Le pouvoir en place vit grâce à des avances et aux impôts que le secteur privé parvient encore à payer dans un contexte de vache maigre. Quand ses ressources seront taries, la cessation de paiement sera au rendez-vous. La crise n’a pas dit son dernier mot.
Le pire est sans doute à venir. A moins d’une solution inespérée, à bref délai, à la crise malgache, l’Etat ne pourra pas éviter la cessation de paiement. Les signes précurseurs sont déjà là. Les dirigeants de la Transition se vantent toujours de pouvoir payer le salaire des fonctionnaires. Mais ce n’est toutefois que l’arbre qui cache la forêt. Les difficultés sont déjà réelles depuis fort longtemps. Des organismes rattachés ou des entités sous tutelle des ministères ont de plus en plus de mal à bénéficier de financement adéquat. Un exemple concret : les subventions accordées aux Communes prennent du retard de manière quasi systématique. Si l’Etat avait toujours suffisamment d’argent, ces subventions auraient pu être honorées comme auparavant, au même rythme et avec les mêmes montants. Mais c’est loin d’être le cas actuellement.
On a appris également que l’Institut National de Promotion Formation (INPF) à Ivato, sous tutelle du ministère de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle n’est plus parvenu à payer le salaire des enseignants. De même, la fermeture d’une centaine de Centres de Santé de Base à travers le pays au cours des derniers temps, faute de moyens, constitue un signe indéniable de la faillite de l’Etat. Ce sont tous des signes précurseurs.
Taxe pétrolière
L’Etat est sous sérum. Les compagnies pétrolières ont également accepté de payer à titre d’avance sur la taxe pétrolière, plusieurs milliards d’Ariary. Les liquides manquent sérieusement depuis très longtemps dans les caisses publiques. Et ces avances sur la taxe pétrolière ont permis à l’Etat de survivre. De même, les avances de la Banque Centrale de Madagascar qui atteint un niveau inquiétant ont constitué une bouffée d’oxygène pour le régime de Transition. Mais supposons que la Banque Centrale arrête de verser les liquides puisque le seuil autorisé a été atteint, et que, dans le même temps, les compagnies pétrolières arrêtent de verser les avances, la situation sera catastrophique pour le régime.
Ce sombre avenir constitue un gros piège en tout cas pour le prochain président malgache. Qu’il soit issu du camp du président actuel de la Transition, ou qu’il soit issu d’une autre mouvance politique. Le futur chef d’Etat malgache va hériter d’une situation financière épouvantable. Il va falloir faire preuve d’ingéniosité pour faire face à ce gouffre financier à venir. Car rien que pour le cas des compagnies pétrolières, ils ne seront pas tenues de payer, une seconde fois, des taxes qu’ils avaient déjà avancées auparavant. L’achat pétrolier de Madagascar se chiffre toutes les six semaines à environ 20 millions de dollars. Un véritable gouffre financier est à craindre. Une grave menace pour les futurs dirigeants de la Grande Ile.
On a appris également que l’Institut National de Promotion Formation (INPF) à Ivato, sous tutelle du ministère de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle n’est plus parvenu à payer le salaire des enseignants. De même, la fermeture d’une centaine de Centres de Santé de Base à travers le pays au cours des derniers temps, faute de moyens, constitue un signe indéniable de la faillite de l’Etat. Ce sont tous des signes précurseurs.
Taxe pétrolière
L’Etat est sous sérum. Les compagnies pétrolières ont également accepté de payer à titre d’avance sur la taxe pétrolière, plusieurs milliards d’Ariary. Les liquides manquent sérieusement depuis très longtemps dans les caisses publiques. Et ces avances sur la taxe pétrolière ont permis à l’Etat de survivre. De même, les avances de la Banque Centrale de Madagascar qui atteint un niveau inquiétant ont constitué une bouffée d’oxygène pour le régime de Transition. Mais supposons que la Banque Centrale arrête de verser les liquides puisque le seuil autorisé a été atteint, et que, dans le même temps, les compagnies pétrolières arrêtent de verser les avances, la situation sera catastrophique pour le régime.
Ce sombre avenir constitue un gros piège en tout cas pour le prochain président malgache. Qu’il soit issu du camp du président actuel de la Transition, ou qu’il soit issu d’une autre mouvance politique. Le futur chef d’Etat malgache va hériter d’une situation financière épouvantable. Il va falloir faire preuve d’ingéniosité pour faire face à ce gouffre financier à venir. Car rien que pour le cas des compagnies pétrolières, ils ne seront pas tenues de payer, une seconde fois, des taxes qu’ils avaient déjà avancées auparavant. L’achat pétrolier de Madagascar se chiffre toutes les six semaines à environ 20 millions de dollars. Un véritable gouffre financier est à craindre. Une grave menace pour les futurs dirigeants de la Grande Ile.
Source: La Nation
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