A ce stade, on ne peut plus se contenter de "classiques" crimes de droit commun consécutifs à l'insécurité, endémique soit-elle dans le pays.
En effet, les trois maires assassinés étaient tous issus de la formation TIM, à savoir :
- le maire de Bemokotra (district de Maevatanana),
- le maire d'Ambalakindresy (district d'Ambohimahasoa),
- le maire d'Ampefy.
C'est quand même étrange comme coïncidence. Le soupçon porte donc sur des assassinats ciblés de personnalités politiques de l'opposition (TIM en particulier) qui auraient refusé de trahir leur camp pour basculer dans "l'autre" en vue des futures élections.
Après les intimidations, les menaces et la corruption sous toutes ses formes, cette pratique est familière des régimes totalitaires aux abois qui sont rejetés par leur population.
C'est le cas du régime HVM qui vient de subir, samedi dernier, une sacrée humiliation avec la démonstration de force du camp Ravalomanana, preuve indiscutable d'un ras-le-bol populaire contre un pouvoir corrompu et mafieux.
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