Après les natifs de l’Androy, ce fut au tour de la plateforme «Rassemblement des Associations Régions » (Rare) de dénoncer les exactions perpétrées par les forces de l’ordre. Décidément, ces derniers temps, des associations ont apporté leurs points de vue sur la mise en œuvre de l’Etat de droit dans le pays.
La plateforme «Rassemblement des Associations Régions» (RARE) hausse le ton sur le non-respect des droits de l’Homme. A cet effet, elle a tenu une conférence de presse, hier, au restaurant « Telozoro», à Andrefan’Ambohijanahary. Cette plateforme pointe du doigt les forces de l’ordre, notamment dans le cadre de l’opération «Fahalemana». Les familles des victimes, celles résidant à Tsiroanomandidy ont ainsi apporté leurs témoignages, elles ont parlé notamment des arrestations arbitraires suivies d’exécutions sommaires. Selon leurs dires, elles ont même subi des pressions de la part des autorités locales. Quoi qu’il en soit, elles n’entendent pas rester les bras croisés, même si elles n’ont pas encore eu gain de cause auprès des autorités compétentes.
Libertés fondamentales. Selon le président national de RARE, Velompanahy Aristide, « il y a plusieurs domaines où les droits de l’Homme ne sont pas respectés. Le sujet abordé aujourd’hui porte notamment sur « la convention pour la sauvegarde des droits de l’Homme et des libertés fondamentales ». Et d’ajouter que « l’association est contre les exécutions sommaires que ce soit de la part des forces de l’ordre que de celle des malaso ». Cet ancien ministre a ainsi cité ce qui se passe actuellement dans le Sud du pays. Avec notamment le phénomène Dahalo qui reste un problème crucial pour le pouvoir central et que jusqu’à preuve du contraire, « l’opération Fahalemana » n’est pas encore arrivée à bout.
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