Le 16 novembre 2017, le Parlement européen a adopté la Résolution commune déposée par plusieurs groupes parlementaires sur Madagascar.
C'est un sévère réquisitoire contre HVM car tous les agissements du régime y sont égrenés sans concession: crimes, atteintes aux droits de l'homme, trafics des ressources naturelles (Bois de rose, pierres précieuses, faune), corruption endémique, exactions extra judiciaires, atteintes aux libertés d'expression. Bref, le constat est sans appel, faisant du pouvoir en place un pouvoir répressif et totalitaire.
A l'adresse des autorités malagasy:
Le Parlement européen somme les autorités à prendre leurs responsabilités, en adoptant "toutes les mesures nécessaires pour garantir à leurs citoyens l'exercice de leurs libertés fondamentales et d'expression", à savoir notamment:
- abroger les éléments restrictifs du Code de communication;
- cesser les actes d'intimidation et de harcèlement à l'encontre des défenseurs des Droits de l'Homme;
- mettre en place des élections libres, transparentes et régulières, en d'autres termes point de NI NI.
Par ailleurs, le Parlement "invite" le régime à respecter l'indépendance de la Justice, autrement dit de cesser de s'immiscer, de donner des ordres à la Justice, bref de respecter le principe basique de tout pays se disant démocratique: la séparation des pouvoirs.
La charge est très lourde contre les autorités malagasy, Rajaonarimampianina et son équipe sont aux bancs des accusés. Leurs agissements, régulièrement dénoncés par les Patriotes, sont connus par la Communauté Internationale toute entière.
Que vont-ils faire à présent car il est inacceptable et inconcevable, voire criminel que "Madagascar soit le pays en paix le plus pauvre du monde" !! (Point H de la Résolution).
A qui la faute: aux 92% de la population vivant avec moins de 2USD/jour ou aux dirigeants cupides et corrompus ?
Lien utile:
http://www.europarl.europa.eu/sides/getDoc.do?pubRef=-//EP//NONSGML+TA+P8-TA-2017-0445+0+DOC+PDF+V0//FR
La parlementaire italienne et rapporteur Cécile Kyenge prenait la parole afin de dénoncer "une généralisation de la corruption" et les "pires tares de la démocratie approximative" à Madagascar.
Elle évoquait également des malversations perpétrées par le régime #HVMqui relèvent "du registre de la barbarie politique".
Il faudra y mettre fin.
Le Parlement européen envoie un signal d'attention au peuple malgache: Au #Madagascar les malversations perpétrées par le régime d’Hery relèvent du registre de la barbarie politique. Il faudra y mettre fin. pic.twitter.com/Y12m1Q4J9t— Cécile Kyenge (@ckyenge) 17 novembre 2017
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