samedi 26 septembre 2015

Madagascar : Les forces armées brutalisent et exécutent sommairement la population civile (Déclaration de la FIDH)

La FIDH, la Confédération Nationale des Plates-formes des Droits de l’Homme (CNPFDH-Madagascar) et le collectif GTZ (collectif d’associations de la région d’Ihorombe dans le sud de Madagascar), s’inquiètent d’allégations d’exécutions sommaires de civils dans le sud du pays et de la répression violente de manifestations dans la capitale ces dernières semaines et appellent les autorités en place à poursuivre les auteurs de ces crimes et de ces violences.

Le 31 août 2015, des éléments de la gendarmerie malgache ont réprimé dans la violence une manifestation des étudiants de l’université d’Ankatso à Antananarivo, capitale de l’île de Madagascar. Un étudiant, Jean-Pierre Randrianamboarina, a été passé à tabac par une dizaine de gendarmes, traîné jusque dans un pick-up et conduit à la gendarmerie alors qu’il n’était pas armé. Au cours des dernières semaines, des éléments des forces armées de l’opération « Fahalemana 2015 » se seraient livrés à des exactions, y compris des exécutions sommaires de villageois, dans le sud du pays. La FIDH condamne fermement ces graves violations des droits humains, exhorte les autorités malgaches à enquêter, poursuivre et punir les présumés responsables, et à faire respecter strictement le droit international des droits humains et le Code de conduite des forces armées, qui oblige ces dernières à « respecter les obligations, les règles et principes des Droits de l’Homme ».

« Au cours des dernières semaines, des éléments de la gendarmerie ont fait preuve d’un usage disproportionné de la force tandis que l’armée se serait rendue responsable de crimes graves à l’encontre de la population civile. Le tabassage d’un étudiant à Antananarivo et les allégations d’exécutions sommaires au sud du pays, témoignent des graves défaillances dans la gestion et des dérives des forces de sécurité malgaches. Les autorités du pays doivent faire preuve d’une grande fermeté à l’égard des présumés responsables de ces actes et diligenter au plus vite des enquêtes crédibles et transparentes pour que de telles violations des droits humains ne se reproduisent pas et que l’impunité des forces de l’ordre ne se pérennise pas », a déclaré Dismas Kitenge, Vice-président de la FIDH.

A l’occasion d’une manifestation des étudiants de l’université d’Ankatso – dont les professeurs sont en grève depuis plus de deux mois – et qui réclamaient la reprise des cours, un face à face a eu lieu entre les manifestants et les forces de l’ordre, le 31 août 2015. Ces dernières ont cherché à disperser les manifestants en procédant à des tirs de gaz lacrymogène, en utilisant des matraques et des bâtons électriques et en poursuivant les étudiants sur le campus de l’université, en violation de la franchise universitaire qui interdit aux forces de l’ordre de pénétrer dans l’établissement sans l’aval des autorités universitaires. Elles ont fait preuve d’un usage excessif de la force en rouant de coups de pieds et de matraque un des meneurs de la manifestation, Jean-Pierre Randrianamboarina. D’après les informations recueillies, l’étudiant a plusieurs fractures et traumatismes mais ses jours ne sont pas en danger. Il a comparu le 2 septembre dernier devant le Tribunal d’Anosy pour un certain nombre de chefs d’accusation dont l’incitation à des troubles à l’ordre public et au renversement du gouvernement. Il a finalement été condamné à six mois de prison avec sursis.
Il semble que certains manifestants aient effectivement cherché à perturber l’ordre public en tentant de mettre le feu à un taxi phone et en jetant des pierres sur des éléments de la gendarmerie. Néanmoins, rien ne justifie un usage aussi disproportionné de la force, d’autant que l’article 8 de la Constitution malgache de 2010 précise que « nul ne peut être soumis à la torture ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants » et que Madagascar a ratifié la Convention des Nations Unies contre la torture et autres peines et traitements cruels, inhumains ou dégradants, le Pacte International sur les Droits Civils et Politiques et la Charte africaine des droits de l’homme, qui interdisent ces pratiques. Les autorités malgaches, en la personne du président, du Ministre d’État et du Secrétaire d’État à la gendarmerie, ont condamné publiquement ces violences. Elles doivent maintenant passer des paroles aux actes et faire respecter la liberté d’expression et de manifestation, faire appliquer les lois nationales, se conformer à leurs obligations internationales et appeler les forces de l’ordre à la plus grande retenue. Elles doivent également condamner les déclarations de certains hauts responsables des autorités malgaches, tels que le président de la Commission Sécurité de l’Assemblée Nationale et du Général en charge de la formation des forces de l’ordre, qui ont respectivement justifié les actes des gendarmes et indiqué que ces pratiques étaient conformes au Manuel de formation des forces de sécurité.

Par ailleurs, la presse nationale et les organisations de la société civile malgache dénoncent depuis la fin du mois d’août et le début du mois de septembre 2015 une escalade de la violence et la multiplication de cas d’exactions et d’exécutions sommaires perpétrées par les forces armées déployés dans le cadre de l’opération « Fahalemana 2015 » au sud de la grande île et par les Détachements Armés de Sécurité (DAS) qui contribuent à l’opération. Cette vaste opération militaire a été lancée à la mi-août 2015 pour enrayer le phénomène de vol de bovidés par les « dahalos » (« voleurs de zébus » en malgache). Les dahalos mènent des attaques meurtrières, terrorisent la population villageoise et se livrent à un important trafic de bovidés. De nombreux affrontements ont eu lieu entre les dahalos et les forces armées ces dernières semaines. Huit militaires ont trouvé la mort dans ces affrontements le 26 août 2015, dans une embuscade à Ankazoabo-Sud. Depuis, les assassinats de civils semblent se multiplier et les forces armées sont soupçonnées de mener des attaques indiscriminées contre des groupes qu’ils supposent être des dahalos, notamment dans les régions de la Betsiboka, de l’Androy et du Bongolava. De nombreux villageois se seraient réfugiés dans les bois proches de leurs villages.

« D’après nos informations, de plus en plus d’exécutions sommaires de civils seraient perpétrées par les forces armées malgaches dans le cadre de l’opération Fahalemana. Ces allégations sont d’une extrême gravité et devraient pousser les principaux partenaires de Madagascar à tirer la sonnette d’alarme. Si les présumés responsables ne sont pas traduits en justice, une Commission internationale d’enquête devrait également être mise en place pour faire la lumière sur ces actes, et le cas échéant, l’Union africaine, l’Union Européenne, l’Organisation Internationale de la Francophonie, le Fonds Monétaire International, la Banque Mondiale, le Système des Nations Unies et les autres partenaires de Madagascar devront prendre des mesures pour faire respecter les libertés et les droits fondamentaux du peuple malgache. », a déclaré Andrianirainy Rasamoely, coordinateur de la CNPFDH-Madagascar.

L’Union Européenne notamment, principal partenaire de Madagascar, devrait faire pression sur les autorités malgaches – qui sont tenues par l’article 9 de l’accord de Cotonou de respecter les droits de l’homme et l’État de droit sur l’ensemble du territoire – pour qu’elles honorent leurs engagements. En effet, alors que les forces armées sont censées mettre un terme aux exactions des dahalos, il semble que certains de ses éléments se livrent aux mêmes pratiques. D’après des sources locales, 14 individus soupçonnés de fournir des armes à des voleurs de bœufs auraient été sommairement exécutés par des militaires dans la nuit du dimanche 30 au lundi 31 août 2015, dans la commune rurale d’Ankiliabo, au sud-ouest de Madagascar. Cet incident aurait plongé la zone dans une profonde tension au point que des affrontements auraient éclaté entre des militaires et des gendarmes, lesquels se seraient élevés contre ces exécutions. 15 militaires de l’opération Fahalemana auraient également fusillé de façon extra-judiciaire, le 2 septembre dernier, trois villageois, Razafimahatratra, Ranantsa et Valy, à la suite d’un contrôle de fiches individuelles de bovidés et d’autorisations de port d’arme dans le village de Tsarazaza Maevatanana, dans la commune rurale de Mahatsinjo. Les militaires auraient emporté 70 zébus avant que la compagnie territoriale de la gendarmerie nationale n’intervienne.

Sur la base d’informations récoltées par Mr. Razafindremakam, président de la GTZ, la CNPFDH a récemment déclaré que deux voleurs de bétail ont été arrêtés le 3 septembre 2015 par les forces de l’ordre d’Ihosy, dans le village d’Andiolava sur la route nationale 7. Les forces de l’ordre les auraient emmenés au camp militaire d’Ihosy puis à l’aérodrome d’Ihosy où ils auraient été exécutés par balles puis brûlés à l’aide de pneus enflammés. Cet événement a été relaté par une station de radio locale « Avec » et des habitants de la zone ont assisté à la scène. Les organisations de la société civile disent avoir chercher à interpeller les autorités administratives et judiciaires ainsi que les responsables de la sécurité, restés « étrangement injoignables », selon leurs déclarations. Les autorités militaires ont quant à elles déclaré par la suite que deux civils avaient en effet été tués dans des circonstances troubles. Des émissaires auraient été envoyés sur le terrain pour attester de la véracité de ces faits.

L’opération Fahalemana compte environ un millier d’hommes et constitue la plus vaste opération militaire déployée sur le territoire depuis plus de dix ans. Elle devrait prendre fin en décembre 2015. Les hauts responsables des forces armées et du gouvernement devraient agir au plus vite pour que cette opération ne déstabilise davantage les zones qu’elle est censée sécuriser.
 
Mise à jour le 25 septembre
 
 https://www.fidh.org/La-Federation-internationale-des-ligues-des-droits-de-l-homme/afrique/madagascar-les-forces-armees-brutalisent-et-executent-sommairement-la
 
 
 
 

jeudi 24 septembre 2015

Passage de Marc Ravalomanana à Paris : « La sortie de crise est encore loin »

(Photo: Jonnhy Andrianjohary)



Dans le cadre de sa tournée mondiale, Marc RAVALOMANANA n’a pas manqué de passer par Paris pour y rencontrer les militants de la diaspora. La rencontre a eu lieu le samedi 19 septembre à l’hôtel Hilton à Orly (France), et ce fut un moment privilégié pour ces derniers d’échanger directement avec l’ancien Chef d’Etat sur la situation politique nationale en général. C’est aussi une occasion pour Marc RAVALOMANANA d’exposer sa vision et sa stratégie pour l’avenir du pays. Aussi, il a exhorté la diaspora à se mobiliser en permanence pour la Patrie qui est encore loin de la sortie de crise.

A ce propos, force est de constater que le pouvoir HVMien brille par son incompétence, laissant le pays s’enfoncer dans un chaos indescriptible sur tous les plans :

  • Insécurité quotidienne avec des crimes en tout genre : rapts, meurtres et vols avec violence systématique,

  • Climat de terreur permanent dans le Sud obligeant les habitants à fuir leurs terres. On parle même de « génocide »,

  • Délestage intempestif et insupportable pour l’ensemble de la population et les opérateurs économiques,

  •  Les richesses et patrimoines nationaux dilapidés et légués aux intérêts étrangers : les aéroports d’Ivato et de Nosy-Bé aux français et l’énergie aux USA ainsi que la sécurisation des frontières maritimes nationales, pour ne citer que ceux-là.

  • La compagnie nationale Air Madagascar abandonnée à son triste sort, cumulant retards, suppressions de vols, incidents techniques plus ou moins graves. Serait-ce une manœuvre de plus pour justifier sa privatisation ?

  • L’impunité reste toujours la règle face aux trafiquants et mafia fossoyeurs de la Nation (ceux des bois de rose ou pierres précieuses entre autres).


Et pendant ce temps, la feuille de route reste lettre morte quant à son application intégrale. Les médias de l’opposition, fermés pendant la transition, sont restés tels quels. L’indemnisation des victimes du coup d’Etat, notamment l’entreprise TIKO, est loin d’être réglée.

Bref, le quotidien des Malagasy n’a guère changé depuis l’arrivée au pouvoir de HVM il y a deux ans, c’est toujours le calvaire, avec le mépris en plus. 


GTT INTERNATIONAL - GENEVE
15, rue des savoises
1205 - Genève (CH)

 
 

vendredi 11 septembre 2015

Insécurité dans le Sud : Combattre les dahalo n’est pas du ressort des militaires selon le Pnud (Mcar Tribune)

La recrudescence de méfaits des dahalo dans le Sud ainsi que la confusion qui règne autour des opérations de pacification pour les combattre interpellent plus d’uns dont les Nations Unies. Ce mercredi 9 septembre, Kalameu Omer, conseiller du Pnud pour les Droits de l’Homme s’inquiète en premier lieu des dérapages des militaires chargés de l’opération de pacification dans le Sud. « Certes, ce n’est point facile, mais il faut concilier la sécurité et le respect des Droits de l’Homme » indique ce responsable onusien. Les militaires ont tendance à confondre population civile et dahalo, ainsi il se demande si les personnes tuées dans le cadre de cette opération sont-elles des vrais dahalo ? D’autant qu’en principe, les présumés dahalo doivent être traduits devant la justice mais non exécutés sommairement.

De même, concernant les 8 militaires tombés sous les balles des dahalo, le responsable onusien se demande si les militaires sont formés pour ce genre d’opération. Il rappelle que les militaires sont censés protéger le pays contre des attaques provenant de l’extérieur mais pas de combattre les bandits, voleurs et dahalo.

Donc, en principe ils ne sont pas formés pour cette mission ce qui pourrait expliquer en partie leur défaillance face aux dahalo. Sans oublier que les militaires ne sont pas des officiers de police judiciaire (OPJ). La mission de maintien de l’ordre public d’une manière générale dont celui de combattre les dahalo et bandits de tout acabit revient à la gendarmerie notamment ou à la police. Alors, pourquoi ce sont les militaires qui sont chargés de l’opération de pacification dans le Sud ?

Quoi qu’il en soit, les diverses opérations de pacification dans le Sud dont celles menées pendant la Transition ont été toujours émaillées de dérives et dérapages divers. Des villages entiers sont brûlés, on ne sait plus par qui, les dahalo ou les forces armées. Des civils, présumés dahalo sont exécutés. Les civils sont doublement victimes et terrorisés par les deux parties et ont tendance à confondre les deux. Pour de nombreux civils, dahalo ou forces armées, c’est blanc-bonnet, bonnet-blanc. Ils ont à la fois peur des dahalo et des forces armées.

Par Léa Ratsiazo
 http://www.madagascar-tribune.com/Combattre-les-dahalo-n-est-pas-du,21442.html



dimanche 6 septembre 2015

SUD: Hery RAJAONARIMAMPIANINA est responsable des exactions commises par les forces de l'ordre.


Les militaires censés être des pacificateurs ont commis des exactions sur les populations civiles en incendiant des villages et tuant des villageois, entraînant la fuite de ces derniers dans la région d'Ankazoabo sud.(Selon des témoignages locaux)

Ce n'est pas la première fois que les forces de l'ordre se comportent en TERRORISTES dans le sud de l'île en profitant de la traque des Dahalo. C'est donc avec la bénédiction des pouvoirs publics qu'elles commettent leur forfait. Cette fois-ci encore, elles sont officiellement en mission de pacification avec l'opération "Fahalemena".

Aussi, M. Rajaonarimampianina, en tant que chef des Armées, est donc RESPONSABLE des crimes et atrocités que font subir quotidiennement ses sbires aux populations de la région.

On s'interroge alors sur les compétences et les capacités intellectuelles des militaires, mais aussi sur les véritables visées de leur donneur d'ordre : Sont-ils capables de faire autre chose que TUER, INTIMIDER, REPRIMER leurs propres concitoyens ?  Quant aux donneurs d'ordre, l'objectif serait-il de "nettoyer" la zone de sa population pour la mettre à l'entière disposition des prédateurs ?
Au lieu de protéger, ils tuent. Au lieu de rassurer, ils effraient. Au lieu de pacifier, ils déstabilisent la région.Et les Dahalo dans tout cela?

GTT Inter Ge





mercredi 2 septembre 2015

Répression de la manifestation étudiante: Déclaration de l'Ambassade des USA

U.S. Embassy Madagascar
Fanambarana avy amin’ny Masoivoho Amerikana
Ny masoivoho amerikana dia manohana ny zon’ny mpianatra hanao fitakiana anatin’ny fitoniana ary mahatsapa ihany koa ny andraikitry ny fitondram-panjakana amin’ny fiantohana ny filaminana. Mahatsiaro ho voakasika izahay teo anatrehan’ny tranga izay miendrika fampiasan-kery tafahoatra nataon’ny mpitandro ny filaminana sasany nandritra ny fisamborana ny mpitarika ny fitokonan’ny mpianatra Jean Pierre Randrianamboarina tamin’ny hetsiky ny mpianatra omaly teny Ankatso, Antananarivo. Ankasitrahanay ny fihetsika maneho fifehezan-tena sy ny fandraisana andraikitra nasehon’ny ampahany tamin’ireo mpitandro ny filaminana. Manantena izay fa handray andraikitra ireo manam-pahefana ka hanao fanadihadiana lalina momba iny tranga iny hisorohana ny fiverenan’ny fampiasan-kery toa ireny amin’ny fotoana fisamborana olona.
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Statement of the U. S. Embassy
The Embassy of the United States support students’ right to peaceful protest, and equally acknowledge the government’s responsibility to maintain order. We are concerned about what appears to be the use of excessive force by some members of the security forces during the arrest of student leader Jean Pierre Randrianamboarina yesterday in connection with the student protests in Ankatso, Antananarivo, though we appreciate the restraint and intervention shown by other members of the security forces during the incident. We hope to see a thorough investigation in this matter, to ensure against any possible use of excessive force in any future arrest situation.
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Déclaration de l’Ambassade des Etats-Unis
L’Ambassade des Etats-Unis soutient le droit des étudiants à manifester d’une manière pacifique et reconnaît également la responsabilité du gouvernement de maintenir l’ordre. Nous nous sentons concerné par cet incident qui apparait comme étant un usage excessif de la force par certains membres des forces de l’ordre lors de l’arrestation du meneur du mouvement des étudiants Jean Pierre Randrianamboarina en rapport avec la manifestation estudiantine qui s’est déroulée hier à Ankatso, Antananarivo. Nous apprécions la retenue que certains éléments des forces de l’ordre ont fait preuve. Nous espérons que les autorités compétentes procéderont à une enquête en profondeur sur cet incident, pour éviter des usages excessifs de la force dans d’autres situations d’arrestation.

https://www.facebook.com/usembassy.madagascar



 

Le GTT INTERNATIONAL, collectif de la diaspora malagasy, dont le siège est à Genève (CH), poursuit un double objectif: la restauration de l'Etat de droit et le rétablissement de la Démocratie à Madagascar. Il prône et oeuvre pour la liberté d'expression, la prise de conscience citoyenne et la mise en place d'une vraie démocratie dont l'exigence première est la tenue d'un processus électoral inclusif, libre et transparent ".