COMMUNIQUE
« Tout être humain a le droit d’être traité avec égalité, dignité et
respect, appuyé par la prééminence du droit, pour une société plus juste et
mieux équitable. »
Dans un état de droit, la justice
devrait, elle-même, être jugée et condamnée lorsqu’elle est rendue de manière
inéquitable, engendrant des troubles anti-démocratiques.
En effet, la prééminence du droit
constitue l’un des piliers de toute société démocratique, et pour qu’un procès
soit équitable, la cause doit être entendue par un tribunal objectif, indépendant
et impartial et ce, dans un délai raisonnable.
Faudrait-il rappeler que le droit
à un procès équitable est la garantie essentielle de la protection et de la
défense des droits et libertés fondamentaux des citoyens ?
Il est fort regrettable de constater qu’une
fois de plus, une décision de justice, à fort relent politique, a été prise à
l’encontre des individus ayant exercé leur droit à la liberté de manifester
pacifiquement, violant ainsi les droits à la démocratie et à un procès équitable.
A côté de la crise sanitaire sans
précédent que traverse, actuellement, le pays ainsi que les bouleversements
socio-économiques graves qui prévalent, rendant la situation humanitaire de la
population plus dramatique, il existe aussi des impératifs de justice pour
tous. Pour les droits de l’homme, en effet, outre les principes de la légalité
et de la séparation des pouvoirs, l’égalité de chaque individu devant la loi, le
droit à un procès équitable, la compassion, la tolérance, et le respect de la
dignité humaine sont des valeurs partagées, universellement reconnues en tant
que fondement de la démocratie et des droits de l’homme dont les Nations Unies
en font siennes.
Les Organisations de la société
civile, défenseurs des droits de l’homme contestent et condamnent ainsi fermement
toute politique confiscatoire qui fragilise les efforts déployés en matière de
promotion et de respect des droits de l’homme ;
- Appellent à une orientation
moins agressive pour renforcer la démocratie, plutôt que de procéder à des poursuites,
arrestation, détention arbitraire et incarcération à connotation politique,
surtout en ce moment même où une volonté de désengorger les prisons ont été
clamées par diverses entités.
- Invitent la Cour d’Appel à
statuer avant l’expiration du délai d’emprisonnement de trois mois (3), suite à
l’appel des personnes présumées innocentes mais déjà incarcérées pour que le
droit de faire appel soit effectif.
LES ORGANISATIONS DE LA SOCIETE CIVILE, OEUVRANT POUR LES DROITS DE L’HOMME:
·
ORDRE DES
JOURNALISTES DE MADAGASCAR
·
ILONTSERA
·
ACAT MADAGASCAR
·
REFMAP
·
VIE NEUVE
·
MOUVEMENT DES
CADRES ET DE PROFESSIONNELS – MCCP
·
APIDH
·
SAMEVA
·
FIANTSO MADAGASCAR ONG
·
OSCAR SOCIETE CIVILE
·
CAPRICORNUS
·
FIMPA
·
CONSEIL NATIONAL
DES FEMMES DE MADAGASCAR- CNFM
·
MANOVOSOA
·
SEHATRA IOMBONAN’NY FANANANTANY-SIF
·
MIFAMA
·
FANAMPI
·
GNY TO TSY MBO ZAINY- GTZ
·
ANTSO AVO 3A
·
KMF-CNOE
·
OMDHL
·
EMIAHY
·
ONG-ODIMA / Entrepeneur
·
SOLIDARITE –
LOYAUTE ET FOI – SOLOFO
·
EDUCATION NETWORK
·
SOAVINTSARA
·
SOFMIRAY-DH
·
VMLF
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