Maintes fois refusé par les gouvernements successifs
de de l’ère Rajoelina et Rajaonarimampianina depuis 2009, un rapporteur spécial
de l’ONU a finalement eu l’autorisation du gouvernement HVM de vérifier la
situation des droits de l’homme en lien avec l’environnement.
Ce dernier a pu constater les arrestations arbitraires
des défenseurs de l’environnement (c’est le cas en particulier de ceux qui ont
dénoncé le trafic illégal des bois de rose) pour lesquels, “les autorités
ont, au contraire, l'obligation d'encourager et de protéger ceux qui cherchent
à protéger l'environnement dont nous dépendons tous”.
Il a également évoqué les violences militaires et
judiciaires à l’encontre des communautés, des associations et des
personnes individuelles manifestant leurs opinions. Il a mis en garde le
gouvernement sur la violation répétée de la liberté d’expression et cité les
cas de violations flagrantes des droits de l’homme et de pillage des ressources
naturelles.
Il a pointé du doigt le non respect des droits
fondamentaux notamment dans le sud où tous n’ont pas accès à l’eau potable, à
des logements, aux soins médicaux, à l’éducation et plus grave à la nourriture.
En effet, 850 000 personnes sont en situation d’insécurité alimentaire sévère
dont 330 000 en situation d’urgence.
Voir Rapport complet :
http://www.ohchr.org/FR/NewsEvents/Pages/DisplayNews.aspx?NewsID=20791&LangID=F
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