vendredi 1 avril 2011

Communiqué officiel de la mouvance Ravalomanana

La Mouvance Ravalomanana salue les sages décisions prises par la Troïka de la SADC telles qu'elles sont résumées dans son Communiqué du 31 mars 2011, notamment en ce qu'elles:
- rappellent et réitèrent, en point 6 dudit Communiqué, les décisions prises le 30 mars 2009 par le Sommet Extraordinairede la SADC tenu au Royaume du Swaziland, dont les points focaux 14, 15, 18 et 19 sont:

14. Le Sommet extraordinaire condamne dans les termes les plus durs les actes anticonstitutionnels qui ont conduit à l'éviction du gouvernement démocratique de Madagascar et appelle à un retour immédiat à l'ordre
constitutionnel;

15. Le Sommet extraordinaire ne reconnaît pas M. Rajoelina comme Président de Madagascar en ce que sa prise de pouvoir constitue non seulement une violation de la Constitution de Madagascar et des principes démocratiques,
mais viole le coeur même des principes et valeurs du Traité de la SADC, de l'Acte Constitutif de l'Union Africaine et de la Charte des Nations Unies;

18. Le Sommet extraordinaire souligne que dans le cas de non soumission aux décisions sus-rappelées, la SADC sera amenée, en collaboration avec l'Union Africaine et les Nations Unies, à envisager d'autres options en vue de la restauration de la normalité constitutionnelle.

19. Le Sommet extraordinaire appelle la Communauté internationale à ne pas reconnaître la nomination de M. Rajoelina et à faire pression sur l'autorité de facto à Madagascar pour le rétablissement de l'ordre
constitutionnelle dans les plus brefs délais.

- Constatent le peu d'avancement du processus de résolution de la crise institutionnelle et politique, ce malgré le projet de "feuille de route" récemment présenté, et décident en conséquence de recommander, en point 8 dudit Communiqué, la tenue d'un Sommet Extraordinaire pour examiner plus avant la situation à Madagascar.

Le point 18 du Communiqué du 30 mars 2009 avait été suivi d'effet puisque devant la persistance du caractère anticonstitutionnel et illégal du pouvoir de la HAT, l'Union Africaine a été amenée à décider, le 17 mars 2010, de sanctionner individuellement et sélectivement le Président de la HAT et plus d'une centaine d'autres de ses collaborateurs, les sanctions ainsi décidées ayant été confirmées lors du Sommet de l'Union Africaine le 31 janvier 2011.

La poursuite des efforts de l'Equipe Internationale de Médiation, de même que celle du dialogue malgacho-malgache, doivent ainsi s'inscrire dans une seule perspective : « laisser place à un Gouvernement apte à opérer un retour à la normalité constitutionnelle, ce dans un esprit consensuel et inclusif et dans un contexte apaisé et de transparence ».

Dans cette logique, les élections visées au point 10 du Communiqué de la SADC en date du 31 mars 2011 pourront se dérouler selon les standards démocratiques admis, et ce dans la liberté, la transparence, l'équité, afin qu'elles soient crédibles.

Dans ces conditions, la Mouvance Ravalomanana considère qu'une nouvelle ère, plus confiante et constructive, devrait pouvoir s'ouvrir pour Madagascar et le Peuple malgache, et elle invite l'ensemble de la classe politique malgache à s'engager courageusement et résolument dans cette voie.

Dans cette mesure, la communauté internationale, celle de notre appartenance naturelle, les pays membres de l'Union Africaine, mais bien sûr également celle comprenant les partenaires principaux de Madagascar regroupés au sein du GIC MADAGASCAR,sont amenées à appuyer cette démarche afin que Madagascar, en se conformant à nouveau aux principes et valeurs partagées évoqués en point 15 du Communiqué du Sommet Extraordinaire de la SADC du 30 mars 2009, réintègre définitivement et à la satisfaction de tous la communauté des nations civilisées.

Le 2 avril 2011
Le Porte Parole de la Mouvance Ravalomanana
Guy Rivo RANDRIANARISOA

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Le GTT INTERNATIONAL, collectif de la diaspora malagasy, dont le siège est à Genève (CH), poursuit un double objectif: la restauration de l'Etat de droit et le rétablissement de la Démocratie à Madagascar. Il prône et oeuvre pour la liberté d'expression, la prise de conscience citoyenne et la mise en place d'une vraie démocratie dont l'exigence première est la tenue d'un processus électoral inclusif, libre et transparent ".