"Be olo-manga isika fa mahantra olon-kendry. Be manam-pahaizana fa mahantra olona tena tia Tanindrazana"
dimanche 29 mars 2015
29 mars 1947 - 29 mars 2015: 68 taona izay...
68 taona aty aoriana, mbola mitohy ihany ny Tolom-panafahana ho an'ny Tanindrazana
vendredi 20 mars 2015
ONU - Conseil des DH: Examen Périodique Universel de Madagascar
Le 19 mars dernier, Madagascar a fait l’objet de l’Examen Périodique
Universel devant le Conseil des Droits de l’Homme à Genève.
Il s’agit en effet, pour le Conseil, de constater et d’apprécier les
écarts entre les recommandations et les réalisations durant la période de
2010-2014.
C’est donc un exercice diplomatique pas très aisé pour le régime car ce
dernier devra expliquer et justifier tout écart constaté.
Madagascar a accepté 132 nouvelles recommandations sur 160. Néanmoins,
trois grandes ONG de renommées internationales ont sévèrement critiqué le
régime Rajaonarimampianina en exprimant leurs préoccupations sur les exécutions
extra-judiciaires, la liberté d'expression, les traites des êtres humains, les
tortures et autres violations graves en matière de droits de l’homme. Elles ont
en effet insisté sur l'importance et la nécessité d'une enquête indépendante et
crédible menée par l'ONU.
Ci-dessous les textes des interventions du CETIM, WILPF et RADDHO
GTT International Genève
Collectif de la
Diaspora Malagasy
jeudi 19 mars 2015
MADAGASCAR devant le Conseil des Droits de l'Homme, jeudi 19/03/2015 - Communiqué de presse GTT International-Genève
Communiqué de presse
MADAGASCAR
EPU 2010 - 2015: Un pays en perpétuelle détresse
Madagascar fait actuellement
l’objet de l’Examen Périodique Universelle devant le Conseil des Droits de
l’Homme à Genève. A ce titre, nous nous devons d’attirer l’attention du monde
entier sur les réalités qui prévalent sur place, car parmi les nombreuses
recommandations émises par le Conseil en 2010, peu ont été réalisées à l’heure
actuelle.
Après
une longue période de Transition de 5 ans, suite au violent putsch du 17 mars
2009, et à la faveur d’élections exclusives entachées de fraudes massives, Madagascar
est gouverné par un régime qui, à bien des égards, se situe dans la continuité
de la Transition. Plusieurs
personnalités ayant participé de près ou de loin au putsch et figurant dans la
liste 109 sanctionnées dressée par l’Union Africaine, font partie intégrante du
pouvoir actuel. M. Rajaonarimampianina lui-même, rappelons-le, a été ministre
de l’Economie et des Finances entre 2009 et 2013 et, à ce titre, en
grande partie responsable de la situation désastreuse que connaît le pays
actuellement :
·
L’insécurité
humaine est permanente. Il n’y a pas un
jour où les médias ne parlent d’assassinats, de vols, d’agressions. Le nombre
de victimes ne cesse d’augmenter en raison des attaques à main armée de plus en
plus violentes et qui tendent à se généraliser dans tout le pays ;
·
Prolifération
très inquiétante d’armes depuis la crise de 2009 qui alimentent dangereusement
le climat d’insécurité ;
·
la
pauvreté est extrême avec 9 malgaches sur 10 qui vivent avec moins de 2USD par
jour. La situation risque de s’aggraver en raison de l’augmentation récente et
importante des prix des PPN ;
·
le
système d’éducation et de santé est en ruine ;
·
pillage
des ressources nationales notamment les bois de rose et les ressources
minières ;
·
la
corruption est généralisée et l’impunité est la règle ;
·
le
totalitarisme et l’autoritarisme sont érigés en mode de gouvernance pour
avoir la main mise sur les biens et deniers publics. Très récemment, un haut
fonctionnaire de l’Etat, le Directeur Général du Trésor en a fait les frais et est
limogé pour refus d’obtempérer ;
·
le
climat social est délétère avec les foyers de grèves qui se multiplient (greffiers,
trésor, service foncier, enseignants chercheurs, agents pénitentiaires).
Par
ailleurs, on relève toujours les violations flagrantes en matière des Droits de
l’Homme et de libertés démocratiques, à savoir :
- la
situation des prisonniers politiques toujours en liberté provisoire (LP)
n’est pas claire ;
- Le président Ravalomanana reste toujours
otage du régime. Il est assigné à résidence et n’est libre de ses
déplacements ni de ses interventions publiques ;
- les opérations de lutte contre les voleurs de Zébus (Tandroka et Coup
d’arrêt) dans le sud du pays se sont soldées par de véritables massacres
extrajudiciaires et arbitraires (plus d’un millier de victimes civiles entre 2012 et
septembre 2014, selon la presse), de pillages de biens privés et ce, sans que les auteurs ne
soient inquiétés et sans qu’une enquête ne soit ouverte. Notons que des vieillards, des femmes et des
enfants faisaient partie des victimes. Derrière ces actes criminels se
cache une politique d’accaparement des terres, le Sud étant réputé par
l’importance de ses ressources minières ;
- le musèlement des médias. La liberté d’expression est toujours confisquée et les manifestations pacifiques sont violemment réprimées. En juillet 2014, deux journalistes ont été arrêtés pour diffamation. En janvier 2015, le journaliste Mamisoa Andriantsalama a été arrêté et torturé à mort par l’Emmo-Reg (membres de l’Armée, de la Gendarmerie et de la Police) lors d’une manifestation contre le délestage à Toamasina. La presse en général ne jouit pas d’une totale liberté.
Au vu de ce qui précède, force est donc de constater que la situation n’a guère évolué depuis 2010. Au contraire, elle s’est empirée, faisant de Madagascar un des pays les plus pauvres en l’espace de 6 ans ! Nous appelons la Communauté Internationale à prendre ses responsabilités face à un régime qui présente les pires caractéristiques d’un régime totalitaire, un régime qui méprise et appauvrit son peuple.
Genève, le 18 mars 2015
GTT– Collectif des Patriotes Malagasy
15, rue des Savoises - 1205 Genève - CH
Pour suivre la séance en direct:
Jeudi 19/03/2015 vers 16h
mercredi 18 mars 2015
MADAGASCAR - 17 mars 2009 - 17 mars 2015 : 6 ans après, le pays reste dans le chaos !
17 mars 2009 : C’est un triste anniversaire pour le peuple Malagasy où Rajoelina et
sa clique, soutenus activement par la France se sont emparés du pouvoir par la
force, obligeant le Président Ravalomanana à transférer le plein pouvoir à un
Directoire militaire qui, aussitôt après, l’avait donné à Rajoelina. On a volé
au peuple malagasy sa victoire acquise deux ans auparavant. Pire, ce sont les
assassins de la Démocratie d’hier qui sont au pouvoir actuellement par la magie
des semblants d’élections imposées aux Malagasy.
Qu’ont-ils apporté les voyous putschistes en 6 ans de règne sinon
un chaos sans précédent dans lequel les Malagasy sont abandonnés à leur sort. Le
pays est devenu parmi les pays les plus pauvres du monde où :
·
9 Malagasy sur 10 vivent
avec moins de 1 € par jour (selon le PNUD),
·
77% de la population vivent
dans la pauvreté extrême,
·
La famine est présente, dans
le sud d’abord mais elle risque de s’étendre dangereusement dans la grande
majorité du pays en raison des prix exorbitants des PPN (Riz : 2000 Ar/kg,
Pain : 600 Ar, Huile : 6000 Ar/L,….)
·
L’ insécurité est généralisée,
de nuit comme de jour où les malfaiteurs n’hésitent plus à utiliser des armes
offensives,
·
La corruption est
généralisée,
·
Les citoyens ont perdu toute
confiance en la Justice, les nombreux cas de vindicte populaire en sont la
preuve,
·
Les routes qui sont
défoncées « décorées » par les montagnes d’ordures non ramassées,
·
Sans oublier les pillages
permanents des richesses nationales par des trafics à grande échelle en tout
genre
Les récentes intempéries ont
encore aggravé voire donné le coup de grâce aux couches populaires les plus précaires.
A ce titre, la responsabilité du pouvoir est totale pour 2 raisons : primo,
du fait de l’absence d’une politique de prévention adéquate contre les inondations
tout en sachant que les dirigeants ont été informés par le BGNRC plusieurs mois
auparavant des risques élevés de précipitations. Secundo, les spéculations
foncières avec les remblayages excessifs des zones inondables et les
constructions au dessus des canaux d’évacuation ont empêché les eaux de s’écouler
normalement. On peut même parler de FAUTE GRAVE de l’Etat.
Face à ce drame national, le
régime ne trouve comme réponse que gesticulations, arrogance, appel aux aides, incompétence
et, plus grave, mépris. Pour preuve, les sinistrés des inondations sont parqués
dans un ancien abattoir aménagé en camp
à Andohatapenaka où règnent la promiscuité totale, l’anarchie et le non-respect
de la dignité humaine. D’ailleurs, la presse y a fait état de viols et de rackets.
Les Malagasy
ne peuvent plus supporter la misère noire et les conditions de vie déplorables dans
lesquelles ils vivent et l’attitude. Ils sont exaspérés de l’attitude arrogante
et méprisante des dirigeants. On est tenté de se poser la question suivante :
la pauvreté et la misère des Malagasy constituent-elles le fond de commerce pour ces dirigeants vis à vis des donateurs et bailleurs de fonds ? En tout
cas, un chaos généralisé s’installe et la situation est particulièrement
explosive.
GTT
INTERNATIONAL – GENEVE
15,
rue des Savoises
Genève
– SUISSE
mardi 17 mars 2015
Akon’ny Fampihavanam-pirenena - Réconciliation nationale: échos
Nandalo ny dingana fihaonana amin’ny vahoaka ny fampihavanam-pirenena
tarihin’ny FFKM. Nizotra tsara izany araky ny niseho
tany amin'ny faritra Anosy (Fort Dauphin, Amboasary atsimo ary Betroka).
Amin'ny
ankapobeny, dia afaka nandray anjara tsy nisy fanaovana an-kila-bao ny fikaonan-doha
nandritra ny hateloana 5, 6, ary 7 martsa teo.Mpandray
anjara miisa 186 no tonga ary tao avokoa ireo solontenan’ny Distrika telo.Antoko
politika, fikambanana, sampandra- Avela malalak ampiasain'ny rehetra ny haino aman-jerim-panjakana, tsy misy avakavaka fa misy kosa ny arofanina hapetraka amin'izany.
- Ny filoham-pirenena manao fahadisoana hitam-poko hitam-pirenena dia terena hametra-pialàna rehefa tsy mahatsapa-tena hiala, eny fa na tsy mbola nahavita ny mandate-ny aza.
- Anaovana fanadihadiana ny zava-nisy nandritra ny hetsik'ireo mpitandron'ny filaminana taty atsimo. Anisan'izany ny operation “Tandroka” sy “Coup d 'arret”. Indrindra ny hetraketak'ireo malaso namono olona, ny zava-doza vitan'ireo mpitandron'ny filaminana sasany.
- Takiana, ampiana ary omena onitra na tambiny ireo niharan-doza miisa 500 tao Anosy sy ireo 450 hafa tany Androy, Toy izany koa ho an’ireo tra-boina tratry ny kilema, fananana simba sy potika, fianakaviana maty tsy hita popoka,
- Arahina maso akaiky ny asan'ireo mpitandron'ny filaminana sy ireo mpitsara,
- Antoko politika telo ihany no tokony hisy: havia sy havanana ary afovoany,
- Tsy ilaina ny mpanao politika mivadibadika palitao lava,
- Ny harena avy amin’ny faritra iray dia izy aloha no tokony handray ny tombotsoa.
Marihina ihany koa fa afaka nandray anjara tamin'ny
fametrahana fanontaniana amin'ny alalan'ny taratasy ireo tsy tafiditra ao
anatin'ny lisitry ny mpivory.Tsy sahy nitsabaka ny mpitondra fanjakana fa ny
ffkm sy ireo komity miaraka aminy no nisahana manontolo ny fampandehanana ny
fikaonan-doha.
Hoentina eo amin'ny fikaonan-doham-pirenena ny hevitra tapaka
ary tsy misy halatsaka mba hialàna amin'ny ahiahy tsy ihavanana.
Marihina fa tsy nandray
anjara ny solontenan'i Filoha Zafy sy Rajoelina.Avy amin'ny solontena faritra Atsimo
********************************
La réconciliation conduite par la FFKM, dans
sa phase de consultation nationale, s'est bien déroulée globalement à l'instar
de celle menée dans la région de l'Anosy (Fort Dauphin, Amboasary et Betroka).
En effet, les 186 représentants des 3
districts ont manifesté leur satisfaction à l'issue des 3 jours de débat et de
réflexion (du 5 au 7 mars dernier). Notons que toutes les forces vives de la
Nation étaient représentées : des politiques, des associations, des
fonctionnaires, des forces de l’ordre et de simples citoyens.
Tous sont convaincus qu’il n’y aura de vraie
réconciliation sans la mise en application des 4 éléments fondamentaux suivants
à savoir : l’aveu, le pardon, la vérité, la fraternité (les 4F). Et ce, à
commencer par les 5 chefs d’Etats suivis de leurs équipes respectives dans les
22 régions.
Parmi les propositions et attentes citoyennes
exprimées lors de cette rencontre figurent notamment :
- La libre
utilisation des médias publiques et ce, dans un cadre réglementaire ou
législatif bien précis (à définir),
- La démission
obligatoire du Chef d’Etat en cas de faute grave,
- Dans le cadre
des opérations « tandroka » et « coup d’arrêt » :
ü L’ouverture
d’une enquête indépendante concernant les exactions en tout genre commises par
les forces de l’ordre,
ü L’indemnisation
des 500 victimes de la région Anosy ainsi que les 450 autres d’Androy,
ü Le dédommagement
par l’Etat des biens détruits, des personnes blessées et des familles
disparues,
- Le contrôle
strict du fonctionnement des forces de l’ordre en général et de la justice,
- La limitation des
partis politiques au nombre de 3 (Gauche, Droite et Centre)
- L’interdiction
de naviguer d’un parti à l’autre au gré des évènements (retournement de
vestes),
- Les richesses d’une
région devraient en priorité lui revenir,
Les représentants de la classe politique ne
sont pas intervenus dans le pilotage de la rencontre, seule la FFKM, assistée
par les membres de son comité s’en est intégralement occupée.
Toutes ces attentes feront l’objet d’une
remontée au niveau national et la FFKM s’est engagée à respecter l’intégrité
des propositions.
Par ailleurs, 35 représentants de la région ont
été choisis pour assister à la rencontre nationale qui aura lieu fin mars (15
des 3 districts, 10 de FFKM Anosy et 10 des politiques – 2 par mouvance).
Remarquons enfin que les représentants de
Zafy et de Rajoelina n’ont pas participé à la rencontre.
De
notre correspondant dans la région
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Le GTT INTERNATIONAL, collectif de la diaspora malagasy, dont le siège est à Genève (CH), poursuit un double objectif: la restauration de l'Etat de droit et le rétablissement de la Démocratie à Madagascar. Il prône et oeuvre pour la liberté d'expression, la prise de conscience citoyenne et la mise en place d'une vraie démocratie dont l'exigence première est la tenue d'un processus électoral inclusif, libre et transparent ".