mardi 28 mai 2013

MADAGASCAR : COUP D’ETAT PERMANENT CAUTIONNE PAR LA COMMUNAUTE INTERNATIONALE ?


17 mars 2009 : le maire d’Antananarivo s’empare, avec des complices avides de pouvoir, des rênes de l’Etat à Madagascar après avoir organisé une série d’opérations insurrectionnelles sanglantes et destructrices. Quelques mois plus tard, après avoir suspendu la constitution ils violentent et bousculent institutions réduites à la soumission et population sous le joug pour faire adopter, moyennant manipulations pseudo-juridiques et tours de passe-passe politiques, une prétendue nouvelle constitution pour une non moins chimérique IVème République. Le tout sans légitimité populaire ni légalité.
L’ensemble est prestement adoubé par une Haute Cour Constitutionnelle qui n’a ce nom que parce qu’il figure au fronton de l’institution alors même que ses membres, à commencer par son président, se couchent sur les principes dont, pourtant, ils ont la garde et qu’ils ont le devoir d’imposer. Que dire, pour ce qui la concerne, de cette masse de généraux ployant soudainement sous de lourdes étoiles vite acquises, qui jouent les forts en gueule pour entraîner des troupes entières sans conscience dans des opérations destinées à impressionner et à terroriser pourvu qu’elles aboutissent à satisfaire les usurpateurs ? La Justice n’est pas en reste puisque sous la baguette d’une ministre théoriquement en charge de la garde des sceaux, parquetiers et juges s’empressent de dévoyer les règles élémentaires pour trancher dans le vif, pourvu que la célérité soit assurée.    
Mais, la pratique constante de la forfaiture, dont l’évocation des autres manifestations sur le plan interne serait trop longue,  ne s’arrête point là. En effet, sur le plan international elle ne brille pas moins par sa gravité. Les accords conclus sous l’égide de la communauté internationale à Maputo à deux reprises, ceux d’Addis-Abeba et de Gaborone, lesquels mettaient en place dans de pénibles conditions les institutions d’un régime de transition devant au moins sauver les apparences, sont immédiatement violés par les mêmes usurpateurs de pouvoir. L’obstination de cette communauté internationale à vouloir leur donner des habits présentables relève d’autant plus d’une naïveté coupable que, ici également, la constance de la forfaiture à ce degré de gravité atteint l’intolérable.  
Passons sur les multiples reniements de la parole donnée et sur les parjures allègrement commis par celui-là même qui n’hésite pas même à endosser les habits, les parures et le cérémonial autrefois dévolus aux souverains de l’époque royale. Lui et ses soutiens ne s’embarrassent plus de rien pour se parer des attributs de la souveraineté nationale pour braver, voire narguer, cette même communauté internationale en violant conventions, accords et engagements internationaux. L’avant dernière en date est la décision du putschiste en chef de se présenter à l’élection présidentielle prévue en juillet 2013, ce en dépit de son renoncement solennellement acté par la communauté internationale quelques mois auparavant, ses autres soutiens faisant de même alors même qu’ensemble ils sont sanctionnés individuellement par cette même communauté internationale dès février 2010, et que la règle impérative et d’application immédiate à tirer des textes référentiels partagés par tous au sein de la communauté des nations est d’interdire à tout auteur de coup d’Etat de se présenter à une quelconque élection.     
La réalité qui crève les yeux est que cet homme, Andry Rajoelina, et ses soutiens ont toujours manœuvré pour confisquer à jamais le pouvoir à leur seul profit. Dans cette finalité, ils manoeuvrent aujourd’hui pour faire capoter le calendrier électoral et pour forcer les évènements, l’objectif immédiat étant, avec l’aide d’une armée qui a perdu tout sens de l’honneur, de créer les conditions d’une situation d’urgence justifiant leur maintien afin de rétablir l’ordre  – c'est-à-dire leur « ordre » - !...
Devant de telles évidences, devant de tels traitements vexatoires, devant de telles violations et inconséquences, devant un tel déferlement d’irresponsabilités répétées, face à de tels fauteurs de troubles, autant de manquements et d’actes qui sont constitutifs des pires incriminations, comment imaginer un seul instant que la communauté internationale n’ait pas conscience de servir involontairement de caution de par sa pusillanimité ?
Une réaction rapide – que dire ? sans délai ! - de sa part est requise. A défaut, l’Histoire retiendra que la communauté internationale a cautionné à Madagascar un coup d’Etat permanent. Ceci devrait éveiller chez certains une réactivité plus grande encore, avec l’urgence de la conscience, en espérant qu’elles en appellent à leur propre souvenir ; nous voulons parler de cette France prompte à adopter la posture du Juste. Alors, qu’elle se souvienne, en ces temps de l’alternative socialiste, de la formule célèbre d’un certain François Mitterrand qui, voulant pourfendre le magistère gaullien, pointait d’un doigt réquisitorial un « Coup d’Etat permanent ».     


                                                                                   Rabesaina 

dimanche 26 mai 2013

La France entretient la crise malgache

Courrier d’un lecteur du "Le Quotidien" de La Réunion (édition du 26 mai 2013)



M. Fabius, je me permets de vous écrire pour vous faire signifier mon indignation étant citoyen Français jouissant de la binationalité de la récente prise de position honteuse frisant l’hypocrisie du gouvernement de gauche concernant le processus électoral à Madagascar. Elle traduit incontestablement la poursuite inavouée du dogme de la « FrançAfrique » et faisant le jeu de l’attitude partisane et insultante des Etats-Unis depuis le début de la crise. Ce n’est un secret de polichinelle : Paris a son « homme » pour ces élections.
Quand on constate la réaction virulente de la France face à la décision de l’ONU sur la décolonisation de la Polynésie, on ne pouvait que rester de marbre sur une soit-disante « ingérence inacceptable » et faire abstraction du droit élémentaire du peuple malgache à choisir librement ses dirigeants. Et on ne finit pas de ressasser la France pays des droits de l’homme. La réalité il y a violation flagrante du principe à ce qu’un pays indépendant applique la démocratie. Ce chantage de la communauté internationale est indécent. Je persiste à croire qu’à terme on finira par reconnaître la décision de la cour électorale spéciale à Madagascar comme « intelligente » vu le contexte politique même s’il y a eu irrégularités et non respect de l’état de droit.
Sur le fond vous n’êtes pas sans savoir que l’Union africaine et la SADC n’ont fait aucune objection quand un vrai « putschiste » s’est présenté à l’élection présidentielle en Mauritanie et qu’au Kenya le président élu est sous le coup éventuel d’une condamnation de la CPI.
L’organisation internationale de la Francophonie, par les propos contre-productifs de son président, va contribuer au déclin du rayonnement de la langue et de la culture française dans le monde. Dans leur conscience la majorité du peuple malgache n’acceptera jamais qu’on piétine sa souveraineté nationale et ses institutions. Mais je vous rassure face à un rejet de cette nouvelle forme de néocolonialisme les Malgaches ne procéderont jamais à des actions extrêmes comme les attentats type ambassade à Tripoli. Déjà ils exprimeront leurs frustrations par un choix sans appel dans les urnes si la configuration actuelle de la liste des candidatures demeure.
Les intérêts géopolitiques et financiers de la France seront en péril dans cette vision prônant la politique à « courte vue ». Dommage pour nos liens historiques car on pousse mon pays et sa fierté à se tourner tôt ou tard dans un rapport gagnant-gagnant vers des puissances économiques émergentes. L’enjeu c’est la richesse potentielle en sous-sol et autres.
Sans ambages, j’accuse donc la politique étrangère de la France par le truchement d’un report probable de la date des élections de vouloir perpétuer la crise à Madagascar au détriment des 22 millions de Malgaches qui s’enlisent dans une pauvreté inadmissible.


samedi 18 mai 2013

Communiqué de la 376ème réunion du CPS-UA sur la situation à Madagascar - Addis Abéba,16/05/2013



Le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine (UA), en sa 376ème réunion tenue à Addis Abéba, le 16 mai 2013, a adopté la décision qui suit sur la situation à Madagascar:
Le Conseil,
1. Prend note de la communication faite par le Commissaire de l’UA à la Paix et à la Sécurité. Le Conseil prend en outre note des déclarations faites par la Commissaire aux Affaires politiques, ainsi que parles représentants du Mozambique, pays assurant la présidence de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), du Rwanda, des Nations unies, de la France, du Royaume Uni, des Etats Unis et de l’Union européenne (UE);
2. Rappelle ses communiqués et communiqués de presse antérieurs sur la situation à Madagascar, en particulier le communiqué adopté lors de sa 368èmeréunion, tenue au niveau ministériel, à Dar-es-Salaam, le 22 avril 2013;
3. Exprime sa profonde préoccupation face à la décision de la Cour électorale spéciale(CES) de Madagascar de valider les candidatures illégitimes de Lalao Ravalomanana, de l'ancien Président Didier Ratsiraka et d’Andry Rajoelina, Président de la Transition, pour la prochaine élection présidentielle à Madagascar. Le Conseil estime que cette décision viole le droit interne de Madagascar applicable en l’espèce. À cet égard, le Conseil regrette qu’Andry Rajoelina n’ait pas honoré son engagement solennel à ne passe présenter à l'élection présidentielle, suivant en cela un engagement similaire fait par l'ancien Président Marc Ravolomanana. Le Conseil regrette égalementla décision de laCES du 3 mai 2013;
4. Rappelle le paragraphe 6 (i) de la décision Assembly/AU/Dec.269(XIV) Rev.1 adoptée par la 14ème session ordinaire de la Conférence de l’Union tenue à Addis Abéba, du 31 janvier au 2 février 2010, qui stipule notamment que les auteurs d’un changement anticonstitutionnel de Gouvernement ne peuvent participer aux élections organisées pour la restauration de l’ordre constitutionnel, ainsi que les dispositions de l’article 25 (4) de la Charte africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance, qui stipule que les auteurs de changement anticonstitutionnel de Gouvernement ne doivent ni participer aux élections organisées pour la restauration de l’ordre démocratique, ni occuper des postes de responsabilité dans les institutions politiques de leur Etat. Le Conseil rappelle également ses appels antérieurs à toutes les parties malgaches pour qu’elles fassent preuve d’esprit de responsabilité et placent l’intérêt de leur pays et de son peuple au-dessus des considérations partisanes et des ambitions personnelles, ainsi que sa détermination, exprimée notamment dans son communiqué PSC/MIN/COMM.(CCCLXVIII), à rejeter toute initiative visant à saper la Feuille de route pour la sortie de crise à Madagascar, signée le 17 septembre 2011, et à prendre des mesures contre tous ceux qui tenteraient d’entraver les efforts en cours;
5. Se félicite du communiquésur la situation à Madagascar adopté par le Sommet de la Troïka de l’Organe des chefs d’Etat de de Gouvernement de la SADC, tenu au Cap, en Afrique du Sud, le 10 mai 2013. Le Conseil souligne que l’UA ne reconnaîtra pas les autorités malgaches qui seraient élues en violation des décisions pertinentes de l’UA et de la SADC;
6. Demande à toutes les parties malgaches concernées de se conformer scrupuleusement à la présente décision, notamment en ses paragraphes 4 et 5, et à prendre les mesures appropriées pour la poursuite du processus de sortie de crise, conformément à la Feuille de route;
7. Exprime encore une fois son appréciation à l’ancien Président Joachim Chissano du Mozambique, Médiateur de la SADC pour Madagascar, pour son engagement et ses efforts inlassables en faveur d’une solution à la crise dans ce pays, et l’encourage à poursuivre et à intensifier ces efforts ;
8. Lance un appel à tous les partenaires de l’UA pour qu’ils apportent leur pleinappui à la décision de la SADC,mentionnée au paragraphe 5 ci-dessus, et à la présente décision;
9. Décide de rester activement saisi de la question.


vendredi 17 mai 2013

Pétition adressée à l’Union Européenne, Union Africaine

Pétition adressée à l’Union Européenne, Union Africaine
«Halte au processus anti démocratique et Laissez les Malagasy choisir leur Président »


Madagascar s’éloigne de la sortie de crise. Les derniers événements prouvent l’incapacité de la Communauté Internationale à résoudre la crise malagasy et tout porte à croire sa complaisance manifeste vis à vis des putschistes. En effet :
  1. La SADC sort de son rôle de médiateur en s’arrogeant le droit de demander à Mme Lalao Ravalomanana et à M. Didier Ratsiraka, les deux seuls candidats de l’opposition, de retirer leurs candidatures validées par la CES, et favorise ainsi les 48 candidats de la mouvance Rajoelina.
  2. Rajoelina est le seul candidat illégal qui a réussi à imposer sa candidature en dehors du délai imparti et la CES qui l’a validée s’est rendue complice de ce tripatouillage grave. Elle perd de fait toute sa crédibilité de neutralité pour le reste de sa mission. Le GIC Madagascar représenté par M Chissano s’est contenté de constater,
  3. Les organismes chargés de superviser les élections ne sont ni indépendants ni reconnus légitimes et ne peuvent, par conséquent, prétendre à assurer des élections libres, transparentes et acceptées par tous.
  • La CENI-T, chargée de coordonner les élections, avec le mode de désignation de ses membres, ne garantit point sa représentativité et son indépendance. De plus, sa Présidente, Mme Attalah Béatrice est une proche du chef puschiste,
  • L'observation des élections revient exclusivement à la CNOE (Commission Nationale pour l’Observation des Elections) présidée par Mme Madeleine Ramaholimiaso, connue pour ses accointances avec le régime putschiste.
  • La Cour Electorale Spéciale (CES), créée spécialement au sein de la HCC pour statuer et valider la régularité des élections, est présidée par Jean-Michel Rajaonarivony, Président de la HCC (art 3 de la Loi n° 2012-014 portant sa création). Rappelons que ce dernier, qui est le garant du respect de la Constitution, a au contraire cautionné et devient donc complice du coup d’Etat du 17 mars 2009.
  • Le FFM (Conseil de Réconciliation Malagasy) regroupe en son sein nombre de sociétés civiles nouvellement créées et proches du régime putschiste. L’institution n’aura jamais la reconnaissance ni la légitimité de réconcilier les Malagasy.
  1. Contrairement à ce qui est stipulée dans la feuille de route, aucune des mesures d’apaisement prévues n’a été réalisée, à savoir :
      • la libération de tous les prisonniers politiques,
      • l’ouverture de tous les médias,
      • et le retour de tous les exilés politiques y compris surtout le Président Ravalomanana.

Au vu de ces éléments, nous demandons à la Communauté Internationale et notamment l’Union Européenne et l’Union Africaine de:
  • revoir sa position afin de ne pas cautionner cette mascarade d’élections destinée tout simplement à légitimer les putschistes,
  • appuyer et accompagner par tous les moyens la démarche malgacho-malgache de la FFKM, visant à remettre sur pied un processus électoral accepté par tous,
  • s’abstenir de toute tentative ou manœuvre destinée à évincer tous les candidats de l’opposition et notamment la candidate de la mouvance Ravalomanana. La candidature illégale de Rajoelina ne peut pas être une excuse pour exclure l’opposition du processus électoral,
  • mettre en place les mesures d’apaisement prônés dans la feuille de route,
  • cesser de prendre en permanence en otage le peuple Malagasy,
  • rester dans son rôle de médiateur avec l’objectivité qui s’impose,
  • respecter strictement le choix du peuple Malagasy souverain.


En résumé, les conditions pour une bonne sortie de crise ne sont point réunies actuellement, il est donc urgent de mettre en place un contexte apaisé, préalable à des élections transparentes, démocratiques et acceptées par tous. Car une mauvaise sortie de crise conduira inévitablement vers un nouveau cycle d’instabilité.
Le peuple Malagasy légaliste



Signez la pétition




 

lundi 13 mai 2013

Lettre ouverte à la SADC et à la Communauté Internationale - Laissez les Malagasy choisir leur Président


Malagasy Mandresy, Madagasikara Afaka
Peuple Malagasy Gagnant. Madagasikara Libre
Winner Malagasy People. Free Madagasikara

Lettre ouverte à la SADC et à la Communauté Internationale

Laissez les Malagasy choisir leur Président


D’abord, nous voulons exprimer notre stupéfaction après la décision de la SADC de demander aux trois candidats, Mme Lalao Ravalomanana, Mrs Didier Ratsiraka et Andry Rajoelina, de retirer leur candidature à l’élection présidentielle « afin d’éviter des troubles ». La démarche est pour le moins curieuse  et diplomatiquement incongrue pour gérer une situation aussi complexe que celle que connaît Madagascar.
Nous constatons, en outre les faits suivants :
  1. Rajoelina a rompu son engagement solennel de ne pas se présenter à l’élection présidentielle mais aussi déposé tardivement sa candidature,
  2. La CES est rendue complice en validant cette candidature tardive et perd de fait toute sa crédibilité,
  3.  la SADC est sortie de son rôle d’arbitre en s’arrogeant le droit de demander à Mme Lalao Ravalomanana et à M. Didier Ratsiraka de retirer leur candidature. Une telle décision "partisane" dans un contexte politique très tendu est jugée comme une véritable provocation pour les légalistes,
  4. M. Chissano lui-même a reconnu l’existence d’irrégularités commises lors des opérations de validation des candidatures, mais il s’est contenté de constater,
  5. La SADC entre dans un processus anti-démocratique car elle met en œuvre une machination visant à éliminer des candidats à la course à la magistrature suprême notamment Mme Lalao Ravalomanana
  6. les derniers évènements prouvent, sinon l’incapacité patente de la SADC à résoudre la crise malagasy, au moins sa complaisance manifeste vis à vis des putschistes.
Au vu de ces éléments, seul le dialogue entre Malagasy permet une issue à la longue crise actuelle. Notre reconnaissance va donc à la FFKM d’avoir pu concrétiser et mener à bien cette concertation nationale tant attendue.
En effet, des ateliers de travail à travers tout le pays ont réuni une large représentation nationale avec la participation de plus de 230 entités de la société civile, des autorités religieuses, des syndicats des grands corps, des groupements socio-économiques et de partis politiques. Leur travail a abouti à l’adoption d'une Résolution commune présentée ce dimanche 5 mai 2013.
Les recommandations issues de cette Rencontre sont en grande partie en cohérence avec les mesures d’apaisement attendues par le peuple Malagasy, notamment:
  • la libération de tous les prisonniers politiques,
  • l’ouverture de tous les médias,
  • et le retour de tous les exilés politiques y compris surtout le Président Ravalomanana.
En outre, le remaniement ou la révision des institutions chargées d’organiser et de suivre le processus électoral est une mesure qui s’impose compte tenu des récents manquements graves dont a fait preuve la CES avec la scandaleuse acceptation hors délai de la candidature de Rajoelina. C’est déjà la preuve évidente que cette dernière est aux ordres du chef putschiste et perd toute crédibilité de neutralité pour le reste de sa mission.
La CENIT non plus n’est pas en reste avec les nombreuses irrégularités commises presque quotidiennement (listes électorales entachées de fraudes massives).
Rappelons que nous avons, à maintes reprises, dénoncé le caractère faussement indépendant et impartial de toutes ces institutions.
Le report des élections devrait permettre de créer les conditions favorables pour des vraies élections démocratiques et acceptées par tous, ce qui est loin d’être le cas actuellement où le contexte n’est pas du tout apaisé et Rajoelina règne toujours en maître avec sa méthode de voyou.
Nous demandons également l’application urgente et concrète de ces recommandations avec un échéancier bien précis, y compris notamment le retour du Président Ravalomanana, figure incontournable pour une sortie de crise réussie.
Par ailleurs, nous exigeons  de la Communauté Internationale en général et de la SADC en particulier de:
  • cesser de prendre en permanence en otage le peuple Malagasy,
  • rester dans son rôle de médiateur avec l’objectivité qui s’impose,
  • strictement respecter le choix du peuple Malagasy,
  • appuyer et accompagner par tous les moyens cette démarche consensuelle nationale qui est un bel exercice de démocratie de la part d'un peuple épris de justice, et sans esprit partisan,
  • cesser toute tentative ou manœuvre destinée à évincer la candidate de la mouvance Ravalomanana,
  • ne pas cautionner cette mascarade d’élections destinée tout simplement à légitimer les putschistes,
Les conditions pour une bonne sortie de crise ne sont point réunies actuellement, il est donc urgent de mettre en place un contexte apaisé, préalable des élections transparentes, démocratiques et acceptées par tous. Car une mauvaise sortie de crise conduira inévitablement vers un nouveau cycle d’instabilité. 

 Genève, le 13 mai 2013


GTT INTERNATIONAL – Collectif de la Diaspora
15, rue des Savoises
Genève – SUISSE



Destinataires :

SADC
UA
UE
Parlement Européen
ONU
Autorités françaises
Représentations étrangères

vendredi 10 mai 2013

Flash Info: La SADC demande à Mme Ravalomnana, à M. Ratsiraka et à M. Rajoelina de se retirer pour éviter les troubles

Madagascar: le vote qui inquiète

La Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC) a demandé aujourd'hui aux trois principaux candidats à l'élection présidentielle malgache, dont l'actuel homme fort de Madagascar Andry Rajoelina, de se retirer afin d'éviter des troubles sur la Grande Ile. Parmi les 41 candidats autorisés par la Cour électorale spéciale (CES) malgache à se présenter à la présidentielle du 24 juillet figurent l'épouse de l'ancien président Marc Ravalomanana déposé en 2009, Lalao, l'ancien président Didier Ratsiraka et Andry Rajoelina. Or, les deux premiers - qui viennent de rentrer d'exil - n'auront pas résidé pendant six mois dans le pays le jour du scrutin comme l'exige la loi électorale, et la candidature du troisième a été déposée hors délai.

"Le sommet a exprimé sa vive préoccupation quant à la décision de la Cour électorale spéciale d'approuver des candidatures illégitimes pour l'élection présidentielle en violation de la Constitution malgache et de la loi électorale", a fait savoir le secrétariat de la SADC à l'issue d'une réunion de la troïka, l'organe de sécurité de l'organisation régionale, au Cap. La SADC, qui joue les médiateurs dans la crise malgache depuis le renversement de Ravalomanana par Rajoelina en 2009, "a également exprimé son mécontentement sur la décision de S.E. Rajoelina de revenir sur son engagement préalable de ne pas se présenter à l'élection présidentielle", selon le communiqué.  Elle "a également exprimé sa déception face à la décision imprudente de la Mouvance Ravalomanana de présenter Lalao Ravalomanana, ancienne première dame de la République de Madagascar, en tant que candidate à la présidentielle".

Ravalomanana et Rajoelina s'étaient engagés à ne pas se présenter, mais l'actuel homme fort de la Grande Ile a fait une candidature surprise pour répondre à celle de l'épouse de son prédécesseur et toujours grand rival. "Le sommet a exhorté S.E. Andry Rajoelina, l'ancien président Didier Ratsiraka et Madame Lalao Ravalomanana à réfléchir au retrait de leurs candidatures au nom de la paix et de la stabilité à Madagascar", a conclu la SADC. L'organisation régionale appelle néanmoins tous les partis malgaches à respecter le calendrier électoral - un premier tour de la présidentielle le 24 juillet avant un éventuel second tour couplé avec des législatives le 25 septembre-, et invite l'ONU et l'Union africaine à venir superviser l'organisation du scrutin.

Source Le Figaro avec AFP


mardi 7 mai 2013

Fil Info

07/05/2013
  • Mamy Rakotoarivelo a annoncé que la mouvance Ravalomanana veut maintenir l'élection présidentielle prévue en juillet 2013 contrairement à la recommandation de la FFKM.
  • Mme Lalao Ravalomanana n'assistera pas, demain 8 mai, au tirage au sort de l'ordre des candidats par la CENIT, elle se fera représenter. Elle ira au culte à Ankadifotsy. 




Dinika FFKM : “aoka mba ho iray izy rehetra”



KABARY FAMARANANA NY DINIK’ASA HO FAMPIHAVANANA .

 5
Izany tenin’ny Filazantsara izany no azo lazaina ho nampiharintsika nandritra izao dinik’asa ho fampihavananaizao, noho izany dia rariny raha misaotra sy midera an’Andriamanitra isika rehetra satria tody soa aman-tsara amin’izao fotoam-pamaranana izao. Ny soatoavina malagasy, ny fomba amam-panao iainan’ny isam-paritra dia mampiseho ny lanjan’ny FIHAVANANA sy ny FAHAMARINANA. Araka ny antson’ny maro niantefa tamin’ny FFKM ny mba hirotsahana amin’ny fampihavanana no nahatonga azy hiroso amin’izao dinikasa fampihavanana izao: asan’ny fiangonana izany ary hampirisihin’ny tondrozotra ao amin’ny andinin’ny voalohany ny fifampidinihan’ny Malagasy samy Malagasy. Notontosaina tao anatin’ny fifanajana sy ny fahaiza-manao izany dinika izany. Niara niaiky ary isika fa nisy ny lesoka teo amin’ny fiaraha-monina izay niteraka savorovoro nifanesisesy teto amin’ity Tanindrazana malalantsika ity. Olombelona no manao ny làlana, indrisy anefa,izy ihany no mandika izany. Diso eo anatrehan’ny tantara isika Malagasy raha mbola minia mangina sy tsy mandray andraikitra manoloana izao fahantrana izao, miaina izao tsy fandriam-pahalemana izao ka nanjary miala ny Fahamarinana izay mitondra ho amin’ny Fahamasinana.
- Ny fahadisoana vitantsika dia ny nanilihana ireo rahalahy sy anabavintsika teo amin’ny fitantanana ny Firenentsika.
- Nanjary niray tsikombakomba tamin’ny gaboraraka sy ny fandrobàna ny harem-pirenena isika satria tsy nampanjakaina sy tsy namasinina ny hevitry ny rehetra, izayfototry ny marimaritra iraisina mitandro ny FIHAVANANA tena sarobidy amintsika Malagasy. Gaga ary ve isika raha niainantsika teto ny didikofehy lehibe sy ny kely tsy mba mamindro?
- Tsy nandray andraikitra isika ary azo lazaina ihany koa fa nialangalana ireo avaram-pianarana Malagasy satria tsy nitandrovan’izy ireo ny atao hoe “valim-babena”.
Vokatr’ireo rehetra ireo,miaina ao anatin’ny fahantrana ny Malagasy maro na dia nomen’Andriamanitra harena sarobidy sy vitsy karazana izay tsy misy afa-tsy eto Madagasikara ihany : harena ambon’ny tany, harena ambanin’ny tany sy ireo anaty ranomasina. Dia mbola hambara amintsika ihany ary ve ny fahaizana sy ny saina tia karokaraka izay tena mampiavaka antsika Malagasy? Ny fehin-kevitra izay nasongadin’ireo asam-bomiera dia nampiseho fa ilaina ny fanorenana ifotony an’ity Madagasikara mamintsika ity. Noho izany, fanjakana tan-dàlana sy tsara tantàna manaja sy mampifandanja ny fahefana, fitsarana mahaleotena, fanaraha-maso entitra ny fitantanana ny harem-pirenena no takiana amin’ny fitondrana. Izany ihany no antoka mitondra ny fampandrosoana an’i Madagasikara. Ny fampiharana ireo rehetra ireo no hamerina indray sy hiantoka ny fiadanan’ny vahoaka Malagasy.
Koa dia hihaona amin’ireo filoha efa-mianaka izahayhamitram-pihavanana sy hanolotra azy ireo ny vokatr’ity dinikasa ho fampihavanana ity. Hatolotray ihany koa ireo solontenan’ny fiaraha-monina iraisam-pirenena ireto fehin-kevitra ireto. AVERINA INDRAY MANDEHA IHANY KOA FA NY FAHATAHORANA AN’ANDRIAMANITRA NO AOKA HIBAIKO ANTSIKA REHETRA KA HANEHOANTSIKANY FITIAVAN-TANINDRAZANA MARINA TSY MISY FITAKA. Ry Malagasy, ny fampiharana ireo tolo-kevitra naroson’ny dinikasa ho fampihavanana ireo no manambara fa mandray andraikitra feno sy miantoka ny famerenana ny Hasin’ny maha-Malagasy anao. Izahay,Filoham-piangonana efatra mirahalahy ao amin’ny FFKM, dia mankasitraka sy misaotra anareo rehetra nandray anjara feno sy nahatontosa ity dinikasa ho fampihavanana ity. Ao ireo solontena avy amin’ny faritany sy avy eto an-toerana. Ao ihany koa ireo ray aman-dreny ara-drazana. Ao ireo Mpitondra fivavahana isan-tokonyizay nahafoy andro. Ao ianareo manam-pahefana tsy fidian-tsy havahàna tonga nanome voninahitra hatrany amin’ny fanokafana sy amin’izao fotoana famaranana izao.Asongadina manokana ireo sampana sy sehatrasa ato amin’ny FFKM izay nanao ny ain-tsy ho zavatra nahatomombana izao dinikasa ho fampihavanana izao. Tsy adino ihany koa ny tantsoroka sy ny rehetra nanampy tamin’ny fahatanterahana ny asa. Ny nampihavaka indrindra ity dinikasa ho fampihavanana ity dia ny fandraisan’ireo mpizaika sy ireo tsara sitrapo an-tànana tanteraka ny fikarakarana sy ny lany rehetra. Mampiseho indrindra izany fa vitantsika Malagasy ny manarina sy mandray an-tànana ny ho avintsika ampian’ny fitahian-janahary.
Hoy ny tenin’ny Soratra Masina manao hoe “ISIKA TSY NAMANY IZAY MIHEMOTRA”. Noho izany ry Havana, matokià fa raha mandroso ianao, Andriamanitra hanafo Hery anao.
Antananarivo, faha 5 May 2013

Nalaina tao amin'i Mydago.com

lundi 6 mai 2013

MADAGASCAR CANDIDATURES A LA PRESIDENTIELLE - Réaction de la France

Madagascar - Candidatures à l'élection présidentielle

La France a appris avec déception la décision de la Cour électorale spéciale de déclarer recevable la candidature de M. Andry Rajoelina à l'élection présidentielle de Madagascar, de même que celles de Mme Lalao Ravalomanana et de M. Didier Ratsiraka.

La candidature de M. Rajoelina rompt l'engagement solennel pris le 15 janvier 2013 par le président de la Transition de ne pas se porter candidat à l'élection présidentielle malgache, conformément aux recommandations de la Communauté de développement d'Afrique australe (SADC). La France partage pleinement les regrets de la SADC exprimés par le président tanzanien, M. Jakaya Kikwete.

Nous appelons l'ensemble des acteurs de la vie politique malgache à respecter les engagements pris vis-à-vis de la SADC, dont la France soutient les efforts de médiation, afin de préserver les chances de faire aboutir la feuille de route de la transition.

dimanche 5 mai 2013

Flash Infos

En attendant le communiqué officiel de la FFKM, voici donc les grandes lignes de la Résolution:


  • dissolution de la Transition actuelle et mise en place d’une nouvelle transition n’excédant pas 18 mois,
  • nouvelle transition dirigée par une présidence collégiale, à titre honorifique composée des 3 anciens Présidents élus et Rajoelina.
  • désignation d'un PM neutre qui aura les pleins pouvoirs,
  • report des élections dont l'élection présidentielle,
  • élection constitutionnelle qui se tiendra avant toutes les autres,
  • rencontre FFKM / 4 chefs de file dont le lieu et la date restent à préciser,
  • dissolution du gouvernement actuel,
  • Retour des exilés politiques dont le Président Ravalomanana
  • libération des prisonniers politiques
  • ouverture des stations radiophoniques et télévisées.
Pour sa part, la SADC, par la voix de J. Chissano veut maintenir le calendrier électoral et cautionne toutes les institutions de la Transition y compris la CES.

 

Flash Infos

Parmi les tendances de la Résolution de la Médiation organisée par la FFKM figurent:

  • la dissolution de la Transition actuelle et la mise en place d'une nouvelle Transition de 18 mois
  • nouvelle Transition dirigée de façon collégiale par les 3 anciens chefs d'Etat et Rajoelina
  • la dissolution ou remplacement des membres des institutions chargées d'organiser et contrôler les élections: CENIT, HCC, CES
Une invitation pour assister à la clôture de cette grande concertation a été envoyée hier à Monsieur Marc Ravalomanana ainsi qu'à Messieurs Didier Ratsiraka, Zafy Albert et Andry Rajoelina. 

Les Résolutions définitives seront connues ce soir.


Flash Infos

Résolution de la FFKM:


La FFKM, après avoir consulté l'armée, la Police Nationale et la Gendarmerie Nationale désignera un nouveau  Président de la Transition et un nouveau PM qui, lui, aura les pleins pouvoirs pour gouverner pendant la nouvelle période de transition. 

Le retour du Président se précise et serait annoncé par la FFKM elle même dans son communiqué officiel.


samedi 4 mai 2013

Présentation officielle de Mme Lalao RAVALOMANANA au Magro (Photos)

Mme Lalao RAVALOMANANA a été présentée officiellement devant un public acquis à sa cause en tant que candidate de la Mouvance éponyme.

Source photos: Mydago.com 


vendredi 3 mai 2013

FLASH INFO !!

La CES a validé la candidature de Mme Lalao Ravalomanana à la présidentielle.

M. Didier Ratsiraka aussi est autorisé à se présenter.

Il en est de même pour Rajoelina qui a déposé en catimini sa candidature auprès de la CES.


mercredi 1 mai 2013

Elections - Liste définitive: 49 dépôts de candidatures aux présidentielles


Hajo Andrianainarivelo du Malagasy Miara-Miainga (MMM) a ouvert la liste et Edgard Razafindravahy du TGV a clôturé la séance de dépôt de candidature aux présidentielles. Ils sont 49 sur la liste et un seul a retiré sa candidature avant terme ; il s’agit du fils de Piera Be, Ny Avoko, qui aurait préféré se désister devant le pléthore de candidature, réduisant alors à 48 le nombre de dossiers que la Cour électorale spéciale devra examiner. La liste définitive des candidats retenus et pouvant concourir sera publiée ce vendredi 3 mai 2013.
Mais d’ores et déjà, on peut dire que la liberté est telle qu’il y a des candidatures que l’on peut déjà qualifier de farfelues, d’autres ne sont que manifestations du vedettisme ou du « m’as-tu vu ? » si d’autres encore ne sont là que pour faire de la figuration et divertir ; on dira que ces candidatures ne servent pas « le vote utile » à la véritable démocratie.
Ci-après la liste de ces candidats :
Andrianainarivelo Hajo Herivelona : au nom de l’association MMM, Vice-Premier ministre de l’actuel gouvernement ; ingénieur agronome, il était en son temps, maire de la commune rurale d’Ankadinandriana ;

Jean Lahiniriko : ancien président de l’Assemblée nationale, candidat lors des présidentielles de 2007, il préside le parti PSDUM/ASDFM et est membre du Conseil supérieur de la transition (CST), ingénieur des Travaux publics ;

Roland Ratsiraka : président du parti MTS, membre du CST, ancien maire de Toamasina I, il a déjà lui aussi été candidat aux dernières présidentielles ;

Pierrot Jocelyn Rajaonarivelo : candidat du parti MDM, actuel ministre des Affaires étrangères après avoir été Vice-Premier ministre dans le précédent gouvernement ;

Dr Jean Louis Robinson : candidat du parti Avana ; ancien ministre de la Santé sous le régime Ravalomanana ;

Roland Dieudonné Rabearison dit Vahömbey ; candidat du parti Fanambinana Madagasikara (Fama). Artiste, enseignant de philosophie et diplomé en sciences humaines ;

Mme Sarah Georget Rabeharisoa : candidat du parti Vert ou Hasin’I Madagasikara, opérateur économique et enseignant ;

Jean Pierre Rakoto : candidat indépendant, opérateur et animateur bien connu à Ambositra, issu du milieu catholique ;

Sylvain Rabetsaroana : opérateur économique, président d’honneur de la plateforme PNJ-Mazava, membre du CST et vice-président du parti AVI ;

Dr Brigitte Rasamoelina : président du parti Ampela Manao Politika (AMP) ou parti des femmes politiciennes, ancien maire de la commune rurale d’Ambohimalaza, elle est membre du Congrès de la transition (CT) ;

Julien Razafimanazato : président du parti ESD, ancien ministre de l’Éducation nationale de ce régime de transition ;

Laza Razafiarison : secrétaire général du parti Avotra ho an’ny Firenena, consultant et chercheur, il est mathématicien et est également diplômé en sciences et développement ;

Albert Camille Vital : général de Brigade, ancien Premier ministre de ce régime, il est le candidat de l’association “Hiaraka isika” ; actuel ambassadeur à Genève, il est ingénieur des Travaux publics ;

Monja Roindefo Zafitsimivalo : candidat du parti MONIMA qu’il préside, ancien Premier ministre ;

Joseph Martin Randriamampionona dit Dadafara Saturne : opérateur économique et président-fondateur de l’association “Refondation totale de Madagascar” (RTM) ;

Ny Rado Rafalimanana : candidat de l’association ”Fanahy no maha-olona”, opérateur et hommes d’affaires ;

Mme Lalao Harivelo Rakotonirainy Ravalomanana : épouse de l’ancien président Marc Ravalomanana, candidate de la mouvance Ravalomanana et du parti “Manajary Vahoaka” ; candidate de l’opposition à ce régime ;

Dr Roger Laurent Christophe Kolo : médecin radiologiste ayant travaillé à Genève, il n’a pas de parti ;

Guy Rajemison Rakotomaharo : candidat de Mamafisoa, il est ancien président du Sénat et ancien ambassadeur en Suisse ;

Dr Jules Etienne Rolland : candidat du parti Mafi ;

Jean Eugène Voninahitsy : candidat du parti Les AS, président du RPSD Vaovao, ancien député et ayant déjà été candidat aux présidentielles ;

Clément Zafisolo Ravalisaona : candidat du parti AME, opérateur dans le tourisme ;

Mme Harivola Sabine Ramamonjy : candidat indépendant d’Ambohidrapeto ;

Pr Alain Djakoba Tehindrazarivelo : professeur en médecine, ancien Vice-Premier ministre, candidat du parti ENINA ;

Patrick Rajaonary : candidat indépendant, opérateur économique, DG de Papmad, il a déjà été candidat aux présidentielles en 2001 ;

Lezava Fleury : candidat du parti Harena, opérateur dans le tourisme ;

Didier Ignace Ratsiraka : candidat du parti AREMA, amiral à la retraite, ancien président de la République durant 23 ans ;

Marcel Fleury Rakotomalala : opérateur économique, candidat du parti ”Miaraka aminay Madagasikara” (Miami) ;

Dofo Michaël Bréchard : opérateur économique, il est candidat du parti ”Mamiratra iombonan’ny Malagasy” (MIM) ;

Tabera Randriamanantsoa : candidat du parti Kintana, cet administrateur civil est actuellement ministre de la Fonction publique ;

Nelson William : ancien ministre de la Fonction publique, il est candidat du Malagasy Iray Tsy Mivaky (MITM) ;

Andrianina Franklin James Rakotomahanina : magistrat, il est candidat de l’association ”Manasoa ny malagasy” ;

Guy Ratrimoarivony : candidat indépendant, ce général à la retraite enseigne au Centre d’études diplomatiques et stratégiques (Ceds) ;

Mme Malala Savaron : indépendant, a toujours été candidat à tous les scrutins ;

Richard Rakotofiringa Razafy : indépendant, officier militaire à la retraite ;

Faharo Ratsimbalison : indépendant, cet ancien officier militaire est chef de région du Menabe ;

Pr Narison Stephan : indépendant, enseignant chercheur en physique ;

Mme Roseline Emma Rasolovoahangy : PDG de la compagnie pétrolière PETROMAD, candidat indépendant ;

Fetison Rakoto Andrianirina : candidat du parti RDS qu’il préside ;

Ratrema William : PDG du groupe éducatif ACEEM, candidat du parti des Travaillistes et du parti GAMA ;

Dolin Rina Josephson Rasolosoa : indépendant, ce général à la retraite est l’actuel président du Conseil supérieur de la Transition (CST) ;

Mbohoazy Zefania Tsimagneky : candidat indépendant, pilote d’Air Madagascar ;

Patrick Raharimanana : ingénieur, candidat du parti “Vitatsika io” ;

Haina Hasimbola Rakotoaritsifa : candidat du parti ”Malagasy miray sy mifankatia” (Mamimi) ; diplômé en économie ;

Freddy Tinasoa : avocat, candidat du parti OBAMA (Olom-baovao Malagasy) ;

Benjamin Andriamparany Radavidson : candidat du parti ”Firaisankina ho amin’ny fahafahana sy fandrosoana” (FFF), ancien ministre des Finances et du budget sous Marc Ravalomanana ;

Mme Joella Antony Ndakana : candidat indépendant ;

Edgard Marie Noé Razafindravahy : opérateur économique, actuel PDS de la capitale, candidat du TGV.





Source: Madagascar Tribune



Le GTT INTERNATIONAL, collectif de la diaspora malagasy, dont le siège est à Genève (CH), poursuit un double objectif: la restauration de l'Etat de droit et le rétablissement de la Démocratie à Madagascar. Il prône et oeuvre pour la liberté d'expression, la prise de conscience citoyenne et la mise en place d'une vraie démocratie dont l'exigence première est la tenue d'un processus électoral inclusif, libre et transparent ".