mardi 28 octobre 2014

Pétition pour la libération inconditionnelle du président Ravalomanana et des prisonniers politiques- A signer massivement

Nous vous invitons à signer massivement cette pétition (lien ci-dessous) pour demander la libération immédiate et sans conditions du Président Ravalomanana, détenu arbitrairement depuis 15jours dans un camp militaire à Antsiranana, ainsi que celle de tous les prisonniers politiques qui se trouvent encore dans les geôles de Madagascar. Mais, ce sont toutes les violations flagrantes des droits de l'homme et, plus largement, les pratiques totalitaires du régime en place que l'on veut dénoncer à travers cette pétition.
La pétition sera remise en main propre à l'ONU, à Genève, dans la semaine du 03 novembre pendant laquelle Madagascar sera jugé dans le cadre de l'EPU (Examen Périodique Universel).

Pour la Patrie.

http://www.petitions24.net/liberation_inconditionnelle_du_president_ravalomanana

mercredi 22 octobre 2014

Lettre ouverte du GTT Inter Genève au GIS, SADC et la CI: « Nous demandons la libération inconditionnelle du Président Ravalomanana et de tous les prisonniers politiques»

 


Lettre ouverte au Groupe International de Soutien à la Feuille de Route pour Madagascar, à la SADC et à la Communauté Internationale

« Nous demandons la libération inconditionnelle du Président Ravalomanana et de tous les prisonniers politiques»


Cela fait maintenant plus d’une semaine que le Président Ravalomanana est maintenu en détention préventive dans une base aéronavale à Antsiranana dans des conditions déplorables, humiliantes et dégradantes, pouvant être assimilées à  une torture morale et ce, après avoir été kidnappé violemment à son domicile et tenu au secret pendant plusieurs jours par les forces spéciales du régime actuel. Nous rappelons qu'une disparition forcée équivaut à un crime contre l'humanité selon le statut de Rome de la Cour Pénale Internationale, ratifié par Madagascar.

Actuellement, le président Ravalomanana est privé de ses avocats. La seule visite accordée à sa famille s’est déroulée sous haute surveillance et dans un temps très limité.

Par ailleurs, le régime multiplie les stratagèmes pour rassurer la Communauté Internationale en parlant de « résidence surveillée » (au lieu de « détention ») ou d’« invitation du Président Ravalomanana à la réconciliation nationale ».

A ce jour, il n’y a rien de substantiel qui démontre la bonne volonté du régime.  Au lieu de libérer le Président Ravalomanana, il continue  au contraire à attiser les tensions par des répressions violentes. En effet, les forces de l’ordre ont procédé à l’arrestation arbitraire de trois personnes, samedi dernier, lors de la manifestation pacifique des pro-Ravalomanana pour demander sa libération. Certains manifestants ont été torturés et gravement blessés (un doigt sectionné).

Face à ces violations flagrantes des droits de l’homme, nous demandons au GIS, à la SADC et, d’une façon générale, à la Communauté Internationale, de prendre vos responsabilités en tant que garant de l’application des mesures d’apaisement, de mettre en œuvre des actions urgentes visant à libérer immédiatement le Président Ravalomanana ainsi que tous les prisonniers politiques.

Dans l'intervalle, nous demandons aux corps diplomatiques présents dans le pays de rendre visite urgemment au Président Ravalomanana pour se rendre compte des traitements qui lui sont infligés et s'assurer de ses droits de disposer d'un avocat.

Ne doutant point de votre volonté de voir Madagascar s’engager dans la voie de l’apaisement et celle de la stabilité politique, nous vous remercions de l’intérêt que vous portez à notre lettre.

Genève, le 22 octobre 2014


GTT INTERNATIONAL GENEVE – Collectif des Patriotes Malagasy
15, rue des Savoises
1205 Genève - CH
collectifgtt@gmail.com


Destinataires :
GIS – SADC - Représentations diplomatiques étrangères à Madagascar




lundi 20 octobre 2014

Déclarations douteuses des leaders de la mouvance Ravalomanana

Déclarations douteuses des leaders de la mouvance Ravalomanana

Les langages de soutien au président Ravalomanana et à sa famille ou de ceux qui parlent en leur nom, doivent rester linéaires et  conserver l’intégrité et l’univocité du message,  ne revendiquant que sa libération immédiate et inconditionnelle. Compte tenu de la gravité de la situation actuelle, on ne peut se permettre le moindre glissement  sémantique qui dévie de cet ultime objectif de libération.
Ainsi, on ne cherche pas «  l’amélioration de ses conditions de détention jugées inhumaines »mais  sa libération totale !
Les propos de Guy Rivo Andrianarisoa soutenant que « la manifestation n’a pas obtenu d’autorisation » et « qu’il est mieux de respecter la décision des autorités puisque nous respectons l’Etat de droit » n’engage que son locuteur et est aux antipodes des finalités de la lutte pour faire sortir le président Ravalomanana de la prison de l’Amirauté d’Antsiranana et enclencher le processus de réconciliation nationale dans les normes.
Et de grâce, la déclaration de Benjamin Andriamihanta sur la légalité de l’arrestation du président Ravalomanana est incompréhensible d’autant plus que ce dernier a déjà son avocat attitré lequel est officiellement habilité à parler en son nom

Fanambaràna sy antso avo avy amin-dRamatoa Lalao Ravalomanana

LUNDI 20 OCTOBRE 2014

Fanambaràna sy antso avo avy amin-dRamatoa Lalao Ravalomanana



Araka ny tenin'ny soratra Masina manao hoe: "Miraisa saina ianareo rehetra, mifankatiava tahaka ny mpirahalahy, mifamindrà fo, manetre tena". 

Ankehitriny, fon-dReny no miteny: Amin'ny fo feno fahendrena sy fanetre-tena no hanaovako antso avo amin'ny Fitondram-panjakana, fiangonana, fikambanana isan-karazany, fianakaviam-be iraisam-pirenena, ary indrindra ny vahoaka Malagasy rehetra tsy misy ankanavaka.

Fotoana izao hirosoana amin'ny Fifanantonana, fifampiresahana, fifanajana amin'ny Malagasy samy Malagasy. Fotoana ihany koa, hirosoana amin'ny Fampihavanam-pirenena.

Isika Malagasy rehetra dia samy manaja ny soatoavina Malagasy, dia ny Fihavanana izany. Ary mametraka ny tombotsoam-pirenena mialohan'ny zava-drehetra.

Tokana ny fahavalon'ny Malagasy, dia ny fahantrana izany. Ka hifanome tanana isika, ka hiaraka tahaka ny mpirahalahy, na amin'iza na amin'iza, amin'izay rehetra mino ny Fihavanana Malagasy, ary hitondra fampandrosoana amin'ny tanintsika sy Firenentsika.

dimanche 19 octobre 2014

Lettre ouverte de Mme NAIKA Eliane à la communauté internationale





 
 
Suite à la série de déclarations que vous aviez publiée via les médias nationaux, il m’est difficile de garder le silence et de ne pas y réagir.
J’ai bien noté que, de prime abord, vous avez manifesté un soutien indéfectible au régime actuel et condamné la manière que le Président Marc Ravalomanana a choisie pour revenir au pays.
Chers hauts dignitaires de la Communauté Internationale,
Je salue le message juste et apaisant diffusé, ces derniers temps, par l’Ambassade américaine, l’Ambassade sud-africaine et la SADC sur le dossier Ravalomanana.
Ceci étant, j’estime inutile de vous rappeler que sur ce dossier, vous avez également votre part de responsabilité pour ne pas avoir réussi la mission qui vous a été confiée en tant que garante de l’application de la feuille de route de sortie de crise. Maintenant que le Président Ravalomanana est présent sur le sol malgache, conjuguons nos efforts pour l’effectivité de cette réconciliation tant attendue.
En revanche, concernant l’arrestation du Président Marc Ravalomanana, je suis complètement sidérée des mots utilisés par l’UA dans son communiqué publié au lendemain du retour au pays du Président Ravalomanana. Comment peut-on « se réjouir » de l’arrestation musclée d’un ancien Président et de la brutalité qui accompagnait ce « kidnapping ». Peut-on imaginer un seul instant que la plus haute instance politique du continent africain soit flattée et comblée de joie qu’un ancien Chef d’Etat soit traité de la sorte ? Est-ce bien des sœurs et frères africains qui ont rédigé ce communiqué de l’UA entaché d’écart de langage fraternel ? J’ai des doutes ! Pour autant, je remercie, particulièrement, la Représentante Spéciale de la Présidente de l’Union Africaine pour avoir arrondir les angles dans sa dernière déclaration.
Sachant votre détermination à faire respecter le droit de l’homme à Madagascar, je nourris l’espoir de pouvoir obtenir, dans le meilleur délai, l’amélioration des conditions de détention jugées inhumaines infligées au Président Ravalomanana, une doléance que je partage avec sa famille et tous ses partisans.
Excellences,
Je voue remercie de l’intérêt que vous voudrez bien porter à cette lettre.

NAIKA Eliane 
 
 

samedi 18 octobre 2014

Détention et traitement de M. Ravalomanana: HVM est un hors la loi.



L'isolement et les conditions sévères de détention infligées à Marc Ravalomanana sont prohibés par le droit international en tant que "Traitements cruels, inhumains ou dégradants" (art. 16 de la Convention des Nations Unies contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants).

Quant à Amnesty International, l'ONG va plus loin en assimilant l'isolement à de la torture.

A noter que Madagascar a ratifié la dite Convention en 2005 et intégré les principales dispositions dans les les lois nationales. A ce titre, l'article 11 de la Constitution de 2010 stipule que "Nul ne peut être soumis à la torture ni à des peines ou traitements inhumains ou dégradants".

Manifestement, Rajaonarimampianina n'en a cure de toutes ses dispositions. Il continue à bafouer le droit en plus de l'arrestation et la détention arbitraires. Nous sommes bien loin d'un Etat de droit.


"La notion de peine ou traitements cruels, inhumains ou dégradants regroupe l'ensemble des mesures et châtiments causant une souffrance physique ou mentale à une personne, ou visant à la rabaisser ou à l'humilier" (Voir Rapport ACAT 2014)

 GTT International - Genève


mercredi 15 octobre 2014

Lettre ouverte aux représentations diplomatiques étrangères à Madagascar: "Nous demandons aux Ambassadeurs de rendre visite et d’activer la libération du Président Ravalomanana"



Lettre ouverte aux représentations diplomatiques étrangères à Madagascar

« Nous demandons aux Ambassadeurs de rendre visite et d’activer la libération du Président Ravalomanana »



Mmes et Mrs les Ambassadeurs, Excellences,

Vous n’êtes pas sans savoir que M. Ravalomanana a été victime d’un enlèvement aussi spectaculaire que disproportionné de la part des forces de l’ordre envoyées par H. Rajaonarimampianina et ce, aussitôt après son retour au pays le lundi 13 octobre 2014.

La situation est très inquiétante car, il a été conduit dans un lieu tenu secret par les autorités, est privé de visite et du droit de disposer d’un avocat. De plus, selon différentes sources, il aurait subi des violences occasionnant de graves blessures corporelles, ce qui serait une atteinte très grave aux droits de l’homme.

Aussi, nous vous demandons, en tant que garant de l’application de la feuille de route et des mesures d’apaisement, notamment l’article 20 sur le retour du Président Ravalomanana, de rendre visite personnellement à ce dernier pour constater de visu son état de santé et ses conditions de détention, et surtout d’activer sa libération.

Veuillez agréer, Excellences, l’assurance de notre reconnaissance et l’expression de notre considération distinguée.


Genève, le 15 octobre 2014


GTT INTERNATIONAL GENEVE – Collectif des Patriotes Malagasy
15, rue des Savoises
1205 Genève - CH
collectifgtt@gmail.com



Destinataires :
Représentations diplomatiques étrangères à Madagascar


mardi 14 octobre 2014

Lettre ouverte à la CI: SOS disparition forcée du Président Ravalomanana




Lettre ouverte à la Communauté internationale

MADAGASCAR
SOS - Disparition forcée du Président Ravalomanana

Nous  condamnons  l’enlèvement  barbare suivi de la disparition forcée du président Marc Ravalomanana , ce lundi 13 octobre 2014 par les forces de l’ordre cagoulées (GSIS- Groupe de Sécurité et d’Intervention Spéciale) envoyées par l’actuel gouvernement.

Le GSIS est entré de force au domicile privé du président Marc Ravalomanana, en utilisant des armes à feu et des bombes lacrymogènes.

Nous condamnons vigoureusement les violences, les intimidations, les brutalités, les destructions de biens privés effectués sciemment par le GSIS au domicile de Marc Ravalomanana, comme en témoignent les images ci-joint.

Nous demandons à la Communauté Internationale, garant de la feuille de route et notamment des mesures d’apaisement de :
  • faire pression sur le gouvernement malgache pour libérer sans délai ni condition le président Ravalomanana,
  • garantir l’intégrité physique du président Ravalomanana, le respect des droits civils et politiques, les droits de visite pour sa famille ainsi que le droit de disposer d’un avocat.
  • faire pression pour l’application intégrale de la feuille de route.


GTT International-Genève
15 rue des Savoises
1205 Genève


Pièces jointes :
Images de l’enlèvement du Président Ravalomanana à son domicile par les forces de l’ordre




Le GTT INTERNATIONAL, collectif de la diaspora malagasy, dont le siège est à Genève (CH), poursuit un double objectif: la restauration de l'Etat de droit et le rétablissement de la Démocratie à Madagascar. Il prône et oeuvre pour la liberté d'expression, la prise de conscience citoyenne et la mise en place d'une vraie démocratie dont l'exigence première est la tenue d'un processus électoral inclusif, libre et transparent ".