Les forces
de l’ordre continuent à se livrer à des exécutions
extra judiciaires dans le cadre de la lutte contre les dahalo. Après les
opérations « Tandroka », « Coup d’arrêt » et « Fahalemena »
qui ont fait plusieurs milliers de victimes, voici encore une énième opération
dénommée « Mazava 2016 » qui ne fera pas exception par rapport aux
précédentes.
En effet, les autorités ont détourné une mission humanitaire menée dans le cadre de la lutte contre l’épidémie de peste en une attaque héliportée tuant 30 présumés dahalo, dans le village de Iakora au sud de Madagascar. Manifestement, les autorités n’en ont cure des rapports et recommandations successives en matière de droits de l’homme. Elles continuent à tuer sans jugement, en toute impunité et avec une utilisation disproportionnée de la force dans une région qui est déjà en proie à la sécheresse, à la famine et dévastée par la peste.
En effet, les autorités ont détourné une mission humanitaire menée dans le cadre de la lutte contre l’épidémie de peste en une attaque héliportée tuant 30 présumés dahalo, dans le village de Iakora au sud de Madagascar. Manifestement, les autorités n’en ont cure des rapports et recommandations successives en matière de droits de l’homme. Elles continuent à tuer sans jugement, en toute impunité et avec une utilisation disproportionnée de la force dans une région qui est déjà en proie à la sécheresse, à la famine et dévastée par la peste.
L’objectif et le mode opératoire restent les mêmes : sous couvert de la lutte contre le vol de bétail et l’insécurité en général, les autorités mènent une politique terroriste permanente contre les villageois, obligeant ces derniers à abandonner leurs terres si convoitées par des prédateurs de tout poil.
Est-ce le rôle des forces de l’ordre que de servir de bras armé du pouvoir pour abattre leurs propres compatriotes, alors qu’elles doivent être à leur service ?
GTT Inter Ge
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