Huit ans après le massacre d'Ambohitsorohitra qui fut le point culminant d’une
opération macabre de déstabilisation commencée le 26 janvier, c'est toujours l'impunité
totale qui prévaut dans le pays.
Les forces de l’ordre continuent à se livrer à des exécutions extra
judiciaires avec les opérations successives menées dans le cadre de la lutte
contre les dahalo.
Que dire des opérations « Tandroka », « Coup d’arrêt »
et « Fahalemena » qui ont fait plusieurs
milliers de victimes ?
Que dire de la dernière opération en date dénommée « Mazava 2016 » qui, à l’instar des précédentes, a fait
plusieurs dizaines de victimes ?
C’est la même politique terroriste
utilisée huit ans plutôt que les autorités actuelles, issues de la même famille
putschiste (on ne cesse de le rappeler !), continuent à mener jusqu’à ce
jour. La peur, la violence et la terreur sont donc érigées en mode de gouvernance
par un pouvoir en faillite.
Huit ans après, force est de constater que les criminels
courent toujours. Pire, certains se sont recyclés dans la politique en devenant
parlementaires pendant que d'autres se font plus discrets et coulent des jours
tranquilles....avec du sang dans les mains.
Mais ce qui est certain, c'est que Andry Rajoelina, le commanditaire, du
moins celui qui a manipulé en incitant la foule à aller à l'abattoir, semble
reprendre du service.
Rappelons que lors de ce massacre, 37 personnes ont été tuées et 173 autres
blessées et, immédiatement, on a accusé le président Ravalomanana d'en être
l'auteur en donnant l'ordre à ses gardes de tirer sur la foule.
Or, nombre de témoignages, de révélations et enquêtes ont prouvé que les manifestants ont reçu des tirs par
derrière et de flanc par des éléments commandés par René Lylison, ce
qui discrédite totalement la thèse officielle. Au contraire, "on a tiré
sur le Palais présidentiel d'Ambohitsorohitra".
Au vu de ce qui précède, il est de notre devoir en tant que patriotes de
rappeler à la mémoire collective que la vérité et la justice doivent triompher.
Qu'une vraie enquête indépendante et un vrai procès soient menés pour mettre en
lumière les vrais responsables qui doivent répondre de leurs actes devant le
peuple malagasy. Car de tels actes ne doivent point rester impunis, il y va de
l'avenir de notre Patrie.
GTT
International – Genève
Collectif des Patriotes Malagasy
Résumé : C’est
une enquête bien étayée qui démonte totalement la thèse du massacre par
les gardes présidentielles, thèse soutenue par les putschistes pour
incriminer le Président Ravalomanana. Le document prouve bien que les
tirs proviennent des bâtiments d’en face du Palais présidentiel.
D’après l’expertise balistique :
· Armes utilisées : de faible calibre (9mm) è UZIS
· Armes de la garde présidentielle : KALACHNIKOV (gros calibre)
- UZIS :
seule la Police nationale en possède. L’autorisation ne peut donc être
donnée que par M. Organès Rakotomihantarizaka (Contrôleur général de la
PN de l’époque – 3 :30).
- Loi n°91-011 du 18/07/1991 (4 :48) :
· Les militaires sont soumis à des procédures très strictes lors d’une situation d’exception (sommation –art.40)
· Les tirs ne peuvent venir des militaires de la GP bien formés aux procédures requises.
· Ils ne peuvent les violer, en tant que militaires d’élites, aguerris au self contrôle.
- Les tirs viendraient de l’extérieur (près du Colbert et des fenêtres du Trésor), selon Radio Antsiva.
- Selon un GP, seules 18 balles ont été tirées. Comment peut-on alors blesser 178 personnes avec si peu de balles ??
A voir également sur le même sujet :
Révelations de Professeur Zafy Albert sur le 26 janvier et le 7 février
LES ENNEMIS DU PEUPLE QUI ONT CONCOCTE
ET PLANIFIE LA TUERIE
Réunion préparatoire du 07 février 2009
au domicile de Andry Rajoelina le 06 février 2009 en début de soirée. Ont été
présents :
·
Général en
retraite Rasolosoa Dolin
·
Alain
Ramaroson
·
Monja
Roindefo
·
Cyrille
Rasamizafy
·
Patrick
Monibou
·
Général en
retraite Ramakavelo Désiré Philippe
·
Ny Hasina
Andriamanjato
·
Lahiniriko
Jean
·
Reboza Julien
·
Sareraka
·
Lieutenant
Colonel Fidimalala
·
Lieutenant
Colonel Sondrotalala
Selon
Monsieur Cyrille Rasamizafy, Président actuel de l'ESCOPOL,
«il faut verser
du sang humain à titre de sacrifice pour la réussite du coup », proposition adoptée par tout le monde
et une décision a été prise la nuit même par Andry Rajoelina de monnayer les
manifestants et les éventuels victimes.
Exécution du
07 février 2009 selon la décision prise dans la nuit du 06 février 2009.
…..
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