Le centre de recherches CETIM
(Centre Europe – Tiers Monde) n’a pas été tendre devant le Conseil des Droits
de l’Homme à Genève pour dénoncer les agissements criminels du régime
Rajaonarimampianina. Il a surtout dénoncé les graves et nombreuses violations
des droits humains perpétrées par le gouvernement Kolo dans le sud de
Madagascar à travers l’opération « coup d’arrêt ». Les mots sont
forts pour accuser le gouvernement : exécutions sommaires, exécutions
extrajudiciaires, exécutions arbitraires, racket,…
Il a été précisé que rien que depuis le début de cette année (2014), 90 personnes ont été victimes de ces crimes commis par les forces de l’ordre dont la plupart sont des innocents. Continuant les manœuvres du régime de Transition de Rajoelina, l’objectif consiste à dégager la population de ses terres, riches en ressources minières, en utilisant la terreur.
Les forces de l’ordre sont également
accusées de priver les habitants de leur droit le plus élémentaire, celui à l’alimentation
en volant leurs zébus.
Enfin, le CETIM a demandé au Conseil
de recourir aux « procédures spéciales » afin de mener une enquête
approfondie pour tous ces faits graves précités.
Genève, 17 septembre 2014
PJ :
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Texte de l’intervention
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Vidéo (chapitre 14 : CETIM - à partir de 30:28)
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Notes
de rappel :
"Tout
individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa
personne." (Déclaration universelle des droits de l'homme)
"Le
droit à la vie est inhérent à la personne humaine. Ce droit doit être
protégé par la loi. Nul ne peut être arbitrairement privé de la vie." (Pacte
international relatif aux droits civils et politiques)
Texte de l'intervention:
Vidéo (CETIM - à partir de 30:28):
http://webtv.un.org/watch/item4-general-debate-contd-19th-meeting-27th-regular-session-of-human-rights-council/3789300418001
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