La recrudescence de méfaits des dahalo
dans le Sud ainsi que la confusion qui règne autour des opérations de
pacification pour les combattre interpellent plus d’uns dont les
Nations Unies. Ce mercredi 9 septembre, Kalameu Omer, conseiller du Pnud
pour les Droits de l’Homme s’inquiète en premier lieu des dérapages des
militaires chargés de l’opération de pacification dans le Sud.
« Certes, ce n’est point facile, mais il faut concilier la sécurité et
le respect des Droits de l’Homme » indique ce responsable onusien. Les
militaires ont tendance à confondre population civile et dahalo, ainsi il se demande si les personnes tuées dans le cadre de cette opération sont-elles des vrais dahalo ? D’autant qu’en principe, les présumés dahalo doivent être traduits devant la justice mais non exécutés sommairement.
De même, concernant les 8 militaires tombés sous les balles des dahalo, le responsable onusien se demande si les militaires sont formés pour ce genre d’opération. Il rappelle que les militaires sont censés protéger le pays contre des attaques provenant de l’extérieur mais pas de combattre les bandits, voleurs et dahalo.
Donc, en principe ils ne sont pas formés pour cette mission ce qui pourrait expliquer en partie leur défaillance face aux dahalo. Sans oublier que les militaires ne sont pas des officiers de police judiciaire (OPJ). La mission de maintien de l’ordre public d’une manière générale dont celui de combattre les dahalo et bandits de tout acabit revient à la gendarmerie notamment ou à la police. Alors, pourquoi ce sont les militaires qui sont chargés de l’opération de pacification dans le Sud ?
Quoi qu’il en soit, les diverses opérations de pacification dans le Sud dont celles menées pendant la Transition ont été toujours émaillées de dérives et dérapages divers. Des villages entiers sont brûlés, on ne sait plus par qui, les dahalo ou les forces armées. Des civils, présumés dahalo sont exécutés. Les civils sont doublement victimes et terrorisés par les deux parties et ont tendance à confondre les deux. Pour de nombreux civils, dahalo ou forces armées, c’est blanc-bonnet, bonnet-blanc. Ils ont à la fois peur des dahalo et des forces armées.
Par Léa Ratsiazo
http://www.madagascar-tribune.com/Combattre-les-dahalo-n-est-pas-du,21442.html
De même, concernant les 8 militaires tombés sous les balles des dahalo, le responsable onusien se demande si les militaires sont formés pour ce genre d’opération. Il rappelle que les militaires sont censés protéger le pays contre des attaques provenant de l’extérieur mais pas de combattre les bandits, voleurs et dahalo.
Donc, en principe ils ne sont pas formés pour cette mission ce qui pourrait expliquer en partie leur défaillance face aux dahalo. Sans oublier que les militaires ne sont pas des officiers de police judiciaire (OPJ). La mission de maintien de l’ordre public d’une manière générale dont celui de combattre les dahalo et bandits de tout acabit revient à la gendarmerie notamment ou à la police. Alors, pourquoi ce sont les militaires qui sont chargés de l’opération de pacification dans le Sud ?
Quoi qu’il en soit, les diverses opérations de pacification dans le Sud dont celles menées pendant la Transition ont été toujours émaillées de dérives et dérapages divers. Des villages entiers sont brûlés, on ne sait plus par qui, les dahalo ou les forces armées. Des civils, présumés dahalo sont exécutés. Les civils sont doublement victimes et terrorisés par les deux parties et ont tendance à confondre les deux. Pour de nombreux civils, dahalo ou forces armées, c’est blanc-bonnet, bonnet-blanc. Ils ont à la fois peur des dahalo et des forces armées.
Par Léa Ratsiazo
http://www.madagascar-tribune.com/Combattre-les-dahalo-n-est-pas-du,21442.html
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