Ordre a
été donné à la JIRAMA de couper l'électricité.
Le responsable d'une station radio
libre à Toamasina n'en revient pas lorsque l'électricité a été
coupée ce dimanche soir juste au moment où l'émission devait
commencer. En effet, le quartier qui, rappelons-le, est celui de
l'ASECNA, jouxtant l'aéroport de Toamasina – Ambalamanasy, n'a
jamais fait l'objet d'une coupure d'électricité ou d'un quelconque
délestage.
La Station devait avoir ce soir-là un
enseignant comme invité en direct depuis France, car le thème de
l'émission concerne les poursuites d'études supérieures en France.
Mais, il se trouve que l'invité est également membre du GTT
INTERNATIONAL-GENEVE, un collectif des Patriotes Malagasy anti-HAT.
Peu avant 18h 30, heure prévue du
début de l'émission, l'électricité a disparu et 1h 30 plus tard,
elle n'était pas encore rétablie.
Selon certains membres du personnel de
la JIRAMA, il s'agissait d'un ordre venu d'en haut pour saboter
l'émission à défaut de pouvoir l'interdire.
L'émission est reportée à dimanche
prochain 12 août.
Ce qui est regrettable dans tout cela,
c'est le non respect voire l'insulte adressée aux auditeurs présents
car il faut noter que c'est une émission hebdomadaire très écoutée
à Toamasina.
De notre correspondant à Toamasina
Réaction du GTT
INTERNATIONAL-GENEVE
On savait que ce régime illégal ne
reculera devant rien pour rester le plus longtemps possible au
pouvoir.
Et le voilà qui continue à bafouer le
plus élémentaire des acquis de la Démocratie : LE DROIT DE
S'EXPRIMER.
Après les crimes perpétrés pendant
des mois, et le peuple malgache comme témoin (26 Janvier, 7
Février, la prise par les armes du pouvoir le 17 Mars 2009), très
vite ces putschistes sont arrivés par emprisonner des
militaires et des civils innocents qu'ils estimaient être des
"ennemis de la Révolution orange".
Leur Justice expéditive, qui en
réalité n'est qu'une parodie des plus mauvais goûts, témoigne
d'une brutale forme de dictature. Cette incurie juridique
à l'image de toute l'équipe dirigeante, se ressent dans tous les
domaines et à tous les niveaux et conduit fatalement à cette
situation de chaos et d'incompréhension au sein de toute la
population. Les méfaits sont visibles et quotidiens : chômage,
famine et dérèglement de toute la vie sociale et même religieuse
des malgaches.
Que ce régime coupe la parole à l'un
d'entre nous, ne nous étonne point. Les émissions radiophoniques,
ou télévisuelles nous sont déjà interdites, n'en parlons pas
de la presse écrite. Ni parole, ni plume, QUE FAIRE ?
Pour l'instant, continuons à faire ce
que nous pensons être de notre devoir : Réclamer la Légalité, se
battre pour reconquérir la Liberté pour tout le monde.
Et raison de plus pour leur montrer que
nous sommes fiers d'être membres de notre Collectif.
Ils comprendront le vrai sens de
la démocratie et de la liberté quand ils ne seront plus au pouvoir.
Et nous sommes là pour les jeter dans
la poubelle de l'Histoire. Ces barbares sans foi ni loi.
GTT International-Genève
Collectif des Patriotes Malagasy
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