de l’impasse actuelle, à travers une solution consensuelle à la crise.
Dans ce contexte, il importe de mobiliser davantage la communauté internationale, en particulier les partenaires de l’UA, pour la mise en oeuvre scrupuleuse des sanctions décidées par le Conseil en février et mars 2010.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire


Le GTT INTERNATIONAL, collectif de la diaspora malagasy, dont le siège est à Genève (CH), poursuit un double objectif: la restauration de l'Etat de droit et le rétablissement de la Démocratie à Madagascar. Il prône et oeuvre pour la liberté d'expression, la prise de conscience citoyenne et la mise en place d'une vraie démocratie dont l'exigence première est la tenue d'un processus électoral inclusif, libre et transparent ".