mardi 12 novembre 2019

EPU Madagascar à l’ONU - Lourdes charges contre l’Etat Malagasy

Lors de cet Examen Périodique Universel (EPU) de Madagascar, les Etats membres de l’ONU ont soulevé un certain nombre de points qui accablent le pouvoir. Parmi ceux-ci, on peut citer pêle-mêle:
·         les violations graves des droits de l’homme, notamment celles concernant les droits des enfants et la traite des femmes;
·         le phénomène croissant de l’accaparement des terres qui, selon les membres de la  société civile qui plaident pour le respect des droits économiques, sociaux et culturels,  ne fait qu’aggraver la pauvreté déjà indicible;
·         les dérives de la détention arbitraire lors de l’application des lois sur la Cybercriminalité;
·         la mise à mal de la  liberté d’expression avec la répression sévère des manifestations pacifiques;
·         la corruption et la mauvaise gouvernance ainsi que les cas d’exécutions commises délibérément par les forces de l’ordre, points sur lesquels nombre d’Etats membres ont fortement insisté (USA, France, Italie, Pays Bas, ….).

Se justifiant d’avoir agi par légitime défense, les gendarmes ont pris d’assaut les villages avec des armes de guerre et des attaques héliportées. Début 2019, le Colonel Ravoavy déclarait une perte de 4000 personnes (2012-2018) dont 1291 habitants et 102 éléments de gendarmerie. Et les 3000 personnes tuées seraient alors des présumés “dahalo” sommairement exécutés  par “légitime défense” ??

Que dire des 5000 “dahalo niova fo” ou bandits repentis,  devenus des milices sous l’ordre du Capitaine Faneva, nommé par l’actuel premier ministre Ntsay ? Rappelons que cet officier de gendarmerie est bien connu pour avoir semé la terreur dans la région de Fort Dauphin lors de l’opération “Fahalemena” de novembre 2015.

GTT International-Genève



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