Lors de cet Examen Périodique Universel
(EPU) de Madagascar, les Etats membres de l’ONU ont soulevé un certain nombre
de points qui accablent le pouvoir. Parmi ceux-ci, on peut citer pêle-mêle:
·
les violations graves des droits de
l’homme, notamment celles concernant les droits des enfants et la traite des
femmes;
·
le phénomène croissant de l’accaparement
des terres qui, selon les membres de la société civile qui plaident pour
le respect des droits économiques, sociaux et culturels, ne fait
qu’aggraver la pauvreté déjà indicible;
·
les dérives de la détention arbitraire
lors de l’application des lois sur la Cybercriminalité;
·
la mise à mal de la liberté
d’expression avec la répression sévère des manifestations pacifiques;
·
la corruption et la mauvaise gouvernance
ainsi que les cas d’exécutions commises délibérément par les forces de l’ordre,
points sur lesquels nombre d’Etats membres ont fortement insisté (USA, France,
Italie, Pays Bas, ….).
Se justifiant d’avoir agi par légitime
défense, les gendarmes ont pris d’assaut les villages avec des armes de guerre
et des attaques héliportées. Début 2019, le Colonel Ravoavy déclarait une perte
de 4000 personnes (2012-2018) dont 1291 habitants et 102 éléments de
gendarmerie. Et les 3000 personnes tuées seraient alors des présumés “dahalo”
sommairement exécutés par “légitime défense” ??
Que dire des 5000 “dahalo niova fo” ou
bandits repentis, devenus des milices sous l’ordre du Capitaine Faneva,
nommé par l’actuel premier ministre Ntsay ? Rappelons que cet officier de
gendarmerie est bien connu pour avoir semé la terreur dans la région de Fort
Dauphin lors de l’opération “Fahalemena” de novembre 2015.
GTT International-Genève
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