Un des
calvaires de Madagascar est de vivre dans la violence. Cela remonte
déjà une vingtaine d’années auparavant. Autrefois les
informations ne dépassent pas les frontières. Peu de médias
étrangers en parlent. Aujourd’hui grâce à internet, tout est
dévoilé et c’est tant mieux. Je ne parlerai que d’une seule
violence « tuer » car il y en a multiples.
Je suis sûr
que nombreux sont ceux qui aspirent à la non violence.
Malheureusement certaines personnes sont devenues des truands de
renom, sans pitié. Les temps ont donc changé ? Quelle peur au
ventre pour beaucoup en sortant de la maison. Surtout dans un endroit
isolé ou le soir. Donc malheur à ceux qui devront sortir pour le
besoin de soins médicaux .Même barricadé chez soi, les gens sont à
la merci de vrais gangsters.
Pas question
de justifier leur agissement par la pauvreté. Ce n’est qu’un
prétexte. C’est pour l’argent. Pour eux et les commanditaires la
vie d’une personne ne vaut rien. Les morts ne sont pas leur souci
sinon ils arrêteraient. De nombreuses victimes innocentes avaient la
vie devant eux. Mais tout est fini. Comme ce ne sont pas des
célébrités leurs noms passeront inaperçus.
Dans les
années 60, traverser la route de Mandraka était angoissant. Silence
total dans les voitures. Personne ne dormait. Chacun guettait.
Arriverons-nous au sommet ? Qu’est qui nous attend ? Mais
ouf ! Rares sont les attaques des « dahalo » à
l’époque. On n’en parle presque plus après quelques années.
Cependant
d’autres lieux sont devenus des terrains et de routes mortels. Des
« dahalo » attaquent carrément des villages. Si la
population n’a pas le temps de fuir c’est signée sa mort.
Combien de mère ont vu leurs enfants mourir atrocement. Les brigands
prennent tout et laissent les gens dans leur douleur sans
ménagement. De plus en plus armées avec des matraques et de longs
couteaux. C’est la terreur. Les propriétaires de zébus s’exposent
à des risques périlleux pour rejoindre les villes pour le vendre le
troupeau. Pas de répit. Toujours aux aguets. Quand ils sont attrapés
par les brigands c’est la mort ou la vie. Que peut faire un simple
fouet malgré sa longueur alors que les autres utilisent des fusils.
De jour comme de nuit. Profitant de la faiblesse de la population
sans défense. Ils tirent à bout portant sur ceux qui résistent.
Notre pays
est-il devenu un refuge de criminels versant du sang tous les
jours ? Rien ne les arrête. Et ça continue de plus en plus
actuellement.
Le temps du
Far-West est terminé. Or chez nous, certains ont repris les mêmes
agissements de l’époque. Ils abattent les êtres humains comme un
animal. Et encore, un animal ne devrait pas être abattu sans que ce
soit pour la nourriture.
Celui/celle
qui abat un être humain est moins qu’un chien. Vivons-nous comme
au temps du Far-West ? Ceux qui l’ont vécu ont évolué et
l’ont regretté. Non ! nous sommes des gens du Sud. Certains
se réjouissent d’assassiner et en fait leur honneur de faire de
Madagascar un « Far-South ». En massacrant des
enfants : tu massacres tes propres enfants. En massacrant un
père : tu massacres ton propre père. En massacrant une mère :
tu massacres ta propre mère. En massacrant un homme, une femme, un
jeune : tu massacres ton mari, ta femme, ton frère et ta sœur.
Qu’est ce qui restera ? Comment peut-on faire son éloge avec
ce qu’il /elle a fait ? Comment peut-on dormir dans le lit
tranquillement avec lui/elle. En ville on les appellerait les « new
dahalo ». Pourquoi accepter d’être complice ? On peut
choisir la vie. Tuer un malgache c’est tuer le peuple
« malagasy ». Pourquoi ? Pour le faire disparaître
afin de les déposséder de tout ? Ô Mémoire n’oublie pas
car un jour tous ceux qui ont été étranglés, empoisonnés,
poignardés, éliminés, torturés défileront devant les yeux des
criminels avant qu’ils expirent à la dernière seconde. Personne
ne veut être à sa place. Ce n’est pas un film c’est la
réalité. Quelle épreuve pour le peuple ! A quand ce temps de
calvaire s’arrêtera-t-il ?
Steir YOR
OUI et OUI et encore OUI....Cela fait trois ( 3 ) ans que nous n'arrêtons pas de supplier haut et fort que nous ne voulons pas de ces violences, de ces massacres....Ce n'est pas dans les gènes des malgaches ces tueries, ses massacres à n'en plus finir...Il y a une FIN à tout. Et, il a donc fallu ce meurtre commis par les propres collaborateurs (PJ etc...) d'un homme de Loi,d'un homme au Service de la Loi, pour que la machine judiciaire "mette le holà", pour pouvoir ENFIN oser dévoiler tout ce qui ne va pas dans ce pays en crise à cause de cet Etat de non Droit, inconstitutionnel.
RépondreSupprimerLe peuple malgache a soif de vivre dans le bien être baigné par le "Fihavana" de ses Ancêtres, de ses Anciens qui ne sont point habités par la culture de la violence : "Tain'omby mivadika efa misy tompony". En voilà un exemple de la Sagesse du peuple malgache quant à son savoir vivre ensemble avec ses semblables. Ce n'est pas oublié mais juste à faire faire conscientiser, faire revivre au plus vite, voire dans l'URGENCE pour que la génération actuelle et à venir puissent palper de façon intangible les fruits de ses efforts, de ses luttes pour la culture de la Non Violence, pour la Recherche de la Vérité, la Justice, et, la Paix dans la Charité fraternelle.
Endry ny Malgasy ! Koa aoky izay ny toe -dratsy, ny zavadratsy rehetra ma fotetaka ny Tanindrazana !
"Tsarovy ANDRIAMANITRA eo andoha saha !"
Vive Madagascar !Bénissons Le Saint Nom du SEIGNEUR, Le DIEU de L'Univers par l'Intercession de Notre Dame de Lourdes (Et Notre Dame de Anosivolakely) dont la fête est célébrée solennellement ce samedi 11 février 2012.