STOP
à l'oppression du peuple Malagasy par le régime dictatorial de
Rajoelina
Au vu des récents événements marqués par le traitement humiliant subi par Mme Lalao Ravalomanana, épouse du président légitime de Madagascar et sa belle-fille Guerguena Ravalomanana, la Communauté Internationale est une fois de plus témoin des actes de voyoucratie perpétrés par Andry Rajoelina et son équipe, méprisant au plus haut point les règles élémentaires des droits de l'homme. Refoulées aux frontières après avoir avoir subies des violences physiques, elles ont été reconduites manu militari à bord du premier vol en partance pour Bangkok ( !! ) sans motif valable. Non seulement, c'est un mépris flagrant du droit international mais aussi une grave violation des droits de l'homme (cf art. 13 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme).
C'est
un acte lourd de conséquences pour la suite du processus de sortie
de crise et Rajoelina en assume totalement la responsabilité.
En
violant en permanence les engagements pris, le chef putschiste ne
cesse de défier la Communauté Internationale. Au lieu de chercher
l'apaisement nécessaire, le camp Rajoelina a délibérément opté
pour la haine et le désordre. D'ailleurs, cela fait plus de
trois ans que le régime de facto prend en otage le peuple malagasy à
travers cette politique. Ces derniers temps, c’est directement ce
pouvoir de dictature qui incendie des villages, terrorise, viole et
tue femmes et enfants lors des événements du sud ; sans
oublier les règlements de compte avec exécution chez les militaires
à Ivato, la révolte suivie de représailles chez les policiers au
Commissariat de Police à Tsaralalana. Les
Malagasy savent et n'oublient point que la majorité des membres de
la HAT ont du sang sur les mains (26 Janvier, 7 Février) et
corrompus (pillage des richesses nationales en tout genre, telles que
les bois de rose, les ressources minières, le pétrole, le commerce
mafieux de notre cheptel bovin...).
Force
est de constater qu'une telle politique est symptomatique d'un régime
aux abois qui n'a plus la maîtrise de la situation nationale. C'est
un régime qui ne survit que par la force des armes avec le soutien
de quelques membres de la Communauté Internationale, essentiellement
l'ancienne puissance coloniale.
Par
ailleurs, rappelons qu'à ce stade, aucune mesure d'apaisement
n'a été concrètement appliquée :
- Les exilés sont formellement interdits de séjour dans le pays. Mme Lalao Ravalomanana et sa belle fille Guerguena en sont la preuve flagrante.
- L'unilatéralisme est toujours la règle notamment au regard de la mise en oeuvre de la feuille de route où tous les instruments mis en place sont en faveur des putschistes telle que la loi d amnistie,....
- Les médias audio-visuels sont restés fermés et les journalistes et manifestants pacifiques sont fortement réprimés par des arrestations arbitraires.
- Les prisonniers politiques croupissent encore en prison.
Face
à cette situation très explosive avec des risques élevés de
guerre civile,
- nous exigeons de la mouvance Ravalomanana, ayant choisi d'intégrer ce régime criminel à mettre fin à sa collaboration. Nous estimons que la coupe est pleine et que l'intérêt supérieur de la Nation doit primer sur toute autre considération personnelle.
- Nous réclamons notamment de la SADC, dont la crédibilité est gravement mise à l'épreuve, de fortes sanctions à l'endroit de Rajoelina et son équipe qui sont clairement les véritables facteurs de blocage.
- La SADC ne doit plus tergiverser en mettant fin aux Rencontres ou Accords qui manifestement n'ont aucune valeur pour Rajoelina et sa clique. Ce sera une perte de temps et prolongera inutilement la souffrance du peuple Malagasy. Il faut plutôt privilégier une rencontre inclusive malgacho-malgache entre les acteurs ayant une légitimité certaine à Antananarivo.
- Nous demandons à la SADC et à l'UA, qui se veulent être les instruments de paix en Afrique et à Madagascar de garantir le respect des droits civiques et politiques de tous les Malagasy sans exception y compris ceux du Président Ravalomanana.
Enfin,
nous mettons en garde la SADC contre toute manœuvre qui cherche à
écarter politiquement le Président élu Ravalomanana en l'empêchant
de se présenter aux élections présidentielles. Ce serait un déni
de démocratie aux graves conséquences, car le peuple n'admettrait
pas qu'on puisse lui voler une nouvelle fois la victoire.
GTT
Miray – GTT Unis
Collectif
de la Diaspora
mais quand va t'on comprendre que tout ça c'est du temps perdu et des reflexions sans aucun impacte vis-à-vis de la communauté internationale.Mais bon sang, cette dernière est déjà au courant de tout ce que contient cette lettre ouverte! Apprenons je vous en supplie à tirer leçon de la réalité et à en tirer profit:la réalité nous apprend que seuls les Etats Unis d'Amérique et la haute sphère de l'Union Européenne sont les entités de la communauté internationale à comprendre notre lutte! Au nom du peuple malagasy dont la majorité a élu marc ravalomanana président de la république de madagascar, demandons leur d'agir pour arrêter toute cette mascarade de soit disant propositions de la SADEC de sortie de crise!Et nous savons que les Etats Unies sont toujours du côté des opprimés et contre l'utilisation abusive des forces armées contre le peuple!
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